J’ai testé Trade Republic [Mon Avis] !

Avis Trade Republic vourtier bourse

Vous voulez investir en bourse ? Vous connaissez le nouveau courtier Trade Republic. Voici mon avis.

Lancée en France en Janvier 2021, l’offre de trading bourse de Trade Republic bouscule les codes de l’investissement en bourse. Ce nouveau courtier donne accès à des actions et à des ETF du monde entier, via son application mobile intuitive, sans les frais habituellement prélevés par les banques et courtiers.

Les investisseurs débutants ou expérimentés peuvent ouvrir un compte en moins de 8 minutes, sans versement minimum et investir en 3 clics.

Qui est Trade Republic ?

La société a été créée en 2015 par 3 entrepreneurs allemands : Christian Hecker, Thomas Pischke et Marco Cancellieri.

La fintech offre depuis mai 2019 ses services innovants de courtage sur le marché allemand et depuis la fin 2020 sur le marché autrichien.

Le succès de son application permettant d’investir dans des actions du monde entier y est tel que Trade Republic a été élue “meilleure banque d’Allemagne pour le trading” en 2020 par le quotidien économique de référence Handelsblatt.

Trade Republic a levé 962 millions d’euros depuis son lancement (62 millions en 2020 puis 900 millions d’euros en 2021). La société compte parmi ses investisseurs Accel, Creandum, Founders Fund et Project A. Elle a été valorisée plus de 5 Milliards d’euros en 2021.

Le courtier s’est lancé en France le 21 Janvier 2021.

A fin 2021, elle comptait plus d’un million de clients et plus de 6 Milliards d’euros d’actifs sous gestion (correspondant aux montants placés en bourse par ses clients).

Comment les fonds sont protégés ?

Trade Republic dispose d’un agrément en tant que banque de courtage de titres financiers est supervisée par la Bundesbank et la BaFin (l’autorité des marchés financiers allemande), équivalent de l’AMF en France.

Trade Republic utilise la banque SolarisBank pour le dépôt des liquidités de ses clients, banque supervisée par la Bundesbank et la BaFin et qui possède un agrément d’établissement de crédit.

Dans ce cadre, les fonds déposés par ses clients sont légalement protégés par le fonds de garantie des dépôts allemand à hauteur de 100 000 € par personne. Précisons que cette garantie s’applique uniquement aux liquidités que vous possédez sur votre compte bourse chez Trade Republic.

Les titres (actions, trackers, etc…) des compte-titres ne sont cependant pas couverts par la protection des dépôts, mais les clients en conservent la pleine propriété. Ils sont conservés par la filiale allemande de la banque HSBC, une des plus grande banque mondiale.

Il me semble donc que Trade Republic, par le fait qu’il soit régulé en Allemagne, puisse être considéré comme un broker parmi les plus fiables et sûrs, en particulier en tant que courtier étranger.

PEA ou Compte-titres chez Trade Republic ?

Pour le moment, toute ouverture de compte chez Trade Republic ne peut se faire que dans le cadre d’un compte-titres (voir la fiscalité Trade Republic)

Important : comme ce courtier est un courtier étranger, vous devrez donc déclarer votre compte Trade Republic dans votre déclaration annuelle de revenus/d’impôts ! Ne l’oubliez pas pour ne pas subir une amende de 1 500 € ! 😡

Trade Republic annonce la possibilité prochaine d’ouvrir un compte PEA (en 2022).

Sincèrement, je suis dubitatif ! Pour rappel, cela fait 4 ans que DeGiro promet la même chose et ne l’a jamais fait. 🙄

Chaque courtier étranger qui se lance en France fait toujours ce type d’annonce pour attirer les investisseurs français.

Mais la complexité et les contraintes réglementaires françaises sont tels que les coûts humains, techniques et financiers pour proposer un PEA me font douter de l’intérêt pour Trade Republic de proposer le PEA aux Français(e)s.

En tout cas, pour l’instant, il n’est pas possible d’ouvrir un compte PEA chez Trade Republic !

Une application fluide, complète et simple

Trade Republic est un courtier principalement disponible sur mobile.

Depuis Octobre 2021, Trade Republic est également accessible depuis un ordinateur grâce à la version Web. Néanmoins, la version Web/Internet ne dispose pas (encore) de toutes les fonctionnalités de la version mobile : seul le passage d’ordre est possible (et la configuration/paramètres du compte), la consultation de l’historique du compte n’étant, en particulier, pas disponible.

L’application est hyper simple et très fonctionnel. L’application est à la fois téléchargeable gratuitement sur l’Apple Store et le Google Play Store (pour Android).

L’inscription est très facile. Cela ne prend que quelques minutes. Il faut fournir les documents d’identité, qu’il faut scanner sous différents angles.

Trade Republic promet que cela met moins de 8 minutes. Cela a même mis un peu moins de temps pour moi ! 👍

Il faut ensuite faire un virement vers votre compte Trade Republic. De mon compte Boursorama cela a pris moins de 24 heures !

Depuis Juillet 2021, il est même possible d’alimenter son compte Trade Republic par carte bancaire. Un atout non négligeable par rapport à d’autres courtiers.

L’interface est sobre et simple d’utilisation.

La recherche de valeurs (actions ou ETF) est rapide et complète.

👉 Pour ouvrir votre compte chez Trade Republic, cliquez ici.

Tarifs : des frais courtage Trade Republic parmi les plus faibles

La technologie de Trade Republic lui permet d’automatiser et d’exécuter en temps réel des opérations financières complexes afin d’offrir une expérience client optimale et de réduire considérablement les coûts de transaction et de détention de titres financiers.

Ces innovations permettent à Trade Republic de ne pas charger de commission à ses clients et de leur offrir des conditions transparentes: il n’y a pas d’investissement minimum, ni de pénalité en cas d’inactivité, ni de frais de garde, ni de taux de change majorés.

Les frais sont absolument très faibles :

1 (un) euro par ordre (en cas d’exécutions partielles, les frais externes ne sont facturés qu’une fois par jour de trading).
0 (zéro) euro par ordre d’achat en cas d’achat programmé (minimum de 10 euros).

A noter quand même : l’ordre de vente (même en cas d’achat programmé) est facturé 1 euro.

L’investissement progressif est très simple à mettre en place et il peut être modifié et annulé à tout moment.

La tenue du compte titre est aussi gratuite.

Il faut noter que les frais de change sont réduits au minimum.

Pour les débits, toutes les conversions monétaires se font au cours en vigueur correspondant pour la vente de devises (cours acheteur). Pour les crédits, elles se font au cours en vigueur correspondant pour l’achat de devises (cours vendeur).

Concernant les tarifs de Trade Republic, on peut dire qu’ils sont parmi les plus bas du marché.

Ce ne sont néanmoins pas les plus bas dans tous les cas de figure : on trouve moins cher chez Bourse Direct pour les petits ordres sur le marché français (0,99 €) et aussi chez DeGiro pour les actions américaines pour des petits ordres (0,04% de frais de courtage) et américaines (0,5 € + 0,04 USD/action).

Trade Republic apparaît néanmoins clairement le moins cher pour des ordres au-dessus d’environ 500 € (selon les courtiers concurrents), que ce soit sur les actions françaises ou étrangères.

Mais le principal point et intérêt financier de Trade Republic, à mes yeux, est son absence de commission de change, contrairement à la plupart des autres courtiers (même les courtiers soit-disants « gratuits » comme Trading 212 – voir mon avis trading 212 ici).

Attention, cette absence de commission de change ne s’applique qu’aux ordres d’achat/vente. Une commission de change s’applique néanmoins lors du versement des dividendes d’actions étrangères. Elle dépend du taux de change en vigueur.

A titre d’exemple, en cas de versement de dividendes d’actions américaines, le taux de change qui s’applique alors varie entre 0,11% et 0,13%. Sachez que, sur ce point, les courtiers concurrents appliquent également cette commission de change au versement des dividendes.

Bonds 900x250

Comment Trade Republic se rémunère ?

Avec des frais aussi bas, on peut légitimement se demander comment Trade Republic se rémunère et gagne de l’argent (sauf preuve du contraire, le métier de courtier n’est pas du mécénat et les investisseurs des bons samaritains 😀).

Trade Republic se rémunère essentiellement de deux manières.

Le premier mode de rémunération de Trade Republic, qui constitue d’ailleurs la plus grande partie de ses revenus, est la commission versée par les émetteurs d’ETFs/Trackers ou de fonds (SICAV/FCP). Lorsque vous achetez ce type de valeurs, Trade Republic reçoit une rémunération (comme tous les courtiers d’ailleurs).

Cette rémunération n’a rien d’exceptionnel (tous les courtiers la reçoivent) et est inclut dans la performance de ces valeurs (ETFs/Trackers ou fonds). D’ailleurs, le fait que Trade Republic référence un grand nombre d’ETFs/Trackers plutôt que des fonds (SICAV/FCP) participe de la volonté de la société de privilégier ces produits plus intéressants pour les épargnants en raison de leurs frais moins élevés (et donc moins rémunérateurs pour Trade Republic).

Le deuxième mode de rémunération est bien évidemment les frais de courtage de 1 euro prélevés à chaque transaction d’achat ou vente (hors le cas de « l’investissement programmé »). Rappelons que ces frais sont forfaitaires et s’appliquent quel que soit le montant de la transaction.

Il semble aussi que, comme certains courtiers dits « gratuits », Trade Republic gagne de l’argent en revendant vos ordres de bourse. Mais, de ce côté-là, la société n’est pas très transparente puisqu’il est difficile d’y voir clair.

Il semble, en effet, que les ordres de bourse de ses clients soient transmis, non pas au « marché » mais à des « traders haute fréquence » qui gagnent quelques centimes sur votre ordre de bourse. Et ces « traders » reversent une partie de leurs gains à Trade Republic, comme indiqué dans les conditions générales de vente du site : “Trade Republic also receives payments from third parties for the execution of the securities orders (see section 4.2. Of the framework agreement).«

Néanmoins, comme me l’a indiqué la société, cette rémunération se fait dans le cadre de la « meilleure exécution », comme la loi les y oblige. Autrement dit, cela ne signifie pas que vous achetez ou vendez vos actions à un cours supérieur ou inférieur à ce que vous obtiendrez avec un autre courtier. Dans ce cadre, vos ordres d’achat/vente sont effectués à un cours toujours optimisé (si vous achetez/vendez des actions européennes, vous le ferez ainsi à un cours toujours identique ou plus avantageux que celui de la bourse Euronext).

Un accès au marché mondial des actions, des ETF et des dérivés.

Précisons tout de suite que le marché utilisé pour l’achat/vente des titres est celui de la bourse de Hambourg, plus précisément les ordres sont placés et exécutés sur LS Exchange. Ce qui signifie que, même pour des actions françaises ou américaines, Trade Republic effectuera les achats/ventes sur cette bourse allemande.

Cela n’a pas de conséquence directe sur la propriété de vos titres, mais il est utile de le savoir. Trade Republic précise d’ailleurs que vos achats/ventes se feront toujours au meilleur prix, même si la transaction est exécutée sur LS Exchange.

Trade Republic offre un accès à :

7 500 actions du monde entier (dont près de 600 Françaises)
2 500 ETF d’Amundi, iShares, Lyxor, Vanguard, etc.

Trade Republic ajoute régulièrement des valeurs disponibles au « trading » (voir la liste complète ici). Depuis novembre 2022, Trade Republic offre même la possibilité d’investir dans les crypto-monnaies (Bitcoin, Ethereum, etc..).

Ainsi, depuis août 2021, Trade Republic offre la possibilité d’acheter/vendre des turbos pour prendre des positions à la hausse ou à la baisse sur des actions, des indices, des monnaies et des métaux précieux. Cette offre est disponible sur une large sélection de turbos HSBC.

Et le passage d’ordre est simplifié au maximum. Quelques clics.

Il y a 3 types d’ordre :

  1. Les ordres au prix du marché
  2. Les ordres à cours limité
  3. Les ordres stop

Signalons que Trade Republic offre un service supplémentaire par rapport à d’autres plateformes puisqu’elle permet de passer des ordres de bourse (de 7h30) jusqu’à 23h. Vous pouvez ainsi, par exemple, acheter des actions françaises après la fermeture de la bourse de Paris (17h30).

Mais, dans ce cas, attention ! Car les achats en dehors de l’heure d’ouverture des bourses sur lesquelles sont côtées vos titres se fera avec un « spread » plus important. Dans ce cas, vous n’acheterez/ne ne vendrez vos titres dans les meilleures conditions de marché (justement parce que le marché est fermé !).

Cette possibilité de « trading » à des horaires élargies est donc un service offert par Trade Republic qui a donc un coût supplémentaire pour vous !

Nouveau : un accès aux obligations et la rémunération des espèces.

Depuis Septembre 2023, Trade Republic permet désormais à ses clients d’investir dans 500 obligations d’États ou d’entreprises à partir d’un euro seulement.

C’est une première en Europe alors que les montants minimum d’investissement sont en général de 1000 euros et peuvent aller jusqu’à 100 000 euros.

Cela permet aux épargnants français, quel que soit leur budget, de sécuriser des intérêts élevés à long terme et de diversifier leur épargne encore plus facilement.

La rémunération des obligations varie de 1% à près de 4% par an. La liste des obligations disponibles chez Trade Republic peut être consultée ici.

Par ailleurs, à partir du 1er octobre 2023, Trade Republic rémunérera à 4% d’intérêts annuel les espèces non investies pour tous les clients (dans la limite de 50 000 €).

Attention : je précise que cette rémunération des liquidités non investies est brute, c’est-à-dire avant impôts et taxes. En net, cela représente entre 3,3% environ 2,8% pour les investisseurs français, selon le niveau d’imposition. Cela le rapproche du taux du Livret A et permet d’épargner les liquidités sans risque 🙂

L’investissement programmé : qu’est-ce que c’est ?

Trade Republic offre aux épargnants traditionnels la possibilité de créer des plans d’investissement programmé, à partir de 10 euros, afin de les aider à constituer sur le long terme une épargne placée de manière automatique dans les titres financiers de leur choix.

Il est possible d’investir de manière programmée : 2 fois par mois, tous les mois, ou tous les trimestres.

On peut choisir d’être exécuté en début ou en milieu de mois. C’est vraiment très souple.

On a alors accès à :

2 500 actions (soit moins d’actions disponibles qu’en cas d’achat « classique »)
1 065 ETF

L’investissement programmé permet aussi d’acheter des fractions de parts d’actions ou d’ETF.

Je regrette juste que cette fonctionnalité d’achat d’actions fractionnées soit réservée à l’achat dans le cadre de l’investissement programmé et non dans le cas d’achat simple 😞 !

Notez aussi que pour faire vos achats programmés, vous devez investir au minimum 10 euros (par quinzaine, mois ou trimestre).

Globalement, ce service est extrêmement simple et facile à mettre en place.

Mon avis final sur Trade Republic

Au final, mon avis sur ce courtier/broker est plutôt positif. 😍

Ce que j’apprécie :

  1. La facilité d’inscription et d’utilisation
  2. Le grand nombre d’ETFs disponibles.
  3. Ses tarifs très intéressants, en particulier pour des montants élevés. Trade Republic est un des rares courtiers à proposer des tarifs fixes par ordre (quelque soit le montant de l’ordre).
  4. Une absence de commission de change lors de l’achat/vente qui le rend particulièrement compétitif sur le marché des courtiers (mais des frais de change sont bien appliqués sur les versements de dividendes) !
  5. Une offre « d’investissement programmé » particulièrement intéressante en frais de courtage (même si je ne l’utilise pas). Pour celles et ceux qui sont intéressé par ce type d’offres, Trade Republic est clairement bien placé sur ce point (en particulier en comparaison du courtier Trading 212).

Ce que je pourrais regretter :

  1. Un accès réduit au marché des actions. Par exemple, on ne peut acheter que 522 actions en France (sur 909 cotées). Trade Republic se concentre sur les actions et les ETFs les plus populaires et les plus liquides.
  2. Un nombre d’actions plus limité disponible dans l’offre d’investissement programmé.
  3. Une tarification plus élevée dans le cadre de l’achat simple (« classique ») d’actions que dans le cadre de l’investissement programmé.
  4. L’achat d’actions fractionnées uniquement disponible dans l’offre d’investissement programmé.

Au final, on ne peut que se féliciter de l’arrivée de ce courtier en France en 2021.

Il apporte un renouveau et des innovations qui pourront convaincre de nombreux Français(e)s d’investir en bourse.

Personnellement, je n’ai pas choisi de quitter mon courtier personnel.

Je n’ai pas encore assez de recul et d’expérience avec Trade Republic pour abandonner mon courtier Lynx Broker.

Si vous voulez comprendre pourquoi je reste fidèle à Lynx Broker, je vous explique ici comment bien choisir votre courtier.

Ouvrir un compte chez Trade Republic

L’ouverture d’un compte Trade Republic se fait uniquement en utilisant votre téléphone mobile (avec l’application disponible sur L’App Store ou Google Play).

Pour ouvrir un compte chez Trade Republic cliquez ici.

En ouvrant votre compte par ce lien de parrainage, vous bénéficiez d’une action pouvant aller jusqu’à 200 € offerte par Trade Republic, crédité après votre premier achat (je bénéficierai également de la même offre). Cette offre n’est plus valable à compter du 10/05/2022

👉 Ouvrez votre compte en cliquant ici !

Questions fréquentes

Trade Republic propose-t-il un PEA ?

Trade Republic annonce la disponibilité prochaine de l’investissement dans le PEA. Néanmoins, il n’est pas possible pour le moment d’ouvrir un PEA chez Trade Republic. Ce que je pense de cette annonce sur le PEA est expliqué ici.

Trade Republic est-il le courtier le moins cher ?

Trade Republic est un des courtiers français parmi les moins chers. Néanmoins, cela dépend du montant de votre ordre de bourse et du type d’actions achetées/vendues. Voici mon comparatif des frais de courtage.

Article : Mon avis sur Interactive Brokers

255 réflexions au sujet de “J’ai testé Trade Republic [Mon Avis] !”

  1. J’ai moi même installé et ouvert un compte.
    Le compte s’ouvre vite, le KYC également est très facile (photo ID et selfie), le transfert via le compte de la banque est rapide (24h pour que mon compte ai été crédité)

    En revanche, l’interface n’est pas super mais c’est la contrepartie de la simplicité et de l’accès mobile.

    Toutes les cotations sont affichées en € (même pour les valeurs US et Asiatiques) et on ne sais pas à quel taux de change on passe les ordres. Les historiques de cours ne remontent pas avant 2016 sur les valeurs.

    L’offre est gigantesque, des milliers de titres…Quand on a été frustré dans son PEA de ne pas pouvoir acheter les grosses valeurs américaines notamment (ex : GAFA).

    Les ordres sont super faciles à passer et exécution rapide.

    Pour de l’achat long terme et diversification internationale je pense le service de Trade Republic excellent et offre la possibilité d’acheter pour de petits montants sans être assassiné par 30 à 40 € frais chez des courtiers en lignes actuellement leaders en France.

    Pour l’utilisateur qui aime faire du trading, des aller-retour je ne pense pas que TR soit la solution adaptée du tout.

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  2. Le courtier est en effet « gratuit » à première vue, mais se rémunère en fait sur le book bid/ask. Les prix affichés pour acheter ou vendre les actions sont moins plus élévés ou plus faibles que le prix sur euronext. Il suffit de comparer… https://live.euronext.com/

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  3. Bonjour. J’utilise Trade Republic et l app est top. Très pratique. Et en constante amélioration avec de nouvelles fonctionnalités régulièrement et un PEA pour bientôt.

    Bonne journée et bon investissement.

    Julien

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  4. Dividendes, plus-values (avec abattements pour durée de détention), moins-values, OST genre réinvestissement de dividendes en titres, fiscalité, déclaration fiscale annuelle ? Sans ces « détails » sur la façon dont TR gère cela, et je comprends que c’est difficile pour les banques et courtiers étrangers, difficile de se faire une opinion et d’envisager d’ouvrir un compte chez eux. Pour le reste apparemment c’est très bien. A voir tout de même si les cours en carnet d’ordres sont proches de ceux du marché.

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    • Vous recevez vos montants de dividendes sur votre compte Trade Republic tous les mois, la fiscalité des dividendes étant prélevée à la source comme chez tous les courtiers.

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  5. Je suis d’accord. Vous lisez le test que Trading 212 qui aborde beaucoup de points intéressants. Mais qui ne sont même pas repris ici.
    Ce serait bien de compléter le test de Trade Republic afin de faire un comparatif à arguments égaux.
    On a l’impression que l’auteur privilégie Trade Republic en omettant volontairement les points négatifs abordés dans le test de Trading 212.
    Un complément svp?

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    • Bonjour, je vous confirme que Trade Republic ne prélève aucun frais sur les versements de dividendes. Je précise que c’est le cas aussi des autres courtiers !

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  6. Bonjour, Est ce qu’une fois qu’on a ouvert notre compte sur TR avec notre téléphone on peut aller acheter des actions avec notre ordinateur et utiliser TR avec un ordi? merci, cordialement

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    • Bonjour, depuis octobre 2021, Trade Republic permet de gérer ses comptes depuis Internet. Donc, effectivement, après votre inscription par application mobile, vous pouvez acheter des actions depuis votre ordinateur.

      Répondre
  7. Bonjour

    Et t’il possible d’ouvrir deux comptes distinct pour les céder à mes deux filles à leurs majorités.Investissement sur ETF capitalisant pour allégé les impôts sachant que les filles sont encore jeunes est que ni un livret A ni une assurance vie me permet de contrer l’inflation avec les frais.

    Merci à vous et merci pour vos contenus

    Répondre
    • Bonjour, vous ne pouvez ouvrir qu’un seul compte chez Trade Republic par personne. De plus, il faut être majeur (plus de 18 ans) pour ouvrir un compte. Mais vous pouvez ouvrir un compte à votre nom et y placer l’argent pour vos enfants; à leur majorité, vous verserez l’argent sur leurs comptes personnels en vendant vos actions au préalable. Sachant que, dans ce cas, c’est vous qui subirez la fiscalité.

      Répondre
  8. Bonsoir Bertrand,
    Tout d’abord, merci pour ce compte rendu détaillé sur Trade Republic.
    A sa lecture, je me suis posé trois questions qui me paraissent très importantes.
    1) Il n’est pas exact de dire que tous les courtiers prélèvent à la source les impôts sur les dividendes perçus par leurs clients. Pour les courtiers étrangers, n’ayant pas d’établissement en France, c’est généralement à l’épargnant de sortir, chaque mois, son carnet de chèque et de remplir le CERFA avant d’envoyer le tout au fisc. Ce qui fait un travail administratif particulièrement astreignant. D’où ma question : qu’en est-il de Trade Republic ? Est-il véritablement implanté en France et a-t-il des liens avec le fisc français (ce qui suppose la communication, au moment de l’ouverture du compte, du numéro fiscal de l’épargnant) ?
    Je ne suis pas du tout sûr que ce soit le cas.
    2) La deuxième question est le prolongement de la précédente : qu’en est-il de l’IFU pour l’année fiscale écoulée ?
    3) Enfin, une question très importante, elle aussi : Trade Republic est un courtier en ligne. Ce n’est pas une banque. Il doit donc s’adosser à une banque pour le dépôt de l’argent des épargnants et la gestion de leur compte. Quelle est cette banque ? Où est-elle située ? Et, surtout : les comptes des épargnants sont-ils ségrégués ou sont-ils au contraire fondus en un seul compte, celui de Trade Republic ?
    Ces trois questions me paraissent primordiales avant d’ouvrir un compte.
    Merci par avance pour votre réponse.
    Bien cordialement.
    Pierre

    Répondre
    • Bonjour Pierre, voici mes réponses à vos questions :
      1) Je vous confirme que Trade Republic prélève le PFU de 30% sur le versement des dividendes d’actions françaises (je l’ai testé avec des actions françaises). Par contre, pour les actions étrangères, Trade Republic prélève à la source la « retenue fiscale » du pays de l’action (là aussi j’ai pu le tester avec des actions américaines).
      2) Trade Republic est un courtier qui s’est lancé en 2021 sur le marché français, donc je n’ai pas encore pu vérifier qu’ils fourniront l’IFU. Il faudra pour cela attendre Avril/Mai 2022 pour le savoir. Mais, en tout cas, c’est un document que j’attends avec impatience pour en connaître l’existence, et surtout la qualité.
      3) Trade Republic est une entreprise d’investissement. Les fonds sont déposés auprès de solarisBank AG, une banque allemande supervisée par la Banque fédérale d’Allemagne et la BaFin (Autorité allemande de supervision financière). Les titres de votre compte-titres ne sont pas couverts par la protection des dépôts mais demeurent votre seule propriété en toutes circonstances. Ils sont conservés par leur banque dépositaire HSBC .
      Si tous ces éléments de décision pour choisir votre courtier vous intéresse et que vous souhaitez choisir le meilleur courtier pour vous, sachez que j’ai réalisé des tutoriels détaillés sur tous ces aspects ici : https://revenusetdividendes.com/formation-courtiers-gagnants/

      Répondre
  9. Merci beaucoup, Bertrand, pour votre réponse, toujours aussi documentée, précise et experte, et qui me donne envie d’ouvrir chez Trade Republic pour investir dans … les actions helvétiques, si cela est possible. Car il y a de belles plus-values à réaliser sur des valeurs comme Nestlé, Swatch ou Richemont, entre autres, et il n’est pas facile (et plutôt coûteux) d’y investir à partir d’un courtier en ligne domicilié en France.
    J’en profite pour vous dire combien j’apprécie votre site, ainsi que la haute qualité de vos articles et de vos réponses.

    Répondre
  10. Bonjour Bertrand,
    Je suis allé sur le site de Trade Republic et je voudrais apporter quelques précisions sur la question des commissions de change.
    Vous dites dans votre compte rendu :
    « Mais le principal point et intérêt financier de Trade Republic, à mes yeux, est son absence de commission de change ».
    Cela n’est pas exact.
    Le site prélève une commission de change sous la forme d’un spread élargi. Je cite Trade Republic (https://support.traderepublic.com/fr-fr/319-Comment-fonctionne-la-conversion-de-devises-) :
    « Pour les conversions monétaires, les cours acheteur et vendeur interbancaires (de devises) sont vérifiés plusieurs fois par jour ouvré pour refléter le marché. Les cours d’achat ou de vente des devises nécessaires à la conversion monétaire sont calculés sur la base de ces cours et en prenant en compte une majoration ou une minoration correspondant aux marges d’achat et de vente figurant dans la liste ci-dessous.
    Le cours d’achat ou de vente des devises calculé en dernier au moment du traitement de la transaction est pris en compte. Ce moment n’est pas concomitant avec la transaction sur titres en elle-même. »
    Trade Republic précise ensuite la marge prélevée pour les différentes devises. Pour le CHF, c’est 14 pips (c’est-à-dire 0,0014 CHF), ce qui, au cours actuel, représente une commission d’environ 0,13 %. Cela reste raisonnable, mais ce n’est pas non plus tout à fait négligeable. En tout état de cause, cela reste très supérieur à la commission de change prélevée par Pro Real Time – qui agit pour Interactive Brokers – et qui prélève 2,50 € pour 50 000 €, soit un taux de prélèvement égal à 0,005 %. Et, sur un investissement de 2500 € (qui correspondent, pour les actions cotées en euros, à la commission de 0,04 % prélevée par Degiro sur les actions belges et françaises), cela représente des frais de 3,25 €, à ajouter au 1 € de frais forfaitaires de transaction. Soit 4,25 € de commissions, à payer lors de l’achat, mais aussi lors de la vente (car il ne semble pas qu’il soit possible de conserver ses devises dans une « poche » dédiée sauf à créer un deuxième compte courant). Au total, cela fait 8,50 € et non les 2 € forfaitaires des allers et retours effectués en euros.
    On ne peut donc pas dire qu’il n’y a pas de commission de change chez Trade Republic. Tous les courtiers en ligne sont obligés de prélever une commission de change et la commission prélevée par Interactive Brokers apparaît en définitive moins élevée que celle, cachée, prélevée par Trade Republic sous la forme d’une marge élargie par rapport au spread du marché des changes.
    Bien cordialement.

    Répondre
    • Merci Pierre pour cette précision que je n’avais pas perçu ! Effectivement, on peut donc bien dire que Trade Republic perçoit une commission de change cachée (ou en tout cas pas transparente). C’est un point important.

      Répondre
  11. Bonjour Bertrand,
    Je reviens vers vous car j’ai la réponse à la troisième question que je vous avais posée dans mon message du 7 novembre dernier.
    Il n’y a pas de compte ségrégué chez Trade Republic. Cela signifie que l’argent que l’on dépose chez Trade Republic, ainsi que les titres que l’on y a acquis, sont déposés sur le compte collectif de la banque en ligne et conservés par Solarisbank :
    « Nous ne proposons pas d’activités de réception de dépôts. Vos espèces sont stockées sur un compte collectif – afin d’éviter notamment des frais de tenue plus élevés pour les comptes individuels.
    Le compte collectif est détenu par notre partenaire bancaire, Solarisbank AG basé à Berlin, établissement de crédit supervisé par la Banque fédérale d’Allemagne (Bundesbank) et l’Autorité fédérale de supervision financière (BaFin). Ainsi, les fonds des clients sont détenus séparément des actifs de Trade Republic. La garantie légale des dépôts s’élève à 100 000 € maximum par personne.
    Les créances mutuelles résultant de la garde du compte-titres et des opérations effectuées pour votre compte sont compensées. Cela permet ensuite de calculer le montant actuel de votre solde . Nous garantissons ainsi la consultation de votre solde en temps réel.
    Nous compensons directement les ordres sur les titres et le règlement de ces derniers avec la garde des valeurs mobilières ».
    En conséquence, si Trade Republic faisait, pour une raison ou pour une autre, faillite, les épargnants perdraient leur capital non investi en titres, sauf à considérer que la garantie légale des 100 000 euros serait effectivement appliquée (ce que je ne crois pas compte tenu de l’ampleur des sommes en jeu). Il en serait évidemment de même pour les dépôts en espèces et les liquidités en cas de faillite de Solarisbank (mais cela serait valable aussi si les comptes étaient ségrégués).
    Cela doit être connu avant toute ouverture de compte.
    Bien cordialement.

    Répondre
    • Merci Pierre encore une fois pour ce retour. Néanmoins, je ne crois pas que cette garantie de 100 000 € soit fictive car elle est garantie par l’autorité financière allemande. Le problème, en cas de faillite, viendrait plutôt à mon avis de la difficulté à faire valoir ses droits dans un pays étranger (en l’occurrence Allemagne) : qui contacter, quelle juridiction, quel formalisme, etc…

      Répondre
  12. Bonjour,
    Je n’ai pas trouvé d’offre pour l’ouverture d’un PEA.
    Pouvez-vous me confirmer qu’il est possible d’ouvrir un PEA chez Trade Republic et comment faire ?
    Merci pour votre réponse.

    Répondre
  13. Merci pour toutes ces précisions. Ma question concerne l’effet de levier. Est il possible de le pratiquer actuellement ou est il prévu dans l’avenir proche ? Merci de votre réponse.

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    • Bonjour, de quel « effet de levier » voulez-vous parler ? Pour répondre à votre question concernant les produits disponibles chez Trade Republic, il me serait utile que vous précisiez votre question.

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  14. Bonjour,
    Les alertes de prix sont-elles gratuites ?
    De même, qu’est-ce que les frais d’incitation de tiers, facturés 1,50€ ?
    Merci pour votre réponse

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    • Bonjour, je vous confirme que les alertes de prix chez Trade Republic sont gratuites. Concernant les « frais d’incitation » dont vous parlez, je n’en ai a pas connaissance. Pouvez-vous m’indiquer où vous les avez vu ?

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  15. Bonjour,
    Ces frais apparaissent lorsque l’on consulte la fiche d’information sur les coûts au moment de valider l’ordre, frais d’incitation de tiers, pour un montant de 1,50€.

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    • Bonjour, les « frais de tiers » correspondent, dans la terminologie de Trade Republic, aux frais de courtage de 1 € sur l’achat de titres. Je vous confirme que, personnellement, suite à mes achats, ces frais de courtage se montent bien à 1 € et non 1,50 € !

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  16. Avertissement : Dans les développements qui suivent, j’ai retenu, pour fixer les idées, le cours du change de l’EUR/USD du moment où j’ai rédigé ce texte, soit 1,1480 USD pour 1 EUR.
    Bonjour Bertrand ,
    Je viens d’ouvrir un compte chez Trade Republic et j’aimerais apporter ici mon témoignage, qui, je l’espère, éclairera le jugement de ceux de vos lecteurs qui sont encore dans l’indécision.
    1) L’ouverture du compte est très simple, sauf qu’elle a pris chez mois plus de 24 heures (en semaine et aux heures de bureau) et non pas 8 minutes comme annoncé sur plusieurs sites. La procédure a en effet été interrompue par le système pendant 24 heures et il m’a fallu reprendre là il m’avait laissé.
    Ensuite, lorsque la procédure d’inscription est achevée, Trade Republic vous transmet deux numéros :
    – un numéro IBAN ;
    – un numéro SWIFT.
    Et c’est tout. Puis le site vous recommande de faire un virement dès que possible.
    Et là, vous vous heurtez à deux obstacles imprévus :
    – Vous ne savez pas quel est le nom exact du titulaire du compte (ni d’ailleurs l’adresse de la banque dépositaire, pourtant indispensable pour remplir, l’année suivant l’ouverture du compte, la déclaration n° 3916) dont on vous a fourni l’IBAN alors que votre banque le réclame impérativement. Vous pensez que ce n’est pas vous puisque, au cours de la procédure d’inscription, on vous a demandé d’approuver la clause en vertu de laquelle votre argent et vos titres seraient déposés sur un compte collectif et non sur un compte individuel (le vôtre).
    Et pourtant, votre compte est bien à votre nom. Il n’est pas ségrégué, c’est un compte collectif, mais il est tout de même à votre nom ! Allez comprendre…
    – Le numéro SWIFT qui est communiqué diffère de celui qui figure sur internet et sur le site de Trade Republic lui-même ! Heureusement, ma banque n’exige pas le numéro SWIFT pour procéder à un virement externe à l’étranger dans la zone SEPA.
    J’ignorais toutefois qu’un établissement financier pouvait avoir deux numéros SWIFT distincts !
    2) Ensuite, je suis allé sur la plateforme pour voir le catalogue des titres sur lesquels je pouvais intervenir, notamment par la procédure d’investissement programmé qui m’intéresse énormément.
    Et là, nouvelle incompréhension. Prudent au point de lire tous les avertissements et les paragraphes les plus obscurs, je suis tombé, au chapitre des frais pour un investissement programmé, sur la phrase suivante :
    « Incitations de tiers : 30.00 € / 0.25 % ; coût total : 31.00 € / 0.26 %. Paiements de tiers à la banque : en supposant une période de détention de cinq ans, Trade Republic est susceptible de recevoir de tiers, des commissions s’élevant à 30,00 € (0,25%). Sur une période de 5 ans, les paiements de tiers à Trade Republic incluant ces commissions s’élèvent donc à 31,00 € (0,26%) ».
    Qu’est-ce que ce charabia signifie ? Que signifie l’expression « incitations de tiers » ? J’ai eu beau cherché sur le site de Trade Republic, je n’ai trouvé aucune définition, ni aucune explication claire.
    D’après ce que je comprends, 30 € à 0,25 % proviennent d’un investissement cumulé de 12 000 € sur 5 ans, soit 2 x 100 € par mois pendant cinq ans, chiffres que j’avais bien saisi pour la valeur convoitée (100 € les 2 et 15 de chaque mois pendant 5 ans).
    Le 1 € supplémentaire est la commission que prélève Trade Republic lors de la vente des titres, car, alors, en ce cas, il y a débouclage du plan et les frais réapparaissent (ce qui est logique).
    Mais à quoi correspondent les 30 € restants ? Cela veut-il dire que je devrai payer 6 € par an (= 2 x 100 x 12 x 0,25%) à Trade Republic en compensation de l’absence de commissions que tout investissement programmé implique ? Dans ce cas, il s’agit d’une commission cachée de 0,25 % du montant de l’investissement. Ce chiffre de 0,25 % est d’ailleurs explicitement repris par la plateforme.
    Ou s’agit-il de la rémunération issue de prêts de mes titres dont Trade Republic avertit pourtant, lors de l’inscription en ligne, qu’elle ne les pratique pas ?
    En réalité, soyez rassuré, il ne s’agit ni de la rémunération d’un éventuel prêt de titres, ni de frais cachés, qui seraient égaux à 0,25 % et qui seraient prélevés sur chacune des transactions programmées. La commission forfaitaire de 1 € disparaît effectivement et n’est remplacée par aucune commission proportionnelle. Par souci de transparence, Trade Republic indique les revenus qu’il perçoit de ses partenaires à l’occasion de mes achats. Quelle est la nature de ces revenus et sur quels fondements sont-ils justifiés ? Pour les ETF, on conçoit qu’il puisse y avoir partage des frais provenant du TER et donc rétrocession de l’ETF au bénéfice de Trade Republic. Mais pour les actions ? Rassurez-vous, ce ne peut être une fraction des dividendes qui serait prélevée à votre insu. D’après l’aide en ligne, vous percevez bien l’intégralité des dividendes, y compris sur les fractions d’actions. D’ailleurs, les dividendes ne peuvent être connus d’avance. Tout cela demeure donc bien mystérieux.
    Ce que je remarque à l’occasion, c’est l’incohérence de la plateforme qui consiste à additionner, dans le calcul des frais, ce qui est versé par l’épargnant à l’État français (comme la TTF) et ce qui est versé par les partenaires de Trade Republic à ce dernier. Cela n’a aucun sens puisque les débiteurs et les créanciers diffèrent pour chaque catégorie de frais.
    Enfin, et c’est là peut-être le plus important, il y a un point noir dans le fonctionnement du plan d’investissement : c’est le fait que vous ne pouvez pas conserver les titres que vous avez acquis à l’aide d’un plan d’investissement dès lors qu’il est achevé ou interrompu. Cela paraît complètement fou, mais c’est ainsi. A l’issue d’un plan d’investissement, vos titres sont immédiatement et automatiquement vendus par votre courtier au prix du marché (i. e. « au mieux »).
    Réfléchissons dès lors un peu et faisons deux hypothèses :
    – La première hypothèse est que le cours du titre que vous avez acheté a baissé régulièrement pendant la période d’exécution du plan d’investissement. Dans ce cas, vous avez moyenné en baisse, mais dès que le plan d’investissement s’arrête, le système vend automatiquement vos titres au prix du marché. Donc, vous faites automatiquement une moins-value puisque le prix de cession, qui est inférieur au dernier prix d’achat, est, de ce fait, et compte tenu de l’hypothèse ici retenue, inférieur au prix d’achat moyen. Et, si vous ne voulez pas faire de moins-value, il vous faut prolonger indéfiniment votre plan d’investissement. Inquiétant pour une valeur qui baisse continument. Alors qu’avec un achat ponctuel et unique en début de période, vous pouvez vous armer de patience face à la baisse et attendre que le cours du titre remonte. Avec le module « plan d’investissement », ce n’est pas possible.
    – Faisons maintenant l’hypothèse inverse : le titre connaît une hausse régulière de son cours pendant la période d’exécution du plan d’investissement. L’interruption du plan vous met par conséquent en position de réaliser une plus-value pour les raisons symétriques du cas précédent : la vente de vos titres se fait à un cours supérieur de celui de votre dernier achat, lequel est, par hypothèse, supérieur au prix d’achat moyen. Mais cette plus-value sera bien plus faible que si vous aviez effectué votre achat intégralement au tout début de la période en question.
    Donc, si l’on y réfléchit bien, ce système est construit de façon telle que, de deux choses l’une : soit il vous fait réaliser des moins-values ; soit il vous fait réaliser des plus-values très inférieures à la pratique traditionnelle de l’achat ponctuel et unique.
    Et tout cela dans quel but ? Dans le but d’économiser un euro de commissions et aussi pour éviter d’avoir à se donner la peine d’essayer d’évaluer si le titre sur lequel on a jeté son dévolu est bien dans ses plus bas relatifs.
    La paresse et l’ignorance se paient ici très cher.
    – Bien sûr, il existe une troisième hypothèse, probablement la plus fréquemment observée, d’ailleurs : celle d’une fluctuation des cours autour d’une moyenne historique pendant toute la période d’exécution du plan d’investissement. Mais, dans ce cas, rien ne dit que vous aurez la chance, à l’aide de vos versements périodiques, d’acheter systématiquement dans les creux. Au contraire, plus la période d’investissement sera longue, plus la probabilité d’investir en moyenne aux alentours du prix d’équilibre sera élevée, car vous aurez autant de chances d’acheter dans les sommets que dans les creux et vice et versa. En conséquence de quoi, à l’issue du plan, votre plus-value sera proche de zéro.
    Dans tous les cas de figure, on voit bien que la liquidation automatique de votre ligne à l’issue de votre plan rend inefficient votre effort d’investissement étalé au cours du temps puisque votre plus-value sera soit négative, soit faiblement positive.
    3) Enfin, j’ai parcouru la liste des titres négociables sur la plateforme et j’ai été cruellement déçu.
    En effet, beaucoup de titres européens ne sont pas achetables sur leur place d’origine mais sur des places étrangères. Par exemple, Nestlé, Richemont, Crédit suisse, Novartis, etc. ne sont achetables qu’à New York, sous la forme d’ADR, au marché souvent étroit. Il en va de même de certains titres italiens. J’en ai même trouvé un (Amplifon) qui est achetable uniquement à Toronto !
    Le fait qu’ils soient cotés, sur la plateforme, en euros ne doit pas vous tromper.
    Car, pour acheter des ADR à New York ou à Toronto, il y a plus économique en termes de frais que Trade Republic (hors programme d’investissement) : c’est Interactive Brokers, courtier en ligne qui ne prélève, par exemple, qu’un dollar pour changer 100 000 € en dollars US !
    En effet, Trade Republic prélève des frais cachés sur le change. Si vous achetez Nestlé à New York sous la forme d’ADR, votre investissement, pour être libellé en euros sur votre compte, n’en aura pas moins été acheté en dollars US à New York. Or, Trade Republic, qui dit ne pas prélever de commissions de change, pratique en réalité la technique du spread élargi et se rémunère dessus.
    Je cite un passage de l’aide en ligne de Trade Republic (https://support.traderepublic.com/fr-fr/319-Comment-fonctionne-la-conversion-de-devises-) :
    « Pour les conversions monétaires, les cours acheteur et vendeur interbancaires (de devises) sont vérifiés plusieurs fois par jour ouvré pour refléter le marché. Les cours d’achat ou de vente des devises nécessaires à la conversion monétaire sont calculés sur la base de ces cours et en prenant en compte une majoration ou une minoration correspondant aux marges d’achat et de vente figurant dans la liste ci-dessous.
    Le cours d’achat ou de vente des devises calculé en dernier au moment du traitement de la transaction est pris en compte. Ce moment n’est pas concomitant avec la transaction sur titres en elle-même. »
    Trade Republic précise ensuite la marge prélevée pour les différentes devises. Pour le dollar, comme pour le franc suisse, cette marge est de 14 pips (c’est-à-dire, respectivement, 0,0014 USD et 0,0014 CHF), ce qui, au cours actuel de ces deux devises, représente une commission de, respectivement, 0,122 % et 0,139 %. Cela reste raisonnable, mais ce n’est pas non plus tout à fait négligeable. En tout état de cause, cela reste très supérieur à la commission de change prélevée par Pro Real Time – qui agit pour Interactive Brokers – et qui prélève 2,50 € pour 50 000 €, soit un taux de prélèvement égal à 0,005 % et à celle du compte « Tarif dégressif » d’Interactive Brokers, qui est de 1 dollar pour le change de 100 000 €, soit, au cours actuel de l’EUR/USD, 0,87 €, c’est-à-dire 0,00087 % ! Et, sur un investissement de 2 500 €, cela représente des frais d’environ 3,45 € pour les valeurs cotées à Zurich (il y en a une dizaine) et 3,05 € pour les valeurs cotées à New York, à ajouter au 1 € de frais forfaitaires de transaction. Soit, en moyenne, 4,25 € de commissions, à payer lors de l’achat, mais aussi lors de la vente (car il ne semble pas qu’il soit possible de conserver ses devises dans une « poche » dédiée sauf à créer un deuxième compte courant, ce qui est interdit chez Trade Republic). Au total, cela fait 8,50 € et non les 2 € forfaitaires des allers et retours effectués dans la zone euro. Et, pour un investissement de 5 000 €, la commission réelle totale sera de 7,50 € à l’achat, soit 0,10 € de plus que le tarif de la plupart des courtiers établis en France (par exemple, Binck Bank ou Saxo Banque ou encore Bourse Direct). Dans ces conditions, je ne vois pas tellement l’intérêt d’ouvrir un compte chez Trade Republic pour acheter des valeurs cotées à New York.
    On ne peut donc pas dire qu’il n’y a pas de commission de change chez Trade Republic. Tous les courtiers en ligne sont obligés de prélever une commission de change et la commission prélevée par Interactive Brokers apparaît en définitive beaucoup moins élevée que celle, cachée, prélevée par Trade Republic sous la forme d’une marge élargie par rapport au spread du marché des changes.
    On peut même dire que Trade Republic, grâce à ces commissions de change cachées, multiplie environ par 4 (pour un cours de l’EUR/USD d’environ 1,1480 USD et pour les valeurs cotées à New York) la faible rémunération (1 €) qu’il prétend prélever sur chaque transaction d’environ 2 500 €, et par 7,5 pour une transaction de 5 000 € !
    Et il y a plus : le calcul des frais cachés que je viens de faire constitue un minimum. Car, en réalité, n’oubliez pas les termes de Trade Republic :
    « Le cours d’achat ou de vente des devises calculé en dernier au moment du traitement de la transaction est pris en compte. Ce moment n’est pas concomitant avec la transaction sur titres en elle-même ».
    Ce qui signifie que Trade Republic ne prend pas le cours du change du moment où a lieu la transaction, mais un cours arbitraire censé « refléter le marché » du jour (ce qu’il appelle pudiquement le « moment du traitement de la transaction », c’est-à-dire, vraisemblablement, le soir après la clôture) au cours duquel a eu lieu la transaction.
    Donc, spread élargi et non concomitant à la transaction. Cela laisse des marges de manœuvre indéniables à votre courtier pour augmenter ses frais à vos dépens. Ces marges supplémentaires sont fondées sur à la fois sur l’évolution des cours de l’EUR/USD pendant la journée au cours de laquelle la transaction a eu lieu et sur l’élargissement artificiel du spread (14 pips pour le dollar et pour le franc suisse).
    Bref, l’achat d’un titre coté à New York pour un montant total de 5 000 € risque de coûter plus cher (7,50 € ou davantage) que chez Bourse Direct, Boursorama, Binck Bank ou Saxo Banque (8,50 € pour le premier, 8,50 $, soit 7,40 € pour les deux suivants). Est-ce dès lors vraiment intéressant de passer par Trade Republic ?
    Quant à acheter à travers les fameux plans d’investissement, l’absence de la commission forfaitaire d’un euro (à l’achat seulement) ne vous empêchera pas de payer plein pot ces commissions de change cachées, soit, dans notre exemple, probablement plus de 6,50 € pour 5 000 €, même s’il s’agit d’une valeur cotée en euro sur Euronext, mais achetable seulement à New York en dollars US sur le site de Trade Republic…
    En fait, tout se passe, semble-t-il, comme si chaque transaction effectuée en dehors de la zone euro donnait lieu, au bénéfice de Trade Republic, à un profit d’arbitragiste réalisé sur le Forex, et ce, même s’il s’agit d’une valeur de la zone euro. La seule condition est que la transaction ait lieu en dehors de la zone euro. Trade Republic se rémunère (il lui faut bien des sources de revenus, c’est normal) avec ces frais cachés et avec les rétrocessions qu’il a obtenu de ses partenaires.
    Conclusion : Trade Republic ne me paraît intéressant que pour les valeurs allemandes, achetées, elles, en Allemagne et en euros (donc sans commissions cachées de change) et aussi un peu pour les valeurs néerlandaises (mais celles-ci sont trop peu nombreuses), belges (même remarque), espagnoles et italiennes, à condition de ne pas les acheter à New York ou à Toronto. Et ce, sous réserve que des commissions cachées ne soient pas prélevées, sous forme de spreads élargis, lors de l’application de plans d’investissement.
    Il vous faut oublier les places situées en dehors de la zone euro : Suisse, Royaume-Uni, États-Unis et Canada. Pour ces places, Interactive Brokers est préférable.
    [NB : Trade Republic a cependant un avantage sur Interactive Brokers : il semble être relié au fisc français. Vous n’aurez donc pas, normalement, d’après ce que je crois avoir compris, à remplir la déclaration n° 2047 chaque année de manière à échapper à la double imposition (à vérifier cependant, car tout dépend comment l’IFU sera rédigé : s’il est rédigé comme le fait Degiro, la déclaration n° 2047 devra être remplie). Et vous n’aurez pas, non plus, à remplir chaque mois la déclaration n° 2778 et à envoyer un chèque au Trésor public – au titre du précompte de 30 % – dès lors que vous aurez perçu des dividendes pendant le mois écoulé. Tout cela sera fait automatiquement par Trade Republic (à vérifier là aussi dans la pratique). Seule la déclaration n° 3916 (déclaration d’un compte à l’étranger) devra être remplie lors de votre déclaration d’impôts de l’année suivant celle au cours de laquelle vous aurez ouvert un compte. Mais Bourse Direct, Saxo Banque et Binck Bank sont, eux aussi reliés au fisc français et, pour eux, vous n’avez pas de déclaration n° 3916 à remplir, ni, bien sûr, de déclarations n° 2047 et 2778].
    Nous avons vu que les courtiers établis en France (par exemple, Bourse Direct, filiale du Crédit agricole, ou Saxo Banque ou encore Binck Bank) n’étaient que deux fois plus chers, quand on avait tout additionné, pour les actions suisses et les actions américaines, pour une transaction de 2 500 € et légèrement moins chers (sous réserve d’un cours du change déterminé) que Trade Republic pour une transaction supérieure ou égale à 5000€.
    Pour les valeurs françaises, c’est Degiro le courtier le moins cher : 0,50 € tout compris quel que soit le montant de la transaction.
    Pour les ETF, là aussi, c’est Degiro le moins cher : 0 € de commission, tout simplement !
    [Attention, Degiro est un courtier étranger, comme Interactive Brokers. Le traitement fiscal est donc compliqué (cf. plus haut) même si Degiro paie, contrairement à Interactive Brokers, le précompte aux autorités fiscales du pays qui accueille le siège social des entreprises cotées dont vous avez reçu des dividendes. Une astuce est de ne posséder, sur votre compte Degiro, que des ETF à capitalisation : pas de dividendes à déclarer (notamment dans le cadre de la récupération d’impôt en vue d’éviter la double imposition) et pas de frais de transaction ! Le paradis des investisseurs, en quelque sorte… En tout état de cause, Trade Republic semble préférable à Degiro en ce qui concerne la commodité du traitement fiscal de votre dossier].
    Quant aux places asiatiques, je n’ai pas étudié la question, mais il est probable que les remarques que j’ai faites à propos des États-Unis soient encore plus valables en ce qui les concerne. Cela étant, le site de Trade Republic donne la faculté d’investir à moindres frais en actions au Japon et en Chine, à Singapour et à Hong Kong, et même en Australie, ce qui est vraiment rare dans l’ensemble des courtiers en ligne disponibles en langue française. Cela étant, personnellement, je préfère passer par les OPCVM et les ETF pour toute la zone Pacifique et les pays émergents. En matière d’investissement, la simplicité est souvent hautement préférable aux usines à gaz.
    Un dernier point : je trouve le site Web de Trade Republic déplorable. Il est sommaire, mal conçu et peu convivial. Il est loin d’inspirer la confiance qu’un investisseur est en droit d’attendre d’un courtier en ligne. De plus, dès que l’on actionne un module (par exemple, le module d’aide), on risque d’être déconnecté lorsqu’on veut revenir à la page « Portefeuille » (même après être entré sur son compte moins d’une minute auparavant !) et il faut recommencer la procédure de double authentification. C’est très lassant, pas du tout opérationnel, archaïque, mal conçu, bref nullissime.
    Quant à l’application mobile, je me refuse à faire de l’investissement en Bourse sur une application aussi légère. Peut-être suis-je trop vieux, Trade Republic ayant été créé par des jeunes et conçu pour les jeunes générations, accrocs à leur téléphone portable et adeptes du « click and buy » ? Autre génération, autres mœurs, tout cela est normal et constant dans l’histoire de l’humanité.
    Au final, vous aurez compris que j’ai une bien mauvaise opinion de ce courtier et que je ne conseille pas d’y ouvrir un compte sauf, peut-être, si l’on souhaite investir à moindres frais en titres vifs en Allemagne (et, accessoirement, aux Pays-Bas, en Belgique, en Espagne et en Italie). Dans ce cas, la tarification de Trade Republic est imbattable par rapport à la concurrence, y compris vis-à-vis de Degiro et de sa toute récente nouvelle tarification, et vis-à-vis aussi d’Interactive Brokers, surtout à l’aide du module d’investissement programmé dont je conteste par ailleurs la rentabilité finale.
    Voilà, j’espère vous avoir fait prendre conscience des quatre points principaux de ce long message :
    – Il existe des commissions de change cachées par le biais de spread élargi déconnecté de surcroît des conditions du marché au moment de la transaction (d’où des frais supplémentaires cachés lors des transactions en dehors de la zone euro).
    – Quand on prend en compte ces frais cachés, Trade Republic est plus cher, pour des transactions supérieures ou égales à 5 000 € sur les marchés d’Amérique du Nord, que ses concurrents, établis en France et reliés au fisc français, sauf dans le cadre de son module d’investissement programmé où il est moins cher d’un euro à chaque achat périodique.
    – Trade Republic est en définitive nettement plus cher que Degiro pour les valeurs françaises et les ETF (même pour des petits montants) sauf à travers les plans d’investissement où il est gratuit (hors prise en compte d’un éventuel spread élargi qui existerait peut-être lors des acquisitions périodiques).
    – L’interruption ou l’achèvement d’un plan d’investissement implique sa liquidation immédiate et automatique, d’où la quasi-certitude de réaliser soit des moins-values, soit des plus-values beaucoup plus faibles qu’elles ne l’auraient été par la méthode traditionnelle de l’achat unique suivi de la vente de la position.
    C’est à chacun de se faire son opinion, bien sûr, mais, pour ma part, ces quatre points sont rédhibitoires. Là encore, je pense qu’une personne très jeune et qui ne dispose d’aucun capital, mais seulement d’un revenu appelé à croître, peut être intéressé par la logique financière du plan d’investissement imaginé par les fondateurs de Trade Republic. Mais, si l’on possède déjà un capital que l’on souhaite faire fructifier, je pense que ce plan n’est pas l’instrument adéquat.
    Un détail, enfin, aurait dû appeler mon attention et me faire penser qu’il y avait un « loup » : l’absence de compte de démonstration chez Trade Republic. Lorsqu’on n’a rien à cacher, on prévoit des comptes de démonstration.
    Je vous souhaite bonne chance pour vos investissements.
    Bien cordialement.

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    • Bonjour Pierre, merci pour votre avis très très intéressant ! J’ai une question additionnelle qui relève plus de la culture générale mais qui concerne TR. Et je n’arrive pas à trouver une réponse fiable sur le net.

      La question là voici : Pour une action de la même entreprise américaine, est-il préférable d’acheter l’action sur le marché US ou sur une bourse Européenne ? Exemple avec l’action Tesla (c’est juste pour l’exemple) qui est présente au Nasdaq et sur Xetra. Les cours de bourse sont à peu près similaires mais les croissances ne sont pas exactement les mêmes. Sont-elles vraiement « équivalente » ? Je comprends sur le sujet qu’il y a des taux de changes mais j’aimerais avoir votre avis sur le sujet. N’hésitez pas à me renvoyer sur un article spécifique s’il en existe un sur le net 😉

      Car TR par exemple ne propose que l’action à Franckfort (https://www.google.com/finance/quote/TL0:ETR) et non celle aux US (https://www.google.com/finance/quote/TSLA:NASDAQ?window=1Y). Contrairement à T212 qui propose le Nasdaq uniquement par exemple.

      Faut-il alors privilégier un acteur qui propose toutes les actions possibles comme Bourse Direct ou Boursorma (ou d’autres certainement).

      Par ailleurs et pour info, j’ai ouvert récemment un PEA chez Boursorama et je souhaite le migrer rapidement chez un autre courtier car les frais de 0,22% indiqués au moment de la souscription concernaient uniquement le CTO et non le PEA => J’ai vu ça suite à votre vidéo @Bertrand. De ce fait et au regard de votre message @Pierre et de la vidéo, j’ai l’impression que Bourse Direct est un bon compromis entre frais assez bas (PEA et CTO) et facilité fiscale. Qu’en pensez-vous ?

      Désolé pour les multiples questions mais les sujets sont intriqués et néanmoins passionnants 😉

      Encore bravo pour votre précédent message.

      Cordialement,

      Florent

      Répondre
  17. Bonjour,
    En cas d’achat-vente d’une même action en quantité équivalente dans la journée, la TTF n’est pas due.
    Exemple : j’achète 100 LVHM que je revends en totalité le jour même.
    Pouvez-vous me confirmer que Trade Republic respecte bien cette formalité ?
    Cordialement,
    Dominique

    Répondre
  18. La TTF sur les actions ayant leur siège social situé en France et de capitalisation supérieure à 1 milliard d’euros n’est pas perçue par votre courtier, mais par le Trésor public français. En conséquence, tout courtier est contraint de répercuter la règle que vous rappelez dans votre question. Si Trade Republic (ou Degiro, qui est deux fois moins cher quant au courtage sur les actions françaises : 0,50 € par transaction au lieu de 1 €) ne respectait pas cette règle, vous seriez en droit de lui réclamer réparation. Mais il n’y a guère de doute que votre courtier, quel qu’il soit, respectera la réglementation. Quel serait son intérêt à ne pas le faire alors que l’argent prélevé irait de toute façon au Trésor public ? Être plus cher que ses concurrents ? Cela n’aurait aucun sens !

    Répondre
  19. Merci pour votre réponse, Pierre.
    En regardant le détail des facturations faites aujourd’hui, Trade Republic m’a effectivement facturé la TTF pour l’achat de 100 actions Total revendues le jour même …
    A voir si demain cette « erreur » sera rectifiée …

    Répondre
    • Bonjour Dominique, merci pour cette information. Effectivement, je vous confirme que les opérations débouclées en « intraday », c’est-à-dire un achat et une vente réalisés sur le même titre, sur la même quantité et le même jour de règlement/livraison, ne sont pas assujetties à la taxe sur les transactions financières. Donc, Trade Republic devrait vous la rembourser, en tout cas si l’achat/vente a été réalisé sur la même quantité d’actions.

      Répondre
      • Bonjour Bertrand,
        Merci pour votre réponse : je leur ai adressé un message en espérant que cela sera rectifié rapidement.
        J’ai vendu 100 actions Total puis j’en ai rachetées 50 + 25 + 25 soit 100, en intraday.
        J’espère qu’ils me rembourseront rapidement et qu’ils prendront en compte cette « situation » pour les opérations à venir …

        Répondre
  20. Si ce prélèvement était maintenu dans les jours prochains, il vous faudrait immédiatement contacter le support de Trade Republic pour en exiger le remboursement. C’est impératif. Ils doivent le faire. Tenez-nous au courant. C’est un point important que celui que vous avez soulevé.
    Si vous n’obteniez pas satisfaction, ce serait un cinquième point négatif à leur détriment qui viendrait s’ajouter aux quatre autre points que j’ai soulevés dans mon message.

    Répondre
  21. Trade Republic s’avère très opaque en terme de frais ; j’achète hier du Total à 41€25 qui s’avère simultanément à 41€135 sur DEGIRO et au final qui me coute 41€345….idem sur les taux de change, la devise USD pour 157$28 détenu sur mon compte USD DEGIRO il vaut 141€22….sur trade republik il vaut 139€42…Bref il n’ y a pas de compte USD sur trade republik, c’est eux qui font leur petite tambouille euro/USD….et au final se gavent de frais notamment sur l’achat d’actions étrangères…car tout est en euro…

    Répondre
  22. Bonjour Franck,
    Si vous avez passé un ordre à cours limité, il a été exécuté au prix que vous aviez fixé, sinon, pour un prix « au marché » votre ordre est exécuté immédiatement à n’importe quel prix …

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  23. J’ai passé plusieurs ordres facturés chacun 1 euro mais je ne comprends pas pourquoi ces 1,50€ de frais d’incitation de tiers, en sus, figurent sur la fiche d’information qui apparaît lorsque l’on valide un ordre … mystère !!

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  24. Bonjour,
    Voilà la réponse de Trade Republic concernant la facturation de la TTF :

    « Bonjour Dominique,

    Je vous remercie pour votre message concernant la TTF.

    L’exemption de la TTF s’applique sur les opérations en intraday (achat suivi d’une vente dans la même journée) .

    Or, après vérification, je constate que vous avez vendu 100 actions Total le 29 novembre que vous aviez achetées à une date antérieure, puis racheté 2h après la vente 100 autres actions Total qui n’ont ensuite pas été revendues.

    Comme les 100 actions Total ont été revendues avant l’achat, l’exemption ne s’applique pas dans votre cas.

    Je vous remercie pour votre compréhension.

    Je reste à votre disposition pour tout re complémentaire et vous souhaite une très bonne journée.

    Cordialement, »

    Qu’en pensez-vous ?
    Je n’ai jamais eu ce problème avec Ing Direct : ce qui compte c’est le « cumul » achat-vente effectué intraday et non pas la « chronologie » de l’aller-retour …

    Répondre
  25. Bonjour Pierre,
    A compter du 20 décembre, Degiro change sa tarification : les ordres seront gratuits pour l’achat et la vente d’actions françaises par exemple …

    Répondre
  26. Bonjour,
    Après avoir nié toute erreur, Trade Republic a finalement rectifié la facturation de la TTF qui n’était pas due.
    Je viens de constater que mon compte avait été régularisé et que la somme indûment facturée m’a été remboursée.
    J’espère que cette erreur ne se renouvellera pas !

    Répondre
  27. Voilà la réponse que Trade Republic vient de m’adresser après avoir procéder au remboursement de la TTF indûment facturée :

    « Chère Dominique,

    Je vous remercie pour votre patience.

    Nous avons eu un retour de notre partenaire de règlement HSBC quoi nous a indiqué vous avoir automatiquement remboursé le trop payé relatif à la TTF car en effet, cette dernière ne s’appliquait pas dans votre cas.

    Je vous prie de m’excuser pour l’information erronée communiquée lors de mon précédent email.

    Je reste à votre disposition pour toute question et vous souhaite une très bonne soirée !

    Cordialement »

    Répondre
  28. Dominique,
    1) En ce qui concerne les « frais d’incitation de tiers », j’en parle dans mon très long témoignage du 25/11/2021.
    Ce sont des rétrocessions de commissions payées par des tiers à Trade Republic. Ce n’est pas vous qui les payez. En toute logique, vous ne devez pas les retrouver en débit sur votre compte espèces.
    2) En ce qui concerne les frais prélevés par Degiro, ils sont égaux à 0,50 € sur les actions françaises. Ils sont donc deux fois moins chers que ceux prélevés par Trade Republic. Là encore, j’en parle à de nombreuses reprises dans mon message du 25/11/2021 que vous trouverez plus haut.
    3) Je rappelle aussi l’avantage de Trade Republic sur Degiro : celui d’être « relié » au fisc français et donc de vous éviter de devoir gérer vous-même le délicat problème des dividendes (récupération de la double imposition au moment de la déclaration de revenus et précompte mensuel au cours de l’année de perception).
    4) Je vous confirme, au final, mes réticences sur Trade Republic pour les quatre raisons que j’ai évoquées dans mon message du 25/11/2021.

    Répondre
  29. Dominique,
    En ce qui concerne les commissions sur actions françaises chez Degiro, je voudrais préciser quelque chose que vous n’avez pas compris.
    1) Depuis une semaine, les commissions sur actions françaises sont réduites à néant.
    2) A compter du 18 décembre 2021, une commission fixe de participation aux frais d’accès au marché Euronext-Paris sera exigée. Elle est fixée à 0,50 €. Elle doit être comparée avec la commission fixe de 1 € prélevée par Trade Republic.
    Bonne chance pour vos investissements !

    Répondre
  30. Bonjour Franck,
    Ce que vous dites confirme ce que j’explique dans mon message du 25/11/2021 : Trade Republic se rémunère sur les écarts entre la cotation sur le marché des changes et sa propre évaluation du cours du change au cours de la journée où la transaction a eu lieu. Il se rémunère aussi sur des écarts, clairement assumés (et annoncés comme tels) dans son contrat, entre le cours des devises et leur cours, la marge supplémentaire étant fixée par eux à 14 pips sur le franc suisse et sur le dollar US. Relisez mon message du 25/11/2021 dans lequel je détaille les mécanismes de cette pratique et leurs conséquences sur le coût réel des commissions qui sont prélevées.
    Votre témoignage est cependant intéressant car il tend à démontrer qu’en sus de ces coûts cachés sur les valeurs cotées en devises étrangères, Trade Republic se rémunère aussi sur le spread de la cotation en euros des actions sur Euronext.

    Répondre
  31. Merci pour cette précision, Pierre.
    En comparant la tarification actuelle et celle à compter du 18 décembre, je ne l’avais pas interprété ainsi.
    Votre message du 25 novembre est très bien argumenté et détaillé.

    Répondre
  32. Bonjour,
    J’ai « testé » un achat d’actions Tesla et je suis très étonnée des frais de courtage : 1 euro, c’est dérisoire comparé à ce que me facture ING !
    Petite différence, les actions américaines sont cotées en euros mais j’ai vérifié, il n’y a pas d’erreurs : j’ai passé un ordre à cours limité et je suis très satisfaite du prix obtenu, inférieur à mon ordre d’achat.
    Reste à voir lors de la revente …

    Répondre
  33. Bonjour,
    Je souhaite transférer mon PEA vers un courtier moins cher que ING : que me conseillez-vous sachant que Trade Republic ne propose pas de PEA ?
    Merci pour vos conseils !

    Répondre
  34. Bonjour Bertrand,
    Est-il possible de transférer des titres achetés chez Trade Republic vers un compte titres détenu chez une banque traditionnelle ? Je m’explique, ouvrir un compte-titres chez TR pour profiter d’acheter des actions américaines à 1 euros au lieu de 30-40 euros dans une banque traditionnelle. Par la suite transférer les actions achetés sur TR vers un compte-titres d’une banque traditionnelle.
    Je vous remercie par avance pour votre réponse !

    Répondre
    • Bonjour, normalement, il est effectivement possible de transférer des titres d’un compte-titres d’un établissement vers un autre établissement. Je pense que Trade Republic doit le permettre (même si je n’en suis pas sûr, il faudrait leur demander). Néanmoins, je ne vois pas l’intérêt d’ouvrir un compte chez un courtier comme Trade Republic pour faire une seule opération d’achat. Le but d’avoir un courtier est de gérer son portefeuille, et donc de pouvoir effectuer plusieurs opérations d’achat/vente dans les meilleures conditions.

      Répondre
  35. Bonsoir Valentin,
    Si vous voulez gérer un portefeuille composé de valeurs cotées à New York, il ne faut pas aller chez Trade Republic, et ce, pour la raison suivante : Trade Republic ne conserve pas les dollars sur les comptes de ses clients, mais les change immédiatement en euros (aux frais prohibitifs indiqués dans mon message du 25/11/2021 ci-dessus). Donc, à chaque arbitrage, vous aurez, aussi bien à l’achat qu’à la vente, à payer des commissions de change que je considère, pour ma part, comme peu compétitives.
    Je vous conseille plutôt Interactive Brokers, soit directement, soit en passant par la plateforme de trading ProRealTime. L’intérêt de cette dernière est que vous aurez un interlocuteur francophone pour régler toutes les questions administratives (et elles sont nombreuses !) hormis les questions fiscales qui demeureront de votre propre responsabilité.
    Les frais seront, au total, moins élevés sur ces deux plateformes que chez Trade Republic.
    Le prix à payer sera de gérer par vous-mêmes les questions fiscales afférentes à la perception des dividendes : précompte mensuel au cours de l’année de perception et récupération en vue d’éviter la double imposition l’année suivante, lors de la déclaration de revenus.
    Ces deux aspects de votre gestion ne sont pas à négliger et elles sont complexes.
    Si j’avais un conseil à vous donner, ce serait plutôt de passer par les trois trackers (ETF) suivants, négociables en Europe, soit sur Euronext, soit sur le Xetra :
    – ISHARES CORE S&P 500 UCITS ETF (Code ISIN : IE00B5BMR087)
    – VANGUARD S&P 500 UCITS ETF (Code ISIN : IE00B3XXRP09)
    – XTRACKERS MSCI WORLD INFORMATION TECHNOLOGY UCITS ETF (Code ISIN : IE00BM67HT60)
    Vos performances seront statistiquement supérieures et vos ennuis, réduits à néant. En plus, votre temps libre augmentera considérablement. Si vous voulez travailler plus pour gagner moins, ouvrez un compte en dollars dans l’un des deux établissements que je viens de vous indiquer. Mais si vous préférez travailler (beaucoup) moins pour gagner (beaucoup) plus, contentez-vous des trois ETF que je viens de vous indiquer. Vous ne le regretterez pas.
    D’ailleurs, pour vous en persuader, étudiez les performances de ces trois ETF depuis le début de l’année, depuis 1 an, depuis 3 ans, depuis 5 ans et depuis 10 ans, et comparez avec ce que vous auriez pu faire, en examinant les choses avec toute l’honnêteté intellectuelle requise, par votre propre gestion.
    Bonne chance pour vos investissements !

    Répondre
  36. Merci beaucoup Pierre pour votre avis très éclairant !
    Mon poste précédent n’était peut-être pas clair : mon objectif est d’essayer d’acheter des actions américaines à prix bas pour pouvoir les transférer sur mon compte titres principal (centraliser mes actions américaines à dividende mensuel dans mon compte titres principal de ma banque de détail à laquelle je tiens, paradoxalement), rien que ça, et, ni plus ni moins. C’est pour cela que j’ai pensé à Trade Républic, mais cela ne me fait plus rêver !
    Merci Pierre pour avoir éclaire ma Lanterne.
    Et merci à Bertrand pour son site Revenusetdvidendes, car c’est en parti grâce à lui que l’on échange de ça.

    Répondre
  37. Bonjour Bertrand,

    J’ai voulu me créer un compte trade republic mais la vérification de mon compte prend beaucoup beaucoup de temps. De fait, le temps de finaliser mes informations le lien pour vérifier mon adresse mail à expirer et depuis je suis en attente sur l’application.

    J’ai déjà envoyé un mail directement a trade republic mais je suis pas confiant.

    Pourriez-vous m’aider svp ?

    Merci d’avance

    Matthieu

    Répondre
    • Bonjour Matthieu, je vous remercie de votre retour. Je suis néanmoins étonné de ce délai, car, dans mon cas, ce fut très rapide. Et clairement, l’ouverture d’un compte chez Trade Republic est l’ouverture la plus rapide que j’ai pu constaté par rapport à d’autres courtiers. Après, concernant votre problème, le mieux est de contacter le courtier dans l’application (ce que vous avez fait, me semble-t-il). D’après mon expérience, le Service Client est plutôt efficace, et j’ai toujours reçu une réponse dans les 24 heures après mes demandes. En tout cas, il serait intéressant que vous nous partagiez votre expérience suite à votre demande.

      Répondre
  38. Bonjour Valentin,
    Je comprends mieux votre problématique mais une question me vient à l’esprit : les dividendes que vous allez percevoir en provenance de vos actions américaines seront libellés en dollars US.
    Donc, pour que votre stratégie soit rentable, il faut impérativement que trois conditions soient remplies simultanément :
    1) Aucun droit de garde ne doit être perçu par votre banque, sinon votre rendement sera rogné considérablement par rapport à ce qu’ils auraient été chez l’un des courtiers que je vous recommandais. Mais cette observation vaut également pour les dividendes émis par des sociétés cotées en euros.
    2) Votre banque doit vous permettre de percevoir des dividendes en dollars et accepter de vous les conserver sur un compte (ou une « poche » de votre compte) en dollars.
    3) Le rendement de vos actions américaines doit être supérieur au rendement des actions françaises que vous auriez pu acquérir à la place. En effet, vous allez devoir avancer le paiement des impôts à la source en France (pays de résidence) et aux États-Unis (pays d’émission). Certes, vous serez amené à récupérer en N+1 ce que vous aurez payé en N au fisc américain, mais j’appelle votre attention sur le fait que cette récupération n’est jamais totale du fait de la loi fiscale française. Donc, sur un dividende de 10 dollars, vous paierez 6 dollars d’impôt à la source et vous récupérerez, disons, 2,5 dollars. Au total, vous aurez perçu, après impôts, 6,5 dollars. Comme votre banque vous prélèvera des commissions de change non négligeables, votre rémunération finale sera d’environ 6 dollars libellés en euros. Et si l’euro montait face au dollar pendant toute cette période de détention de titres américains, vous perdriez, en sus, sur le change.
    Moi aussi, j’achète des actions à haut rendement, mais je les achète sur le marché parisien, tout simplement et chez un courtier français, le même que celui de Bertrand d’après ce que j’ai compris. Je n’ai donc aucun souci administratif d’ordre fiscal puisque tout est traité par mon courtier et qu’il me fournit chaque année un IFU en bonne et due forme et je perçois néanmoins des revenus élevés après impôt. Et le tout en payant des commissions modestes puisque les achats se font sur Euronext.
    Actuellement, le rendement des actions que je détiens sur ce compte varie entre 5 et 8 %, ce qui me paraît très bien par rapport au rendement moyen des sociétés américaines. Et si vous avez en tête des sociétés foncières américaines (qui peuvent, je crois, rapporter jusqu’à 10 % par an ou davantage), pourquoi ne pas passer par un OPCVM ou par un ETF, tous deux spécialisés dans cette classe d’actifs et cette zone géographique, mais libellés en euros et cotés à Paris ?

    Répondre
  39. Bonjour à tous je suis totalement débutant dans ce domaine et j’aurais besoin d’information au niveau de leur offre de parrainage. Est ce qu’il peuvent me réclamer l’argent qu’il offre à chaque parrainage ?

    Répondre
    • Bonjour, l’argent que vous avez reçu suite au parrainage est crédité sur votre compte. Il me semble que vous devez l’investir. Mais cet argent vous appartient désormais et ne vous sera pas repris.

      Répondre
  40. Bonjour, cela fait maintenant 48h que j’ai fais un virement de mon compte bancaire vers trade republic. Je n’ai toujours absolument rien. Est-ce normal ? Ou dois-je m’inquiéter ?

    Répondre
    • Bonjour, les banques appliquent un délai entre le moment où vous effectuez votre virement et le moment où celui-ci arrive sur votre compte de courtier. On parle de 48h mais en jours ouvrés ! Ce qui signifie que le délai est plus long en prenant en compte les week-end. Dans ce cadre, il faut attendre quelques jours. Un virement effectué un vendredi ne devrait pas être visible sur votre compte avant le mardi suivant. En tout cas, Trade Republic n’est pas responsable de ce délai, mais votre banque.

      Répondre
  41. RECTIFICATIF IMPORTANT
    Dans mon message du 25 novembre dernier, j’expliquais que le plan d’investissement proposé par Trade Republic souffrait d’un défaut majeur (et je démontrais en quoi ce défaut était majeur) : celui d’obliger l’épargnant à vendre ses titres à l’issue d’un plan d’investissement, que ce dernier fût interrompu par l’épargnant ou qu’il advînt à échéance.
    En réalité, mon développement sur ce sujet était fondée sur une réponse que Trade Republic avait faite à l’une de mes questions.
    Or, il se trouve que cette réponse était erronée et que l’employé de Trade Republic qui m’avait répondu s’était trompé.
    En réalité,il semble bien qu’ à l’issue d’un plan d’investissement, l’épargnant demeure propriétaire des titres et fractions de tires acquis et peut les conserver autant de temps qu’il le souhaite.
    Le reste de mon commentaire du 25 novembre demeure évidemment valable.

    Répondre
    • Bonjour Pierre,
      Les employés de Trade Republic ne sont pas suffisamment formés semble-t-il …
      Pour preuve, celle qui m’avait répondu au sujet de la TTF.

      Répondre
  42. Bonjour Bertrand,
    J’ai effectué plusieurs virements vers mon compte détenu chez Trade Republic, et les fonds ont été crédités le jour même : virement demandé avant 11 heures à ma banque et reçu dans l’après-midi sur Trade Republic, que demander de plus ?
    Merci encore pour vos conseils !

    Répondre
  43. Bonjour,
    Alors que je n’ai effectué aucun nouvel achat, le PRU de deux de mes actions a baissé.
    Est-ce normal ?
    Ce nouveau PRU ne correspond plus à mes calculs !
    J’ai envoyé un message à Trade Republic qui m’a fait une « leçon » sur le mode de calcul du PRU !
    Je ne suis pas débutante en bourse ni en maths ……
    Merci de me dire si vous avez rencontré le même problème.
    Belle journée,
    Dominique

    Répondre
  44. Bonjour,
    Je souhaite créer un compte TR mais on me dit qu’il est nécessaire d’être imposable. Or, ce n’est pas mon cas. Ma question est simple : Qu’est ce que je risque à en créer un malgré tout !
    Si j’indique être imposable, il m’est aussitôt précisé que je devrais fournir un numéro fiscal dans les 90 jours après mon inscription. Si je fournis le mien, ont ils la possibilité de vérifier si je suis imposable ou non ?

    En vous remerciant par avance pour vos réponses,

    Cordialement

    Répondre
    • Bonjour Hugo, pour répondre à votre question, vous n’avez pas besoin d’être imposable pour ouvrir un compte Trade Republic. Par contre, vous devez être résident fiscal français et c’est pour vérifier ce point que Trade Republic vous demande votre numéro fiscal. Par contre, un petit conseil : si vous n’êtes pas imposable, Trade Republic est clairement un mauvais choix pour vous pour des raisons liés à la perception de la fiscalité chez Trade Republic.

      Répondre
  45. Merci Bertrand pour votre réponse claire et précise !
    Pourtant lors de la création de mon compte il m’est demandé de cocher une case indiquant « je suis imposable fiscalement en France ». Si je ne la coche pas, je ne peux passer à l’étape suivante et il est indiqué « il faut être imposable pour pouvoir créer un compte TR ». Peut-être est-ce nouveau ?
    Je commence tout juste à m’intéresser à l’investissement et je pensais Trade Republic être une bonne plateforme pour un débutant comme moi.. Pouvez-vous m’en dire plus sur la perception de la fiscalité ?

    Bien à vous,

    Hugo

    Répondre
  46. En ce moment, Trade republic offre une action gratuite aléatoire entre 10€ et 200€. Pour en profiter, il suffit de s’inscrire en validant ses documents et déposer 50€ puis acheter une action d’1€ minimum. L’action gratuite est crédité le jour ouvré suivant. Pour en profiter, mon lien de parrainage : https://ref.trade.re/3c5qgpfh. (ou code : 3c5qgpfh)

    Répondre
  47. Bonjour
    À propos de l’investissement programmé, l’investissement minimum est de 10 euros.
    Mais y’a-y-il un minimum PAR ACTION? Par exemple, si j’investis 10€ /mois, puis-je acheter 5 actions à 2 euros?
    Merci beaucoup de votre réponse

    Répondre
    • Bonjour, non il n’y a pas de minimum d’actions à acheter dans le cadre de l’investissement programmé. D’ailleurs, si vous n’avez pas assez d’argent pour acheter un nombre entier d’actions ou d’ETFs, Trade Republic achètera des parts d’actions ou d’ETFs. L’achat de parts (ou fractions) d’actions/ETFs n’est d’ailleurs possible que dans ce cadre de l’investissement programmé.

      Répondre
  48. Bonne résolution du mois janvier pour ma part, investir.
    Je cherchais une solution pour commencer petit, j’ai donc décider de programmer 10€ par mois. A voir si je m’y tiens.

    Vous pouvez utiliser mon lien de parrainage pour faire de meme : https://ref.trade.re/3c5qgpfh.
    Une action offerte d’une valeur maximale de 200 € pour vous et votre ami.

    Répondre
  49. Bonjour à tous , par précaution, faut il ouvrir un autre compte bancaire dans une banque différente quand on se lance dans la bourse , ou alors est-ce qu on peut se servir de son propre compte chèques

    Répondre
    • Bonjour, pour investir en bourse, vous devez ouvrir un compte chez un « courtier ». C’est donc une entreprise différente d’une « banque ». Vous ne pouvez donc pas utiliser votre compte bancaire pour investir en bourse.

      Répondre
  50. Bénéficiez d’une action à hauteur de 200€ grâce à mon lien d’affiliation 😉
    La marche à suivre est simple, copier coller ce lien : https://ref.trade.re/3c5qgpfh ou insérer 3c5qgpfh dans le code d’affiliation lors de votre inscription.

    Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas 😉

    Répondre
  51. Retour sur Trade Republic

    Finalement, je n’ai pas clôturé mon compte Trade Republic et j’ai procédé à des investissements dans la zone euro.
    J’ai été exécuté légèrement au-dessous du cours coté sur le marché réglementé correspondant, mais, grande déconvenue, les titres que je possède sont dorénavant fortement sous-cotés par rapport à la cote officielle.

    Par souci de confidentialité, je ne citerai ni les titres concernés, ni leur cours, mais seulement l’écart en pourcentage entre la valorisation des lignes composant mon portefeuille et celle qui découlerait d’une valorisation aux cours du marché vendredi soir à la clôture :

    Titre A – 2,55%
    Titre B – 1,11%
    Titre C – 4,21%
    Titre D – 1,77%
    Titre E – 2,11%
    Titre F – 3,28%
    Titre G – 1,96%
    Titre H – 2,99%
    Titre I – 1,94%
    Titre J – 4,47%

    Ces pourcentages sont calculés de la manière suivante :

    (Valorisation de mes lignes par Trade Republic / Valorisation de mes lignes par le marché réglementé officiel) – 1.

    1 € de commissions, c’est entendu, mais, respectivement, en sus :

    2,55%
    1,11%
    4,21%
    1,77%
    2,11%
    3,28%
    1,96%
    2,99%
    1,94%
    4,47%
    de coûts supplémentaires en cas de revente !

    Cela s’appelle un spread (très) élargi.

    C’est ainsi que Trade Republic se rémunère et rémunère ses intermédiaires.

    Même chose sur les commissions de change dont je vous ai déjà longuement entretenu.

    Bon, j’ai essayé pour voir, mais, maintenant, je suis fixé.

    Un autre point négatif : comme Trade Republic est installé en Allemagne, je paierai, au moment du détachement du dividende de ces valeurs, 28,5 % d’impôt au fisc allemand en plus des 30 % dus au fisc français, et ce, quel que soit le siège social de la société concernée.

    Certes, cette double imposition sera récupérable au moment de la déclaration de revenus en 2023, mais au prix de complications extrêmes, d’un retard de 18 mois et de manière incomplète.

    Reste le plan d’investissement, mais il souffre des mêmes tares que celles que je viens d’exposer (sous-cotation à la revente et problèmes fiscaux).

    A mon avis, le jeu n’en vaut pas la chandelle. Je vais revendre mes titres et fermer mon compte.

    Répondre
  52. Réponse à Schuss :

    Bonjour Florent,

    Tout d’abord, mille excuses pour ne pas avoir répondu plus tôt à votre message du 12/01/2022, mais j’en ai pris connaissance ce matin seulement.

    Vous posez plusieurs questions très intéressantes et qui exigent une réponse complexe.

    Pour simplifier mon propos, je dirais que :

    1) Il vaut mieux acheter, dans la mesure du possible, une valeur sur son marché d’origine.

    2) Il vaut mieux privilégier un courtier généraliste qui propose tous les marchés à un prix raisonnable.

    3) Il vaut mieux payer un peu plus cher en termes de commissions et se simplifier la vie avec un courtier établi en France et ayant des liens avec le Trésor public français.

    Ces trois réponses s’enchainent d’ailleurs logiquement : c’est parce qu’il vaut mieux acheter une valeur sur son marché d’origine qu’il vaut mieux privilégier un courtier généraliste qui propose tous les marchés à un prix raisonnable.

    Je pourrais détailler de manière très précise les mérites et inconvénients comparés de tous les courtiers en ligne qui existent, mais je ne le ferai pas, car je ne souhaite pas dépasser la capacité mémoire du site de notre ami Bertrand !

    1) Il vaut mieux acheter une valeur sur son marché d’origine

    En effet, les différences de cours que vous constatez sont dus au retard avec lequel les arbitragistes ajustent le cours d’une action sur son marché secondaire par rapport à celui de son marché d’origine.

    Ce retard dans l’ajustement n’est pas seulement dû à l’évolution incessante de la paire de devises correspondantes. Il s’agit d’un retard spécifique et qui intègre aussi les frais d’arbitrage (commissions aux intermédiaires de marché et rémunérations des arbitragistes).

    De plus, le marché d’origine est toujours plus large que le marché secondaire. Le risque d’un écart de cours momentané dû à la trop grande faiblesse des volumes est donc moindre sur le marché d’origine.

    Vous me direz que tout dépend aussi de la fréquence de votre cycle achat-vente et de votre style de trading. Êtes-vous day-trader (ce que je vous déconseille vivement) ou pratiquez-vous le swing-trading ou encore êtes-vous un investisseur de long terme ?

    Si vous êtes un day-trader, la question des commissions et des écarts de cours est cruciale. Dans ce cas, je vous recommande un courtier étranger comme Interactive Broker avec tous les inconvénients du courtier … étranger.

    Si, à l’inverse, vous êtres un investisseur de long terme, je vous recommande un courtier comme Bourse Direct qui a le mérite de satisfaire les trois critères que j’ai définis au début de ma réponse.

    Cependant, certaines valeurs présentes sur des marchés exotiques sont cotées à New York (par exemple les valeurs chinoises). Dans ces conditions, il vaut mieux les acheter à New York. La gestion des devises en est rendue plus aisée. Idem pour les valeurs britanniques, très chères en termes de commissions sur leur marché d’origine ou sur les valeurs canadiennes (là encore la gestion des devises fait qu’il est plus aisé et moins coûteux d’investir en dollars US sur ces valeurs). Exemples : BHP Billiton (valeur australienne) ; Rio Tinto (valeur britannique) ; Barrick Gold (valeur canadienne) ; Gold Fields (valeur sud-africaine).

    Mais il s’agit là d’exceptions vis-à-vis du principe général que j’ai exposé.

    2) Il vaut mieux privilégier un courtier généraliste qui propose tous les marchés à un prix raisonnable

    Dans mon long texte sur Trade Republic, j’ai démontré qu’en prenant en compte tous les frais cachés qui existaient, un courtier comme Bourse Direct n’était pas, sur les États-Unis, plus cher en termes de commissions et de taux de change. Et Bourse Direct propose toutes les valeurs de tous les marchés d’Occident contrairement à Trade Republic dont le catalogue des valeurs est, comparativement, très limité.
    Bien sûr, Interactive Broker est infiniment plus compétitif que Bourse Direct et ce, sur tous les marchés.

    3) Mais il vaut mieux payer un peu plus cher en termes de commissions et se simplifier la vie avec un courtier établi en France et ayant des liens avec le Trésor public français

    Le problème avec les courtiers établis à l’étranger, tels Degiro aux Pays-Bas, Trade Republic en Allemagne ou Interactive Broker en Irlande et au Luxembourg, c’est la gestion des aspects fiscaux de votre compte titres.

    Je ne vais pas commencer à énumérer les formulaires de l’administration fiscale française que vous aurez à remplir si vous choisissez de tels courtiers, mais sachez que cela vous demandera des compétences fiscales relativement approfondies. Vous ne disposerez pas d’IFU mais seulement d’un relevé des opérations réalisées au cours de l’année fiscale écoulée. Sur ce plan, c’est le document d’Interactive Broker qui est le plus clair et le plus complet.

    Il existe sur internet un très bon papier d’un investisseur français qui a détaillé le processus à suivre quant à cet aspect fiscal de la vie de votre compte, mais il est incomplet car il ne traite que de la déclaration annuelle de revenus et non de la question du précompte mensuel sur les dividendes et intérêts.

    Je vous donne tout de même le lien internet où vous le trouverez :
    https://culturefinanciere.com/declarer-les-gains-dun-compte-titres-ouvert-a-letranger/

    Il en existe aussi un autre, que je vous communique :
    http://leprojetlynch.com/2015/05/declarer-ses-revenus-dun-portefeuille-lynx-ou-ib/

    Les informations que ces documents contiennent sont valables pour tous les comptes Interactive Brokers, qu’ils soient ouverts directement ou par l’intermédiaire de courtiers francophones tels Lynx (belge) ou ProRealTime (français).

    En conclusion :

    – Si vous souhaitez faire beaucoup d’opérations quotidiennes et si vous acceptez de sacrifier à un lourd travail administratif d’ordre fiscal, je vous recommande Interactive Broker.

    Vous pouvez l’ouvrir directement (on peut désormais le faire en français, avec une notice explicative en français) et vous bénéficierez alors de tarifs défiant toute concurrence (et, là, je pèse mes mots).
    Mais vous pouvez aussi choisir de l’ouvrir en passant par le logiciel ProRealTime. Vous disposerez alors d’une interface et d’une interlocutrice françaises pour l’ouverture du compte ainsi que d’un logiciel d’analyse technique hors pair (mais qui demande néanmoins beaucoup d’investissement en heures de travail de votre part).

    Les commissions seront alors plus élevées qu’en ouvrant directement un compte sur le site d’Interactive Broker, mais moins que chez Bourse Direct. Sans compter l’abonnement mensuel à la plateforme de ProRealTime, dont le coût sera diminué d’un euro par transaction réalisée dans le mois.

    Lynx, comme ProRealTime, est une couche francophone rajoutée à l’interface Interactive Broker. Mais Lynx (dont le service après-vente est en français et est remarquable par son amabilité et sa compétence) est beaucoup plus cher que tous les autres courtiers. Ses frais sont similaires à ceux de Bourse Direct, mais, comme il s’agit d’un courtier belge, il ne propose pas de traitement fiscal automatique.

    Le seul avantage de Lynx est de donner accès aux options américaines sans être obligé de passer un test de vérification de vos connaissances en la matière.

    En revanche, chez Interactive Broker, que ce soit directement ou par l’intermédiaire de ProRealTime ou de Lynx, vous devrez effectuer le travail administratif d’ordre fiscal dont je vous ai déjà entretenu.

    Si vous souhaitez ouvrir un compte directement chez Interactive Broker (sans passer par Lynx ou par ProRealTime), je vous recommande la lecture de ces deux documents :
    https://www.interactivebrokers.eu/fr/index.php?f=20358
    https://www.mustachianpost.com/fr/interactive-brokers-guide-complet/?

    Ainsi que le PDF (qui date peut-être un peu) suivant :
    https://swissinvestlab.com/docs/comment_ouvrir_un_compte_chez_Interactive_Brokers.pdf

    – Si maintenant vous souhaitez privilégier votre tranquillité d’esprit et votre sécurité juridique, alors choisissez un courtier établi en France et ayant des liens avec le Trésor public français. Je vous recommande Bourse Direct qui, de mon point de vue, bénéficie d’un mix « conseils – frais – fiabilité – traitement fiscal » optimum pour un épargnant résidant en France.

    Car – et je n’avais pas abordé la question – Bourse Direct, contrairement à Degiro, Interactive Brokers et Trade Republic, propose à ses clients une foule d’analyses et de conseils, en fondamental et en technique, impressionnante (y compris sur les valeurs prises individuellement).

    De plus, vous disposerez chaque année d’un IFU et toutes les questions d’ordre fiscal seront traitées par votre courtier en amont et de manière totalement transparente, même si vous investissez à Hong Kong, à New York ou à Zurich.

    Un dernier mot : vous évoquez Boursorama, mais je pense que ce courtier est beaucoup trop cher.
    N’hésitez pas à me demander des compléments d’information.

    Bien cordialement.

    Pierre.

    Répondre
    • Merci beaucoup pour votre analyse, Pierre !
      Vous répondez parfaitement aux questions que je me posais.
      Effectivement, Boursorama est beaucoup trop cher quant aux frais de courtage. A n’utiliser que comme banque en ligne.
      Bourse Direct est sérieux : j’ai demandé le transfert de mon PEA chez eux.
      Pour l’instant, je conserve mon compte-titres chez TR mais suite à votre analyse, je vais « étudier » Interactive Brokers…

      Répondre
  53. Je suis désolé pour ces changements d’avis successifs sur Trade Republic, mais l’honnêteté me pousse à modifier encore une fois mon jugement sur ce courtier.
    Je surveille les cours depuis ce matin 9 h et je constate que les spreads que j’avais constatés vendredi soir après la clôture sur les valeurs en portefeuille ont, ce matin, complètement disparu.
    Il semble que ce soit la plateforme avec laquelle Trade Republic opère qui élargisse ses spreads après la clôture du marché. Mais cela est sans incidence sur le fonctionnement du marché une fois celui-ci ouvert.
    Sur les 10 valeurs que j’ai en portefeuille, toutes ont un cours équivalent (à un ou deux centimes d’euros près) au cours du marché réglementé sur lequel elles sont cotées.
    Ces deux centimes se retrouvent d’ailleurs à l’achat au bénéfice de l’acheteur.
    Donc, il n’y a aucun danger pour ce dernier d’être lésé.
    En revanche, il y a un petit problème qui est propre à ce courtier : il est impossible de passer des ordres en dehors des heures d’ouverture du marché.
    Cela est moins gênant qu’avec d’autres courtiers, car, chez Trade Republic, les ordres peuvent être donnés par son téléphone portable. C’est même recommandé par le courtier lui-même. Mais ce point devait vous être signalé, car il peut être commode de donner des ordres à cours limité, valables pour une longue période, sur la foi d’une analyse graphique effectuée à tête reposée en dehors des heures d’ouverture du marché. Dans ce cas, vous devez noter vos niveaux d’intervention et attendre l’ouverture du marché pour passer vos ordres à cours limité (l’application vous propose par défaut le passage d’ordre au prix du marché, c’est-à-dire au mieux).

    Répondre
  54. Un autre défaut de Trade Republic – majeur, celui-ci – est que les plus-values sont calculées selon la méthode FIFO (premier entré, premier sorti) et non selon la méthode requise par notre code général des impôts, celle du prix d’achat moyen pondéré (commissions incluses).
    En conséquence, l’IFU que les clients recevront chaque année sera faux.
    La seule solution pour être conformité avec la loi fiscale française – c’est également valable pour Degiro et Interactive Broker – est dès lors :
    – soit de faire soi-même le calcul des plus-values réalisées au cours de l’année écoulée.
    – soit de reprendre le chiffre de l’IFU communiqué par Trade Republic mais en ayant pris soin de liquider, avant la fin de l’année écoulée, l’intégralité des lignes du portefeuille ayant fait l’objet de ventes partielles au cours de l’année, quitte à reconstituer ces lignes à compter du lendemain de la vente. Et, bien sûr, de ne plus effectuer de ventes partielles avant le début de l’année suivante.
    Mieux, pour vous simplifier la vie, éviter les ventes partielles !

    Répondre
    • Bonsoir Pierre,
      Je suis tout à fait d’accord avec vous concernant la méthode de calcul du PRU chez TR.
      Je vérifie systématiquement les PRU (à l’aide d’un tableur que j’ai moi-même paramétré) mais je ne trouvais pas les mêmes résultats que TR.
      Les ayant contactés à ce sujet, ils m’ont confirmé utiliser la méthode FIFO.
      J’ai donc repris tous mes calculs afin d’aboutir aux mêmes résultats qu’eux (méthode FIFO) et effectivement, quand cela est possible, il est préférable de solder entièrement une position dans la journée, ce qui n’est pas toujours évident ou stratégique …

      Répondre
  55. Bonjour Pierre,

    Merci pour votre réponse explicite et exhaustive, crystal clear comme d’habitude dans vos explications 😉 Chapeau, vraiment. Depuis mon message, j’avais ouvert mon compte chez Bourse Direct et réalisé mes invest sur la bourse US. J’attendais en // la migration de mon PEA de Boursorama vers BD, chose faite depuis deux jours, je vais pouvoir faire mes invest sur les actions FR. Je suis plutôt un investisseur de long terme avec peu de transac par an une fois la machine lancée, BD m’ira très bien.

    Encore merci Pierre pour vos explications et votre implication sur tous ces sujets parfois (souvent 😉 complexes.

    Bien à vous,

    Florent

    Répondre
  56. Bonjour Pierre,
    Je ne vous connais pas mais vous semblez être un vrai expert en matière d’investissement en bourse. Je suis totalement débutant dans le domaine et je suis tombé sur ce site après une recherche sur TR. Les diverses vidéos sur l’investissement boursier ne m’ont pas autant aidé que vos commentaires. Je vous en remercie donc chaleureusement comme d’autres visiteurs avant moi.
    Est-ce que vous feriez par hasard des cours/formations sur le sujet pour aider des débutants à démarrer ?
    Cordialement, Michel

    Répondre
  57. Bonsoir Florent,
    Merci pour votre appréciation flatteuse sur mes contributions.
    Un petit conseil amical : dans la mesure du possible, privilégiez les valeurs néerlandaises, car :
    1) Vous restez dans la zone euro (pas de commissions de change).
    2) Vous restez sur Euronext (mêmes commissions, basses, que sur le marché parisien).
    3) Vous ne payez pas la TTF (contrairement aux valeurs françaises).
    4) Les valeurs néerlandaises sont éligibles au PEA au même titre que les valeurs françaises.
    5) La cote néerlandaise contient une foule de sociétés de premier plan, très bien gérées.
    Bonne chance pour vos investissements !

    Répondre
  58. Bonsoir Michel,
    Je ne donne pas de cours et ne fais pas de vidéo de formation, mais vous me donnez une idée à creuser, car il y a manifestement, depuis le premier confinement, beaucoup de personnes qui débutent en Bourse et qui auraient besoin de conseils éclairés.
    Je ne suis pas très admiratif non plus de ces internautes qui prétendent être des gourous et qui s’enrichissent facilement en faisant payer très cher des « formations » au contenu assez léger et, parfois, problématique.
    Si donc je franchissais le pas, j’essaierais de m’en démarquer en délivrant des formations très professionnelles. Mais, dans ce cas, une grande partie de mon public ne me suivrait plus, faute de connaissances suffisantes en mathématiques et en statistiques.
    Il est donc très difficile, déontologiquement parlant, de professionnaliser une telle activité.
    Mais je vous promets d’y réfléchir.
    En attendant, je vous souhaite bonne chance pour vos investissements !

    Répondre
  59. Bonjour Florent,
    Je ne peux malheureusement pas répondre à une telle question, car, d’une part, cette question sort du cadre de ce file, qui est consacré, je vous le rappelle, au courtier Trade Republic, et, d’autre part, ma réponse s’apparentait à un conseil pour lequel je ne suis pas censé intervenir sur ce forum.
    Prenez l’indice AEX et ses 25 valeurs et étudiez chaque valeur d’un point de vue graphique et fondamental. Je ne puis vous en dire davantage, ne serait-ce que parce que chaque jour apporte son lot de nouvelles qui modifient les perspectives de ces valeurs. De plus, vous conseiller en la matière reviendrait à m’instituer gérant de portefeuille sans qu’un mandat de gestion ait été signé entre nous.Tout ce que je peux vous dire, c’est que le moment n’est malheureusement pas bien choisi pour investir dans les valeurs qui ont, à long terme, le plus d’avenir, telles Adyen, ASML Holding, ASM International, BE Semiconductor, IMCD, Prosus ou Signify.
    Alors, prenez le temps d’étudier de manière approfondie ce marché et ses merveilleuses valeurs avant d’y investir.

    Répondre
  60. Bonjour Florent,
    Je complète mon précédent message en vous conseillant de vous intéresser aussi, pour leurs dividendes, à ASR Nederland, Aegon, ING Groep et NN Group.

    Répondre
  61. Bonjour,
    quelles plateformes recommanderiez vous, Degiro ? TradRepublic ou BourseDirect ? A moindre frais, le moins contraignant vis à vis des lois françaises. Pour une stratégie à moyen-long terme. Pouvez vous me détailler les avantages/inconvénients de ces 3 ?

    Répondre
  62. Bonjour Valentin,
    Qu’entendez-vous par « le moins contraignant vis-à-vis des lois françaises » ?
    Pour les avantages et les inconvénients des trois courtiers que vous citez, voyez mes différents messages.

    Répondre
  63. Je poursuis le compte rendu de mon expérience chez Trade Republic.
    J’ai initié il y a quelques jours un plan d’investissement sur une très grande valeur européenne qui bénéficie, de mon point de vue, d’un avenir radieux, mais qui se trouve actuellement, du fait de son PER élevé, sur une pente baissière. Le genre de valeur, chère à l’achat dans un contexte de relèvement des taux d’intérêt, qui se prête parfaitement à la raison d’être et à la logique d’un plan d’investissement made in TR sur plusieurs années.
    Le premier achat était programmé pour le 16 février pour une somme modeste, environ quatre fois plus faible que le cours de la valeur.
    Le titre a ouvert le 16 février à 580,20 €. Il a connu un plus haut en séance à 584,60 € et un plus bas, à 566,90 €. Il a clôturé à 573.90 €.
    Or, j’ai été exécuté à 582,30 €, soit 2,10 € au-dessus du cours d’ouverture, 2,30 € au-dessous du plus haut, 15,40 € au-dessus du plus bas et 8,40 € au-dessus du cours de clôture.
    Bien sûr, le plan m’a permis d’acheter gratuitement des fractions d’action, ce qui n’aurait pas été possible, ni en termes de frais, ni en termes de fractions, en payant un euro de frais de transaction et en choisissant moi-même mon cours d’intervention.
    Mais, si j’avais pu acheter, sans passer par le plan d’investissement, des fractions d’action, j’aurais payé 1 euro de commission, mais économisé entre 2,10 € et 15,40 € sur le cours d’intervention, chiffres devant bien sûr être divisés par le rapport existant entre le cours de l’action et la somme réellement investie.
    Conclusion : ce concept de plan d’investissement n’est valable que pour les grandes valeurs dont la cotation est élevée et sur une période très longue.
    La période de vie du plan doit être longue pour que le lissage des cours d’intervention ait le temps de se faire et pour que l’aléa que je viens d’exposer puisse jouer aussi en faveur de l’épargnant et pas seulement en sa défaveur.
    Le cours doit être élevé pour justifier l’utilisation de la technique des fractions d’action, car, sinon, il est plus avantageux de payer un euro de commissions à chaque fois et de choisir son cours d’intervention.
    Je reviendrai vers vous pour vous communiquer les avantages et les inconvénients de ce courtier au fur et à mesure que j’en découvrirai de nouveaux.

    Répondre
    • Bonjour, je pense surtout que le choix d’un courtier dépend de nombreux facteurs : profondeur de l’offre, facilité d’utilisation, prix, qualité des reportings, mais aussi gestion de la fiscalité. Dans ce cadre, le choix d’un courtier est de même nature que le choix d’actions : il n’existe pas de « meilleur courtier », il existe uniquement un courtier qui correspond à vos attentes et vos choix. Le courtier que j’ai choisi ne sera pas forcément celui qui vous correspondra.

      Répondre
  64. Bonjour Pierre,

    Je réponds à ce commentaire car vous êtes beaucoup revenu sur vos propos dans ce fil concernant les autres remarques, et il m’apparaît que seuls les frais de conversion de devises sont discutables chez TR.

    Donc, vous parlez de commission de 2,50€ pour 50 000€ chez IBKR, ce qui nous donne, pour TR, avec un PIPS de 14 pour l’USD, 70€ de commission + 1€ d’ordre, soit beaucoup plus.
    Maintenant, je pense aussi qu’il faut revenir un peu à la réalité. Croyez-vous que beaucoup de personnes ont 50 000€ à placer? Et puis, honnêtement, quand on est à ces montants, cette commission est insignifiante sur votre performance LT. Mais c’est vrai qu’elle se doit d’être soulignée et qu’on ne peux pas dire qu’il n’y a pas de commission de change sauf preuve du contraire.

    Si maintenant, on reviens à la réalité, et qu’on se base sur 10€ d’investissement, soit le minimum chez TR, quelle est vraiment le montant de cette commission chez IBKR?
    Tout ça pour dire qu’il faut comparer ce qui est comparable, un outil très accès pro qu’est IBKR, pour des gros volumes et loin d’être à la portée de tout le monde, et TR, beaucoup plus accessible et qui sera, de mon point de vue, tout à fait adapté pour débuter.

    Vous parlez souvent aussi de BD, et je pourrais faire la même remarque, car sur les marchés étrangers, si on ne place pas plus de 10 000€, ce n’est pas rentable si l’on prends en compte les frais de courtages.

    PS: Je ne cherche pas à défendre TR et je suis plutôt d’accord avec vous sur les différentes remarques que vous avez faites, dès lors qu’elles sont justes et vérifiables. Je trouve même que pour un outil de bourse, où l’on prends des risques réels, c’est un peu « gadget », et je ne peux que conseiller de faire preuve de prudence et de parcimonie dans son utilisation.

    Répondre
  65. Bonsoir,
    Je vous conseille de vérifier la fiscalité prélevée par TR.
    En théorie, sur les dividendes, elle devrait être de 30% ou de 17,2% en cas de dispense de prélèvement libératoire, mais j’ai remarqué que ce n’était pas le cas :
    – pour 5 actions HERMÈS, à 2,50€ l’unité, j’ai reçu 9,37€ déduction faite de 3,13€ de fiscalité.

    Par ailleurs, TR facture systématiquement la TTF, même quand elle n’est pas due lors d’achats ventes intraday et je galère pour obtenir un remboursement de 162,65€ sur les mois de janvier et février !

    Pour ce qui est des 1€ de frais de courtage, c’est très avantageux, surtout pour des transactions sur les valeurs du NASDAQ ou sur XTRA …
    De plus, en passant des ordres à court limité, on peut parfois acheter ou vendre plus avantageusement que sur la bourse de Paris …

    Répondre
  66. Bonjour Mickael et Dominique,
    1) Bourse Direct n’est, de mon point de vue, valable que pour Euronext.
    Pour les autres valeurs, il y a en effet des droits de garde annuels en sus des commissions déjà élevées sur les transactions. Je suis à cet égard d’accord avec votre évaluation : en deçà de 10 000 €, une transaction est assez chère en termes de commissions.
    2) Si vraiment vous souhaitez n’avoir qu’un seul courtier et que ce dernier soit hyper-compétitif, alors prenez Interactive Broker. Mais vous aurez tout le travail de gestion fiscale à effectuer par vous-même. Or, ce travail est à la fois fastidieux et exigeant quant à la somme de connaissances réglementaires à maitriser. De plus, je ne sais pas si Interactive Broker verse au fisc irlandais un acompte sur vos dividendes. C’est un point très important que vous devez vérifier avant d’ouvrir un compte.
    3) Dominique vous conseille de vérifier le traitement de la fiscalité chez Trade Republic. Or, je leur ai posé la question et il m’a été répondu qu’étant basé en Allemagne, TR doit prélever systématiquement un impôt de 28 % au bénéfice du fisc allemand, ce qui ne vous empêche pas de devoir payer également 30 % au fisc français. Bien sûr, vous pourrez récupérer, au moment de votre paiement de l’impôt sur le revenu, ce que vous avez payé au fisc allemand, mais vous ne récupérerez à ce titre que 60 % de ce que vous lui avez versé (= 17 % / 28 %). Telle est en effet la loi fiscale française.
    Donc, la contrepartie des commissions très basses de TR, c’est beaucoup de travail administratif et une perte en ligne conséquente sur les dividendes nets.
    4) Pour les valeurs américaines, TR n’est pas aussi avantageux qu’il le paraît du fait du spread élargi de façon discrétionnaire sur le change (spread par ailleurs égal au minimum à 0,14 %) (cf. l’un de mes précédents messages, le plus long) et de l’impossibilité de conserver une poche dollar dans son portefeuille.
    5) Le mieux est, pour les valeurs étrangères, de passer par des ETF à capitalisation chez Degiro : 0,50 € par transaction et pas de problème de fiscalité puisque pas de dividendes. Et pour Euronext, de choisir Bourse Direct (frais modestes, pas de droits de garde et traitement automatiques de la fiscalité).
    6) Un dernier point, capital (sic) : l’interface de TR est indigne, contrairement à celle d’IBKR. C’est un point TRÈS important dans la perspective d’un traitement manuel et autonome des aspects fiscaux de votre activité boursière.

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  67. Bonjour Mickael,
    A) Pour vous répondre sur les commissions d’IBKR :
    1) Tarification dégressive
    – Euronext : 0,05 % (minimum : 1,25 € ; maximum : 29 €)
    – Xetra, Milan, Madrid : idem
    – États-Unis : 0,0035 $ par titre (minimum : 0,35 $ ; maximum : 1 %)
    – Suisse : 0,05 % (minimum : 1,50 FS ; maximum : 49 FS)
    – Royaume-Uni : 0,05 % (minimum : 1 £ ; maximum : néant).
    2) Tarification standard
    – Euronext : 0,10 % (minimum : 4 € ; maximum : 29 €)
    – Xetra, Milan, Madrid : idem
    – États-Unis : 0,005 $ par titre (minimum : 1 $ ; maximum : 1 %)
    – Suisse : 0,10 % (minimum : 10 FS ; maximum : néant)
    – Royaume-Uni : 6 £.
    B) Et pour les autres points que vous soulevez :
    Je ne fais de publicité pour aucun courtier, croyez-le bien, je me contente d’informer la communauté.
    Vous êtes bien sûr tout à fait libre d’aller chez le courtier de votre choix.
    Les épargnants disposant de moins de 50 000 € sont autant dignes d’intérêt que les autres. Peut-être même sont-ils les plus nombreux, je n’en sais rien. Mais, pour les petits comptes, je déconseille d’aller sur le marché actions directement et je conseillerais plutôt d’aller sur le marché des ETF à capitalisation. Surtout pour les valeurs extérieures à Euronext.
    A cet égard, j’émets un très fort doute quant à l’utilité, de nos jours, de la diversification géographique. J’ai observé récemment les industries de la défense (durant la premier semaine de la guerre en Ukraine) : quelle que soit la société d’armement, américaine ou européenne, toutes les sociétés du secteur de l’armement ont vu leur cours monter de 30 % en une semaine. La diversification n’aurait donc servi à rien, pas même entre les sociétés américaines et les sociétés européennes ou entre celles qui perdent de l’argent et celles qui en gagnent.
    Dans ces conditions, il était aussi rentable d’acheter du Thalès à Paris le 25 février que d’acheter du Raytheon ou du Lockheed ou encore de l’Huntington à New York. Dès lors, pourquoi se compliquer la vie quand on a un petit compte ? Autant rester sur Euronext.
    Bonne chance pour vos investissements !

    Répondre
  68. Bonjour Pierre,

    Le problème pour moi avec IBKR n’est pas seulement la fiscalité, mais aussi la complexité de l’outil, ça ne s’adresse pas aux débutants, pour avoir essayer la version demo.

    J’ai voulu faire ma gestion d’ETF chez Degiro, mais tous ne sont pas disponibles, donc je me suis plutôt tourné vers TR.

    Après il ne faut pas voir que les commissions sur le change, mais aussi les frais globaux et l’utilisation. Sachant que, à ma connaissance, aucun courtier en France ne permet de faire du DCA sur CTO et d’acheter des fractions d’actions, sans frais de courtage.

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  69. Bonjour à tous,

    J’utilise la plateforme Trade Republic depuis le début de l’année.
    J’ai acheté quelques valeurs (USA et HK) pour tester et pris beaucoup d’information.
    Il faut savoir que TR fait appele à un intermédiaire : une société qui s’appele Lang & Schwarz (www.ls-tc.de).

    Cette société est une holding de service financier qui :
    – créé ces propres produits dérivés
    – ces produits financiers sont disponibles sur le marché boursier Hambourg, Xetra , Vienne et BX Swiss
    – elle propose sa propre place de marché LS Exchange, en mode gré-à-gré
    – elle est aussi « teneur de marché », c’est à dire que en l’absence de contrepartie pour la vente ou l’achat d’un produit qu’elle a émis, elle fait office de substitue

    Donc de ce que je comprends, sur TR lorsque on achète une valeur étrangère (pas fait de test avec les valeurs EU) :
    – celle-ci est coté sur une places allemandes cité précédemment (c’est une action créé par la société mère mais positionniée sur une autre place de marché)
    – Par contre celle-ci est échangée uniquement sur la place de marché LS Exchange (quitte a ce LS Exchange positionne cette ordre sur une des places allemande si il n’y pas d’acheteur sur son marché)

    Pensez-vous que c’est cela ?
    Si oui, cela signifie que le volume d’échange n’a rien a voir avec le marché de la place principale.

    Edit : je viens de regarder pour l’action total par exemple, et c’est l’action coté sur xetra qui est renvoyé…

    Répondre
    • Bonjour, je vous confirme que les ordres de bourse sur Trade Republic sont placés sur LS Exchange. Néanmoins, cela n’a pas d’impact sur les ordres car il semble que cette « place de marché » vous permet d’obtenir les mêmes prix que ceux des bourses sur lesquelles sont côtées les actions.

      Répondre
  70. Bonjour,

    Pas tout à fait bertrand.
    Cela signifie que pour vous acheter et vender des actions émis sur les places de marché ayant un accord avec L&S Exchange. Pour des sociétés qui sont coté par défaut sur ces places de marché, aucun problème.
    Pour les autres, comme indiqué au dessus se sont des actions de société où leur place de cotation principale ne situe pas sur ces marché. Cela a 2 effets :
    – le volume d’échange est réduit par rapport à l’offre principale (donc délai à cours optimal d’achat ou de vente potentiellement plus long )
    – le cours de ces actions suivent effectivement le cour principale mais avec un délai de plusieurs minutes (en cas d’ecart trop important, la cotation secondaire est suspendu, le temps d’effectuer les corrections il me semble)

    Donc si on résume :
    – L’intéret : on se prend pas frais/taux de change, car on achète des actions coté en euro (à voir pour BX swiss), sauf dans le cas de versement de dividende
    – l’inconvénient : sur les actions multicoté et qui n’ont pas leur place de marché principale sur les marché de L&S Exchange, le volume d’echange est plus faible

    Je ne donne aucun jugement de valeur, juste des fais. C’est important de comprendre le fonctionnement.

    Enfin, je n’ai pas réussi à confirmer cette information, mais je suppose que L&S Exchange tente d’abord d’échanger les valeur sur son marché de gré à gré avant de le faire sur ses marché partenaires. Pouvez-vous confirmer cela ?
    (pour moi cela n’as pas d’impact sur nos échanges, et c’est ce qui permet à TR davoir des frais aussi réduit).

    Répondre
    • Il est difficile de répondre à vos interrogations de manière précise. Pour faire simple, je ne pense qu’il n’y a aucune contrepartie (coût, différence de cours, etc…) à utiliser Trade Republic, bien au contraire en ce qui concerne l’absence de commission de change à l’achat/vente.

      Répondre
  71. Bonjour,
    Je vous déconseille absolument Trade Republic surtout, si vous effectuez des achats ventes intraday sur des valeurs soumises à la TTF.
    Car ils vous prélèvent systématiquement cette taxe et impossible d’en obtenir le remboursement !
    C’est scandaleux !
    Depuis deux mois, j’attends le remboursement d’environ 70€ mais ils me demandent d’attendre le mois suivant, et rien !!
    Même si les frais de courtage ne sont que de 1€ par transaction, je vais transférer mon portefeuille chez un courtier honnête car je suis excédée par cette situation !
    Quant au versement des dividendes, ils vous taxent selon la législation allemande …
    A fuir absolument !

    Répondre
  72. J’allais lu quelques petit truc vis-à-vis de la TTF chez Trade Republic, je pensais que c’était résolu mais non enfaite. De toute façon tout ce qui est français, il vaut mieux le mettre dans le PEA.
    Ensuite pour cette histoire de dividende, pouvez-vous nous indiquer les actions pour laquel vous avez toucher des dividendes via Trade Republic ?

    Répondre
  73. Pour l’instant, j’ai touché le dernier dividende de l’action Hermès :
    – pour 5 actions : 2,50€ X5 = 12,50€ bruts
    … et 9,37€ m’ont été crédités par Trade Republic … ?!?
    Aucune explication ne m’a été donnée jusqu’à présent …

    Répondre
  74. Effectivement ils vous ont appliqués la taxe allemande… et ça va pas être simple à récupérer.
    J’ai été prendre d’autres info et il semblerait que seul le précompte des usa soit appliqué correctement (15%). Tout le reste est soumis à la taxe deutsche et il faut se débrouiller pour se faire la rembourser après de l’administration fiscale.
    Je l’ai envoyé un mail pour savoir si il avais mis en place des précompte pour d’autres pays. J’attends leur réponse.

    En tous cas pour les actions françaises, si il n’est pas plein il est fortement recommandé de les acheter au sein d’un pea, sinon d’un cto chez un courtier FR. Ça évite toute déconvenue en raison de la complexité fiscale française (TTF et PFU)

    Répondre
  75. Bonjour,
    Pouvez-vous me dire quel est le montant des frais pour transférer mon compte titres détenu chez Trade Republic vers un autre courtier ?
    Aucune information à ce sujet sur leur site …
    Merci pour vos réponses !

    Répondre
  76. La récupération, pour un résident français, au titre de la non double imposition, des prélèvements fiscaux opérés par le fisc allemand se fait avec 18 mois de retard (en moyenne) et à 60 % environ seulement de son montant.
    En effet, le résident français peut récupérer 17 % des dividendes perçus. Or, le fisc allemand perçoit 28 % à la source.
    Il y a donc une perte sèche de 40 % sur les dividendes bruts perçus.
    Les tarifs bas (1 €) de Trade Republic ne sont donc valables que pour les traders haute fréquence. Pour les adeptes du « buy and hold » (acheter et conserver), mieux vaut un courtier français établi en France. Vous y paierez plus cher vos transactions, mais vous paierez moins d’impôts sur les dividendes et, surtout, vous n’aurez aucun travail d’ordre fiscal à effectuer (risque d’erreurs écarté et perte de temps évitée).
    Personnellement, je n’investirai jamais chez Trade Republic (Allemagne) ou Degiro (Pays-Bas) sur des valeurs à dividendes élevés.

    Répondre
  77. Bonjour, les tarifs bas de TR sont aussi valables dans le cas où l’on ne perçoit pas de dividendes et/ou que l’on achète que des ETFs capitalisants non? Est-ce que la fiscalité Allemande rentre en ligne de compte dans ce cas? Et sur les dividendes, quiz des autres traders étrangers, par exemple Interactive Brokers?

    Répondre
  78. La fiscalité allemande sur les dividendes n’est appliquée que lorsqu’il y a … distribution de dividendes, bien sûr.
    Mais il existe des ETF qui distribuent également des dividendes.
    Donc, si vous souhaitez échapper à ce problème de semi-double imposition des dividendes, il vous faut vous porter acquéreur d’ETF à capitalisation (i.e. sans dividendes).
    Et si vous portez acquéreur de tels ETF, sachez que Degiro est moins cher que TR : 0,50 € la transaction (quel que soit son montant) et, parfois, pour certains d’entre eux, 0 €.
    Je vous laisse conclure.

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  79. J’ai omis de vous dire que le problème des dividendes se pose évidemment pour tous les courtiers étrangers situés à l’étranger : TR, Degiro et Interactive Brokers.

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  80. Je rectifie un point concernant mon avant-dernier message : les ETF à capitalisation sont des ETF qui ne distribuent pas de dividendes, car les dividendes qu’ils perçoivent sont réinvestis systématiquement par le gérant, le tout étant parfaitement transparent fiscalement.

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  81. Bonsoir,
    Je cherche un courtier sérieux et j’hésite entre Lynx broker et Interactive brokers.
    Que me conseillez-vous sachant que :
    – j’achète le plus souvent des actions françaises et américaines;
    – j’effectue beaucoup d’achats-ventes, parfois même intraday.
    – avec frais de courtage réduits.
    Merci pour vos conseils.
    Bonne soirée !

    Répondre
  82. Bonsoir Dominique,
    Dans votre cas (trading haute fréquence), aucune hésitation n’est possible : c’est Interactive Brokers qu’il vous faut. Lynx est beaucoup trop cher.
    Il faut aussi que vous sachiez que Lynx utilise la plateforme d’Interactive Brokers, lequel tiendra votre comptabilité de toutes façons. Lynx ne fait que rajouter une couche logicielle (simplificatrice) et cet ajout (qui, encore une fois, est un simple habillage « taxidermiste ») se traduit par un « décuplement » des commissions. « Décuplement » est une manière de parler, car, par exemple, cette commission est de 5 $ chez Lynx pour l’achat d’une action Alphabet aux États-Unis contre 0,35 $ chez Interactive Brokers.
    Autre exemple, cette fois sur Euronext :
    – Chez Lynx : 6 € minimum, 0,09 % en général.
    – Chez Interactive Broker : 1,25 € minimum, 0,05 % en général.
    La différence a l’air ténue, mais en réalité elle est très importante.
    En effet, le « seuil de rentabilité » des commissions est de 6 / 0,09 % chez Lynx (soit 6 667 €) alors qu’il de 1,25 / 0,05 % (soit 2 500 €) seulement chez IBKR. Choisir IBKR vous permet donc de « lisser » vos entrées plus facilement à moindres frais.
    L’interface de gestion de compte (utile notamment pour le traitement des questions fiscales) est le même : c’est celui d’Interactive Brokers.
    Le choix est à mon avis vite fait.
    En ce qui concerne le prélèvement à la source sur les dividendes perçus, si vous choisissez Interactive Brokers Irlande, vous payez 20 % à la source en plus des 30 % de flat tax au fisc français. Et vous récupérez, l’année suivante, au moment du paiement, au fisc français, de l’impôt sur le revenu, 17 %. Vous perdez donc 3 %.
    Pour Lynx, qui est situé en Belgique, vous payez 30 % comme en France (soit 60 % au total) et vous récupérez 17 %. Vous perdez donc 13 %.
    Je rappelle que pour TR, vous payez au fisc allemand 28 % et vous récupérez 17 %. Vous perdez donc 11 % de vos dividendes.
    L’idéal serait d’ouvrir un compte chez Interactive Brokers Luxembourg, car, dans ce cas, le prélèvement à la source serait de 30 % (pour la France) + 15 % (pour le Luxembourg). Et vous récupéreriez 15 % lors du paiement de votre impôt sur le revenu en France l’année suivante. Donc, vous ne perdriez rien sur vos dividendes par rapport à un courtier établi en France. Mais il semble qu’il ne soit plus possible d’ouvrir un compte chez IBKR Luxembourg (je ne sais pas pourquoi).
    Pour vous aider à ouvrir un compte et à déclarer vos revenus, voyez les références (avec liens internet) de mon message du 13 février 2022, 0h30, à Florent, alias Schuss, ci-dessus.
    Bon courage.

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  83. Dominique,
    Pour compléter mon précédent courriel :
    Sauf erreur de ma part, en ce qui concerne les dividendes sur actions américaines, IBKR vous fait remplir au moment de l’ouverture de votre compte un formulaire qui vous permet de n’avancer que 15 % au fisc américain et rien au fisc local. Vous récupérez ces 15 % au moment du paiement de votre impôt sur le revenu. Vous ne devez rien au pays de résidence (Irlande, Belgique ou Luxembours, etc) de votre courtier.
    Ceci est valable pour tous les comptes IBKR (donc également pour Lynx).
    Donc, vous ne perdez rien sur vos dividendes d’actions américaines, si ce n’est, bien sûr, la flat tax de 30 % que vous devez avancer chaque mois au fisc français.
    Les chiffres de mon message précédent n’étaient donc valables que pour les actions autres qu’américaines.

    Répondre
  84. Bonjour, merci Pierre pour ces précisions sur la fiscalité, c’est vraiment pas évident à comprendre tout ça et on peux pas dire que les courtiers nous facilite la tâche, il doit y avoir bien des erreurs lors des déclarations par manque de connaissance :/

    Répondre
  85. Bonjour Pierre,
    Interactive Brokers est un choix adapté à mes besoins et je vous remercie pour vos conseils.
    Je vais donc ouvrir un compte chez eux.
    Existe-t-il un programme de parrainage ?
    Vous remerciant pour votre réponse.
    Bonne journée !

    Répondre
  86. Dominique,
    Ne tenez pas compte de mon précédent message, car il s’agit d’un lien concernant Trade Republic et non d’un lien relatif à IBKR.
    Mille excuses !

    Répondre
  87. Merci Pierre,
    Je viens d’ouvrir un compte chez IBKR car Trade Republic n’est pas un courtier sérieux.
    J’attends toujours le remboursement de la TTF indûment facturée, quant à la fiscalité, c’est problématique aussi.
    Vos conseils sont pertinents : un grand merci à vous !

    Répondre
  88. Bonjour Mickael,
    Vous avez posé votre question à Pierre mais permettez-moi d’y répondre.
    Au début, Trade Republic me paraissait très attractif au vu des frais de courtage.
    Mais il y a trop de problèmes :
    – TTF facturée en intraday
    – double fiscalité
    – manque de compétence des opérateurs qui répondent aux courriels.
    Quant aux frais de courtage, ils ne sont pas les plus bas.
    Donc, j’ai ouvert un compte-titres chez IBKR.
    Je ne garderai que très peu de lignes chez Trade Republic : pour du trading sur quelques valeurs sans TTF.
    Je me suis intéressée aussi à XTB mais je n’ai pas donné suite.
    Bien cordialement,
    Dominique

    Répondre
  89. Bonsoir Dominique,
    Votre PEA chez Bourse Direct et un compte titre ordinaire chez IBKR pour les valeurs étrangères autres que les valeurs cotées sur Euronext me semble être un excellent choix.
    Et n’oubliez pas les valeurs néerlandaises pour votre PEA (voyez en ce sens mon message à Florent (alias Schuss) du 14/02/2022).
    Bonne chance pour vos investissements !

    Répondre
  90. Bonsoir Mickael,
    Pas de frais, il est vrai, sur les actions et les ETF sur XTB, mais il faut voir après le service rendu.
    Envisageons le cas où vous ouvrez un compte en France (XTB a dorénavant une succursale en France).
    Aurez-vous un IFU en bonne et due forme l’année suivante ?
    XTB procède-t-il au précompte mensuel sur les dividendes auprès du fisc français ? Dans l’affirmative, est-il capable d’indiquer sur son IFU les montants à récupérer pour éviter la double imposition ?
    Qu’en est-il de la fiscalité sur les dividendes d’actions américaines (15 % ou 30 %) ?
    Et quid des perceptions de dividendes en actions ?
    Dans quelle banque (française ou étrangère, et, dans ce dernier cas, dans quel pays) votre argent sera-t-il déposé ?
    N’oubliez pas que la garantie des dépôts (100 000 €) ne concerne que les banques de l’union européenne et qu’il vous faudra, en cas de besoin, actionner cette garantie dans la langue du pays où seront déposés vos fonds.
    Et si vous investissez en dehors de la zone euro, quels sont les frais de change réels (= commissions + spread élargi) ?
    Je ne connais pas la réponse à toutes ces questions, mais vous devriez, avant d’ouvrir un compte, les leur poser en français. Vous verrez bien les réponses qui vous seront apportées.
    N’hésitez pas, dans ce cas, à nous en faire part !
    Bonne chance !

    Répondre
  91. Bonjour à tous,
    Attention !
    En ce qui concerne IBKR, j’ai omis de vous dire que ce courtier prélevait des frais mensuels (10 € par mois, soit 120 € par an) pour les dépôts au-delà de 100 000 €. C’est une manière de faire payer des frais de gestion de compte.
    Donc, si vous faites de la Bourse américaine, essayez de transformer en dollars US vos euros au-delà de 100 000 €.
    C’est ce qui explique d’ailleurs qu’on ne peut pas ouvrir plus d’un compte chez IBKR (car, dans le cas contraire, il serait aisé de contourner l’obstacle).

    Répondre
  92. Toujours en ce qui concerne IBKR, n’oubliez jamais que ce courtier utilise la méthode FIFO, comme TR. Donc, liquidez vos lignes entièrement avant la fin de l’année ou conservez-les entièrement si vous n’avez pas effectué de ventes partielles. Mais ne laissez pas de lignes partiellement vendues fêter le nouvel an !

    Répondre
  93. Autre point très important :
    Il y a une subtilité à connaître. Chez IBKR (donc chez Lynx et Pro Real Time également), il y a la possibilité de créer des « poches » en devises, c’est-à-dire de conserver ses devises après avoir vendu un titre libellé dans une devise autre que l’euro. Mais il s’agit de fausses poches. Lorsque vous conservez des devises autres que la devise de référence dans laquelle vous avez ouvert votre compte, IBKR considère que vous spéculez sur le Forex (alors même que vous n’avez jamais explicitement passé d’ordre sur le Forex et que vous vous êtes contenté de demander à changer vos euros en dollars) et vous fait donc payer des intérêts débiteurs journaliers comme sur n’importe quel CFD sur devises. Ces intérêts sont modestes, mais ils représentent tout de même environ 0,3 % par mois, soit 3,6% par an.
    En réalité, ce ne sont pas de vraies « poches » en devises, mais des CFD sur devises.
    Il ne semble pas que ce système soit en vigueur chez XTB (mais ce point doit également être vérifié, Mickael).

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  94. Bonjour Pierre,
    Donc, il ne faut pas dépasser 100 000€ chez IBKR pour éviter 10€ de frais mensuels ?
    J’ai effectivement mon PEA chez Bourse Direct.
    Merci pour tous vos conseils : je vais étudier de près les actions néerlandaises …
    Bonne journée !

    Répondre
  95. Bonjour à tous,
    Sur la suggestion de Mickael, je me suis renseigné sur XTB. Je n’ai pas encore tous les renseignements demandés, mais je peux déjà vous livrer ceux que j’ai obtenus dans cette rubrique qui s’intitule « J’ai testé Trade Republic » et qui devient petit à petit – j’en suis le premier responsable – « J’ai comparé les différents courtiers en ligne ». Merci infiniment à Bertrand pour son immense tolérance, laquelle permet aux petits moineaux que nous sommes de nous égosiller sur à peu près tous les sujets connexes !
    1) XTB a une succursale en France, à Paris. Le courtier est soumis aux lois françaises et est agrémenté par l’AMF. Très important : les liquidités de ses clients français sont placés sur un compte ségrégué à la BNP, à Paris. La BNP étant située en France, c’est-à-dire dans l’Union européenne, vos avoirs bénéficient de la fameuse garantie des 100 000 € en cas de faillite de la BNP (attention ! Cette garantie ne vaut que par établissement, non par compte).
    2) Pas de commission sur les ETF et les actions (y compris étrangères), mais seulement sur les CFD (actions et Forex). Pas d’OPCVM. Pas de PEA possible. Pas de droits de garde, pas de commissions sur les virements « entrants » et « sortants », pas de frais de tenue de compte, pas de pénalité pour inactivité (si, du moins, vous avez réalisé UNE transaction par an (sic !)) et pas de frais d’ouverture ou de fermeture de compte,
    3) En revanche (rien n’est gratuit dans ce bas monde), c’est plus compliqué pour les devises étrangères.
    2-a) Pas de poche devises comme chez IBKR. Cela signifie qu’il n’y a aucun intérêt perçu par le courtier chaque matin à 2 h, comme c’est le cas chez IBKR. Quand on des dollars chez XTB, on a véritablement des dollars et non des CFD EUR/USD shorts sur le Forex. Donc, un très bon point pour XTB.
    2-b) En revanche, chez IBKR, la commission de change est très modeste. Chez PRT (interface en français d’IBKR), la commission de change est de 2,50 € (soit 0,005 %) pour 50 000 €. Chez XTB, elle est de 250 € (soit 0,5 %). C’est énorme. C’est le prix à payer pour conserver ses dollars longtemps sur son compte. Si vous voulez passer sans arrêt du dollar à l’euro et inversement, il vaut mieux aller chez IBKR directement (2 € par change de 50 000 € à 100 000 €, 0,02 % au-dessus de 100 000 €). Il est cependant possible de transférer des devises (en «  »entrant » comme en « sortant ») et donc de procéder au change dans un autre établissement afin d’abaisser la commission de change.
    2-c) De surcroît, vous ne pouvez pas posséder d’autres devises que la devise de référence de votre compte sur un seul et même compte. Donc, si vous voulez jouer la Bourse américaine en allers et retours fréquents, il vous faut ouvrir un compte en dollar en plus de votre compte en euro.
    3) Pas de taux d’intérêt négatifs, semble-t-il, sur vos liquidités en euros (à vérifier).
    4) Un IFU, prétendument en bonne et due forme, vous sera adressé l’année suivant vos transactions. J’attends de voir pour le croire. Mais c’est possible, après tout.
    5) Possibilité de percevoir les dividendes en actions. Pas de frais sur la perception des dividendes, les attributions gratuites ou les dividendes en actions.
    Bref, le paradis des investisseurs à condition de demeurer dans la zone euro (du fait de la commission de change extravagante de 0,5 %) et de réaliser au moins une transaction par an et par compte.
    6) En ce qui concerne la fiscalité, la personne que j’ai eue au téléphone a refusé de me répondre et m’a demandé d’écrire (pour des raisons de responsabilité juridique, j’imagine). Ce que je vais faire. Je suppose d’ailleurs qu’étant basé en France, le courtier ne paie aucune retenue d’impôt pour le compte des administrations fiscales des pays dans lesquels certaines sociétés ont leur siège social. Cela facilitera la récupération des cas de double imposition. Ces cas devraient être limités à la récupération des sommes avancées aux fiscs français et américain, ce qui réduirait à néant la perte en ligne sur les dividendes que j’avais évoquée au cours de mes précédents messages.
    Conclusion provisoire : XTB pourrait être une très bonne solution pour les actions de la zone euro, notamment celles qui ne sont pas cotées sur Euronext (je pense aux valeurs suisses et allemandes, par exemple).
    Je me renseigne pour la fiscalité et vous reviens.
    Je tiens à remercier Mickael pour sa question, qui est en train de se transformer, mine de rien, en une très intéressante suggestion !
    Car, quoi qu’il en soit, XTB m’apparaît désormais plus intéressant que Degiro, Trade Républic et peut-être bien aussi IBKR, du moins pour les seuls ETF et actions. Après, pour les ETF, il faut voir aussi le portefeuille de produits disponibles chez XTB.
    A très bientôt.
    PS : Quand nous parlons de commissions, c’est toujours hors fiscalité transactionnelle (TTF en France, laquelle existe aussi en Suisse, au Royaume-Uni, en Belgique, en Espagne et en Italie). Et peut-être aussi en Allemagne, je ne sais pas.

    Répondre
  96. Pierre, dans ton commentaire, faut-il comprendre que :
    – nous pouvons avoir des comptes en devises étrangères (imaginons EUR, USD, CAD et GPX) mais pour que cela il faut quatres comptes ? Et que nous pouvons alimenter ces comptes en devises étrangères comme transfer wise ? (je ne sais pas si c’est le meilleurs je dis ça au hasard).
    – Que du fait que le coutier soit basé en FR, nous n’avons plus à nous occuper des histoires de précompte à taux réduit pour les pays hors FR, et que la PFU sera directement appliqué sans autres taxes étrangères ?

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  97. Merci beaucoup Pierre pour vos investigations chez XTB, très intéressant et ça permet de rebondir sur tous les points abordés sur ce fil 🙂

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  98. Bon enfaite :
    – XTB n’acceptes pas les virements depuis els comptes transfert wise, revolut etc…Et le dépot part carte bancaire est facturé très chère (1,5%…).

    Répondre
  99. Totof,
    Pour ta deuxième question, je suis en train de poser la question à XTB et j’aurai la réponse demain ou après-demain.
    Pour ta première question, tu as parfaitement compris et résumé ce que j’ai expliqué.
    Je précise un point : les seules devises autorisés sont EUR, USD, CAD et CHF. Pas de compte possible en livre sterling, en dollar de Hong Kong ou en yen (en yuan, ce n’est possible chez aucun courtier, la monnaie chinoise n’étant pas convertible).

    Répondre
  100. Totof,
    Après, il est certain qu’il faut trouver une banque ou un courtier en France qui accepte de te changer tes euros, par exemple, en dollars US et, de surcroît, de te les virer à la BNP chez XTB pour un coût total inférieur à 0,5% du montant concerné.
    Pour ma part, je n’en connais pas.
    Je sais que Bourse Direct change les euros en dollars pour seulement 0,08 % de leur montant total mais je ne crois pas qu’ils acceptent les virements sortants en dollars. A vérifier.

    Répondre
  101. Je tiens à rectifier une chose : XTB n’est pas agrémenté par l’AMF, mais tout simplement agréé !
    Simple maladresse d’expression de ma part, sans doute, mais tellement risible que j’en ai honte !
    Bonne soirée à tous.

    Répondre
  102. Correctif important sur XTB.
    1) Les commissions :
    XTB fait sa promotion en avançant : 0 € de frais sur actions et ETF.
    En creusant un peu, on s’aperçoit que ce n’est pas tout-à-fait vrai. En effet, je cite les termes de XTB écrits en tout petits caractères en bas de la page traitant de la tarification et des titres disponibles :
    « Commission pour Actions et ETF: 0.2%, minimum 10 EUR pour toute transaction au-delà de 100 000 EUR d’investissement cumulé sur l’ensemble des comptes enregistrés sur un mois calendaire. Exemple : Prenons le scénario où un client trade 5 fois en un mois. La valeur cumulée des 4 premières transactions est égale à 95000 EUR. La valeur nominale de la cinquième transaction (achat d’actions cotées en France) est de 7 500 EUR. La commission facturée dans ce cas sera égale au montant minimum de 10 EUR ([2,500 EUR x 0.2%] < 10 EUR)" (https://www.xtb.com/fr/services-trading/compte-trading/conditions-marches).
    Ce qui signifie en clair (et, là je parle pour Dominique) que les traders haute fréquence ont intérêt à aller chez IBKR et non chez XTB.
    Car, même avec un petit compte – disons 10 000 € – on dépasse très vite les 100 000 €.
    En revanche, pour les investisseurs long terme, XTB peut être une solution intéressante.
    Et si l'on approche les 100 000 €, attention à ne pas les dépasser de peu, car, alors, la commission sera d'au moins 10 €, ce qui peut-être proportionnellement très élevé.
    En fait, avec ce système, les petits ordres ne sont valables qu'en dessous de ce plafond de 100 000 € d'ordres cumulés dans le même mois.
    Il est donc fortement conseillé de ne pas avoir de gros compte de trading haute fréquence chez XTB, mais seulement des petits comptes d'investisseur long terme.
    2) Les droits de garde :
    Contrairement à ce que je croyais avoir compris, il existe, depuis 2020, des droits de garde prélevés annuellement : 0,2 % par an, minimum 10 EUR par mois pour une valeur quotidienne moyenne du portefeuille supérieur à 250 000 EUR.
    3) En ce qui concerne l'imposition des dividendes, j'attends les réponses de XTB. Mais, d'après ce que je lis sur leur site, aucun travail ne semble être effectué par XTB au bénéfice de ses clients. En effet, vos avoirs sont fondus en un seul compte, celui de XTB et les dividendes sont traités fiscalement par une entreprise extérieure (située dans le pays dont vous possédez des actions) et qui ne connaît naturellement pas votre identité. En effet, voici ce que dit XTB sur ce sujet capital :
    "Les actions des Clients de XTB sont enregistrées sur le compte omnibus tenu par le dépositaire. Dans le cas du paiement de dividendes, le contribuable assujetti
    à la retenue à la source est la banque désignée pour un marché donné par le dépositaire XTB. Le contribuable n'a pas connaissance de l'identité des Clients de
    XTB (bénéficiaires effectifs), et donc de leur résidence fiscale. Pour les juridictions où des conventions de double imposition pourraient s'appliquer, le contribuable,
    incapable d'identifier la résidence fiscale du propriétaire des actions, peut ne pas appliquer les dispositions de ces conventions de double imposition.
    Dans ce cas, le contribuable est tenu d'appliquer le taux de retenue à la source le plus élevé prévu par la réglementation locale (par exemple, 30 % pour les
    actions cotées aux États-Unis, 35 % pour les actions cotées en République tchèque, 35 % pour les actions cotées au Portugal)."
    En clair, ça sent très mauvais pour les contribuables que nous sommes et je crains fort que les clients de XTB soient dans l'incapacité, d'une part, de respecter la législation fiscale française, et, d'autre part, de récupérer, au moment du paiement de leur impôt sur le revenu, les sommes déjà prélevées par le partenaire (appelé indûment, dans le texte précité, "contribuable") de XTB.
    Bref, je crois qu'en choisissant XTB, nous ne résolvons pas le problème qui nous était posé avec les autres courtiers étrangers. Les dividendes sur actions néerlandaises, allemandes, américaines, etc. sont, d'après ce que je lis, traités fiscalement par une banque partenaire de XTB et située, respectivement, aux Pays-Bas, en Allemagne, aux États-Unis. En conséquence, le problème, évoqué précédemment, de la double imposition demeure, tout comme celui du précompte devant être versé au fisc français au cours de la première quinzaine du mois suivant la perception du dividende. Le fait que XTB soit situé en France ne changerait donc rien au problème. Attendons cependant la réponse d'XTB à mon questionnaire pour conclure.
    4) J'ajoute une chose importante : j'ai renoncé à ouvrir un compte de démonstration pour la raison suivante : je dois autoriser préalablement XTB à fournir (contre rémunération à leur profit, très probablement) toutes mes informations personnelles (et donc probablement le montant de mes avoirs lorsque j'aurai ouvert un compte réel) à des organismes définis par XTB comme "Entités Liées" et situées n'importe où dans le monde (y compris, donc, en dehors de l'Union européenne).
    Voici le passage incriminé :
    "Les activités exercées par XTB peuvent nécessiter un transfert de données personnelles à des Entités Liées qui fournissent des services au nom de XTB dans d'autres pays, en ce compris des pays situés en dehors de l'Espace Économique Européen. En cas de transfert de données personnelles vers une Entité Liée exerçant dans un pays situé en dehors de l’Espace Économique européen, et en l’absence de décision d’adéquation rendue par la Commission en vertu de l’article 45 paragraphe 3 du RGPD, XTB utilisera à titre de garanties appropriées les clauses types de protection des données adoptées par la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (ci-après ""CNIL"") telles qu’approuvées par la Commission Européenne et consultable sur le site internet de la CNIL au lien suivant https://www.cnil.fr/fr/les-clauses-contractuelles-types-de-la-commision-europeenne.
    Les données personnelles seront conservées pour une durée de 3 ans à compter de la collecte des données, sous réserve de toutes dispositions légales obligatoires."

    Répondre
  103. Bonjour Pierre,
    Merci pour toutes ces précisions : je m’étais intéressée à ce courtier et j’ai renoncé, au profit de IBKR.
    Vos conseils me sont vraiment précieux et je vous en remercie.
    J’ai finalisé le transfert d’un de mes comptes titres vers IBKR.
    Et je garde mon PEA chez Bourse Direct.
    Bonne journée.

    Répondre
  104. Je reviens vers vous à propos de XTB.
    Il m’a été confirmé que XTB a les mêmes défauts que TR, Degiro, PRT, Lynx et IBKR, à savoir que vous percevez les dividendes amputés de la flat tax française (30 %) et de l’impôt du pays où la société émettrice a son siège social.
    Par exemple, les dividendes de la Deutsche Bank sont amputés de 30 % (France) et de 28 % (Allemagne), à charge pour vous de récupérer, au moment de votre déclaration de revenus ces montants prélevés, sachant que si vous pourrez récupérer les 30 % français (pour les payer à nouveau aussitôt, bien sûr), vous ne pourrez récupérer que 17 % sur les 28 % payés au fisc allemand.
    De plus, vous aurez un tas de paperasses à remplir et gare à vous si vous vous trompez.
    Les données sont fournies par XTB dans son « IFU », mais c’est à vous de faire le travail.
    A mon avis, le jeu n’en vaut pas la chandelle puisque, au-delà des 100 000 premiers euros de transactions, vous paierez une commission d’au moins 10 € sur chacune de vos transactions.
    Mieux vaut, à mon avis, payer, dans ces conditions, une somme ridicule chez IBKR dès le premier euro de transaction.
    Voilà, j’ai répondu à Mickael.
    Pour ma part, je développe mes comptes chez Bourse Direct, qui est beaucoup plus cher en termes de commissions, mais qui s’occupe de tout, y compris de la récupération en vue d’éviter la double imposition. En espérant que les IFU de Bourse Direct soient exempts d’erreur, naturellement.
    Quel maquis, tout de même !

    Répondre
  105. Tu es en train de nous dire que Bourse direct ne fait pas de double imposition ?
    C’est à dire sur une action allemande, on est pas prélevé à la source 28% par l’etat allemand mais seulement de 30% par l’état FR ?

    Répondre
  106. Précision : j’ai dit que vous récupéreriez les 30 % prélevés à la source pour les payer à nouveau après. C’est exact, mais, en réalité le mécanisme est plus subtil.
    Le fisc français perçoit à la source 30 % (12,8 % d’impôt + 17,2 % de prélèvements sociaux). Vous déclarez l’année suivante les avoir déjà payés. Le fisc vous rembourse les 12,8 % d’impôt et conserve les 17,2 % de prélèvements sociaux. Et, lorsque vous payez effectivement votre impôt, vous ne payez que 12,8 % sur vos dividendes.
    Ouf… Comme vous avez remarqué, nous sommes en France…
    Par ailleurs, en ce qui concerne XTB, le formulaire W… n’est pas encore disponible chez eux. En conséquence, les prélèvements à la source subis par les clients de XTB sur les dividendes des actions américaines sont de 60 % (30 % pour la France et 30 % pour les USA) et non de 45 % (30 % pour la France et 15 % pour les USA). Avec la nécessité de récupérer 30 % l’année suivante au moment de la déclaration de revenus, ce qui, je crois, n’est pas possible (la récupération est plafonnée à 17 % seulement, donc cela occasionne une perte de 13 % au titre la double imposition). Alors qu’avec le formulaire W…, vous pouvez récupérer l’intégralité du précompte versé l’année précédente au fisc américain, soit 15 %.
    ce formulaire devrait être disponible en cours d’année, mais cela reste à vérifier.

    Répondre
  107. Totof,
    Très bonne question de ta part, ce qui ne m’étonne d’ailleurs pas compte tenu de l’intelligence de tes interventions précédentes.
    Je me suis en effet posé la question en écrivant mon message précédent et je ne connais pas la réponse. Mais, même si la réponse était négative (c’est-à-dire si Bourse Direct ne récupérait que 17 % sur les précomptes versés aux fiscs étrangers), au moins n’aurions-nous pas le souci de remplir toutes les déclarations annexes que nécessite un compte ouvert chez un courtier non relié au fisc français.
    J’en arrive par ailleurs à me demander si, en cas de stratégie de placement visant à acquérir des titres à haut rendement (plus de 7 % brut), il ne vaut pas mieux se contenter des valeurs françaises. Sur un PEA ou sur un CTO, peu importe, mais des valeurs française, de manière à ne pas se voir imposer ses dividendes au-dessus de 30 %.
    De toutes façons, à l’heure de la mondialisation, les valeurs françaises sont largement internationalisées et diversifiées géographiquement. Faut-il dès lors se fatiguer et dépenser des commissions de change ou/et de bourse au titre de la diversification ?
    Le seul intérêt d’aller à l’étranger (par exemple, aux Pays-Bas) est d’échapper à la TTF. Mais la Belgique, l’Italie, l’Espagne, la Suisse ont une TTF, comme la France. Restent l’Allemagne et les États-Unis, ces derniers avec tous les inconvénients de la gestion d’une position en dollars.
    Pour ma part, je me concentre de plus en plus sur la France et les Pays-Bas (pour ces derniers, je ne perds, au titre de la non double imposition, que 3 % des dividendes perçus).

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  108. Les 3 % de perte fiscale (au titre de la double imposition) sur les dividendes distribués par les sociétés néerlandaises sont équivalentes au coût de la TTF sur dix transactions sur les valeurs françaises (pour un montant de transactions égal, à chaque fois, au montant des dividendes distribués par la société néerlandaise) puisque la TTF est égale à 0,3 %.
    Ce qui veut dire que si je trade par transaction de 2000 € sur les valeurs françaises, et si une valeur néerlandaise a un rendement de 5 % par an, ma perte fiscale (au titre de la double imposition) sur le dividende distribué par la société néerlandaise sera égale à la moitié seulement de la TTF payée sur un seul achat d’une valeur française de montant équivalent (2000 €). C’est-à-dire que je paierai 6 € de TTF alors que je perdrai seulement 3 € sur les 100 € de dividendes perçus.

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  109. Totof,
    Je rectifie ma réponse de 15h44.
    Les comptes ouverts par des résidents français chez un courtier établi en France supportent un prélèvement à la source de 30 % au bénéfice du fisc français en tout et pour tout, que la valeur en question soit domiciliée en France ou à l’étranger.
    Donc, si tu investis, par exemple, en Allemagne ou aux États-Unis, tu ne paieras aucun impôt au fisc allemand ou au fisc américain. Et donc tu n’auras aucun souci quant à la récupération de cette imposition puisque cette imposition n’existera pas.
    BD m’a confirmé l’information à l’instant même.
    Pour moi, le débat est clos : quand on ne fait pas de trading haute fréquence et qu’on s’assoit pendant plusieurs mois (ou plusieurs années) sur des valeurs à haut rendement, BD est préférable aux courtiers établis à l’étranger.
    Notez que XTB France se considère comme un courtier établi à l’étranger en ce qui concerne la fiscalité, car, leurs clients français ont beau avoir ouvert un compte en France, les dividendes sont considérés comme étant distribués dans le pays de résidence des sociétés concernées !

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  110. Merci encore Pierre pour toutes ces informations, on se rends compte que la fiscalité est franchement complexe et l’état ne nous aide pas vraiment, par contre pour prendre l’argent là y’a du monde…

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  111. Bon, je vais reprendre l’ensemble de mes explications en les synthétisant, car mes interventions ont été, jusqu’à présent, un peu confuses et même parfois contradictoires.
    Il existe trois catégories de courtiers :
    1) Les courtiers établis en France (comme Bourse Direct ou Binck Bank).
    2) Les courtiers établis à l’étranger (comme IBKR, Trade Republic, Degiro).
    3) Les courtiers établis en France, mais fonctionnant comme des courtiers établis à l’étranger (comme XTB).
    Je les appellerai par la suite courtiers du type 1, 2 et 3.
    Notez qu’il existe aussi des surcouches d’ IBKR comme Lynx (Belgique) ou Pro Real Time (France). Si vous ouvrez un compte chez PRT ou chez Lynx, vous ouvrez en réalité un compte chez IBKR et vous êtes donc dans le cas n° 2.
    La déclaration n° 3916 relative à l’ouverture des comptes à l’étranger ne doit être remplie que dans le cas des courtiers de type 2.
    La déclaration n° 2778 relative à la récupération des taxes prélevées à la source au profit de gouvernements étrangers doit être, en revanche, remplie pour les courtiers de types 2 et 3.
    Dans le cas des courtiers de type 2 et 3, la récupération est partielle (car limitée à 17 % maximum) sauf pour les actions américaines à condition que votre courtier de type 2 ou 3 vous ait fait signer, au moment de l’ouverture de votre compte, le formulaire W-8 BEN qui vous permet de ne payer à la source au fisc américain que 15 % (donc entièrement récupérable puisque inférieur à 17 %).
    Ce formulaire est disponible chez IBKR, Degiro et, je crois (mais c’est à vérifier) chez TR, mais non chez XTB.
    Enfin, les courtiers de type 1 (comme Bourse Direct ou Binck Bank) ne vous font payer que les 30 % dus au Trésor public français et rien au fisc étranger même si les dividendes sont distribués par des valeurs étrangères achetées sur des bourses étrangères. Les 12,8 % d’impôt sur le revenu inclus dans les 30 % sont entièrement récupérables, seuls les prélèvements sociaux étant définitivement acquis par le fisc français (mais vous ne payez pas une deuxième fois ces prélèvements sociaux, rassurez-vous). Donc vous ne payez que 30 % d’impôt chez les courtiers de type 1 quelle que soit la nationalité de la société distributrice de revenus.
    Un dernier mot : le précompte chez Degiro est calculé en fonction de la législation du pays où la société distributrice possède son siège social. C’est donc encore plus compliqué chez Degiro que chez IBKR.
    Pour ma part, je trouve que tous ces traitements fiscaux sont extrêmement complexes et je vais me concentrer sur Bourse Direct, récupérant sur les dividendes ce que j’aurai perdu sur les commissions. Sans compter la simplicité et la sécurité fiscale.
    Bonne soirée à tous et pardonnez-moi pour mes erreurs et mes hésitations, mais le sujet n’est vraiment pas simple.

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  112. Bonsoir Pierre,
    Effectivement pas simple tout cela.
    Enfaite si on tiens compte de la fiscalité, Bourse Direct n’est pas si chère pour des action à dividende étrangère autre que US (car le précompte est fait).
    Je m’explique :
    Prenons un exemple pour des actions UK, avec 2000€ qui génére 100€ de dividende.
    Sur un coutier comme Degiro, voici ce que j’ai comme cout :
    – 28% de taxe allemande + 30% de taxe française – 17% de crédit d’impot de source étrangère m(ax de récupération) + 0,25% de change soit :
    28 + 30 – 17 + 0,25€ = 41,25€ de frais, donc sur 100€ de dividende, je récupère 58,75€ net.

    Prenons Bourse direct maintenant :
    – 30% de taxe francaise + 0,08% de change + 0,036% de frais de conservation soit :
    30 + 0,08 + 0,72 = 31,52.

    Finalement avec Bourse Direct ont est gagant.

    Attention pour limiter les frais il faut passer de gros ordre d’environ 8000 à 9000€, car les frais minimun sont important sur les places étrangères.

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  113. Totof,
    C’est exactement ce que j’ai expliqué dans mon message du 25/11/2021 à 23h55 : en prenant en compte tous les frais, Bourse Direct n’est pas plus cher que Trade Republic pour les valeurs américaines. J’avais chiffré l’écart à 1 € seulement pour un ordre de 5 000 €.
    Pour un ordre de 9 000 € ou plus, l’écart entre TR et BD est nul, voire même à l’avantage de BD ! (Attention : dans mon calcul, j’avais omis de prendre en compte les droits de garde que BD fait payer sur les valeurs étrangères et dont tu as à juste titre tenu compte dans ton calcul).
    Et ce résultat est valable hors prise en compte de la fiscalité sur les dividendes. Il ne tient compte que des commissions de change et des commissions transactionnelles.
    Si l’on prend maintenant en compte la fiscalité des dividendes, Bourse Direct est moins cher que n’importe quel courtier établi à l’étranger, y compris Trade Republic ! Car BD, parce qu’il est établi en France, ne fera jamais payer d’impôt qui ne soit entièrement récupérable, y compris sur les valeurs étrangères, tous pays confondus.
    Tout dépend des valeurs et de leur rendement, mais on peut estimer que BD est moins cher que TR dès 2 000 ou 2 500 €. Car TR prélèvera en moyenne environ 10 % d’impôt non récupérable sur les dividendes (même chose pour XTB) alors que BD, sis en France, ne prélèvera rien qui ne soit entièrement récupérable puisqu’il ne devra rien à aucun fisc étranger.
    De plus, BD procède à tous les calculs et l’épargnant n’a plus qu’à recopier dans les bonnes cases les chiffres d’un IFU parfaitement conforme à la législation fiscale française. Pas de déclarations 3916 et 2778 à remplir. Et pas de nuits blanches.
    La conclusion est aisée. A part ceux qui, comme notre amie Dominique, souhaitent pratiquer le trading haute fréquence, BD est le meilleur des courtiers possible.
    Un petit bémol cependant à l’encontre de BD : toute sortie d’argent est facturée 6 €. Donc, si vous voulez vivre mensuellement (même en partie, comme simple complément de revenus) de vos dividendes, BD les amputera de 72 € par an (= 6 € x 12 mois) pour la totalité de votre compte. Un petit droit de passage, en quelque sorte…

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  114. Effectivement, j’avais raté ce petit point de virement sortant à 6€.
    Vraiment embettant, même si on peut faire un retrait tout les trimestres pour limiter ces couts.

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  115. En fin de compte, il vaut mieux payer 6 € par sortie d’espèces et économiser des centaines d’euros sur les pertes en ligne sur les dividendes provenant de la partie de la double imposition qui n’est pas, in fine, récupérable. Sans compter le travail administratif et la crainte d’être en irrégularité fiscale en moins. En toute rigueur, il faut aussi compter avec le prix de l’envoi mensuel par chèque du précompte de 30 % au fisc français (timbre poste + enveloppe) car le Trésor public n’a toujours pas informatisé la procédure et les courtiers étranges autres que Degiro (celui-ci de toutes façons partiellement) et XTB France ne paient pas le précompte au fisc français, mais seulement le précompte au fisc étranger dont ils dépendent. Enfin, tout dépend de la taille du compte. Pour les petits comptes, mieux vaut, peut-être, passer dans un premier temps par IBKR. Notez cependant que même pour IBKR, si la première sortie du mois est gratuite, la seconde et les suivantes sont payantes (1 € par sortie).
    Un vrai casse-tête, ce problème de choix du courtier le meilleur. En tout état de cause, le courtier parfait n’existe pas. Le choix d’un courtier est toujours le résultat d’un compromis en fonction de son type de gestion et de la taille de son portefeuille.

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  116. J’ai commencé en Novembre 2022 avec un investissement en DCA (tous les mois la même somme) pour éviter les frais. Pour l’instant j’en suis content sachant que je n’ai rien revendu pour l’instant donc niveau frais et fiscalité ça reste à voir.
    Dans tous les cas, l’action gratuite proposée est une bonne carotte et vaut le coup ! C’est toujours mieux que de subir l’inflation !

    Voici mon lien de parrainage Trade Republic !
    Pour vous inscrire et recevoir un bonus, utilisez ce lien personnel d’invitation : https://ref.trade.re/3c5qgpfh

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  117. Bonjour Dominique,
    Comme j’ai déjà eu l’occasion de l’indiquer à de multiples reprises dans mes messages précédents, le prélèvement à la source en Allemagne est de 28 %. Ce prélèvement n’est pas entièrement récupérable puisque l’accord de non double imposition entre la France et l’Allemagne limite à 17 % la récupération de l’impôt allemand pour un résident français ou de l’impôt français pour un résident allemand.

    Répondre
  118. Bonjour Pierre,
    En effectuant les calculs, j’obtiens 24 ou 25%.
    C’est la raison pour laquelle je me suis permise de reposer la question.
    Bien cordialement,
    Dominique

    Répondre
  119. Petite correction : la récupération au titre de la non imposition est de 17,7 % et non de 17 %.
    Maintenant, en ce qui concerne le prélèvement à la source en Allemagne, les informations dont je dispose diffèrent selon les sources. Cela va de 26,375 % à 30,5 %. Ce qui est certain, c’est que l’impôt est de 25 %. Mais il y a les prélèvements sociaux à payer en sus et, là, mes sources diffèrent puisque les prélèvements sociaux vont de 1,375 % à 5,5 % selon les informations.
    Thomas Desray, conseiller financier en Allemagne, parle de 28,5 % fin 2021 (25 % d’impôt + 3,5 % de prélèvements sociaux.
    Personnellement, j’ai tendance à omettre les décimales. Donc, j’avais le souvenir de 28 % de prélèvement à la source et 17 % de récupération. Je ne dois pas être très éloigné de la vérité.
    Je pense que Thomas Desray a raison : c’est 28,5 % tout compris. Et, bien sûr, 17,7 % de récupération (pour ce dernier chiffre, je suis absolument sûr de moi).

    Répondre
  120. Dividendes TotalEnergie :
    – 0,66€ par action, soit 0,66€ x 300 actions = 198€
    – TR m’a crédité 148,50€, donc ils ont déduit 49,50€
    – 198€ x 25% = 49,50€
    J’en déduis que la fiscalité qui vient de m’être prélevé est de 25%.

    Dividendes Hermès :
    – 2,50€ par action, soit 2,50€ x 5 actions = 12,50€
    – TR m’a crédité 9,37€, donc ils ont déduit 3,13€
    – 12,50€ x 25,04% = 3,13€
    J’en déduis que la fiscalité prélevée est de 25,04%.

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  121. Je ne comprends pas, Dominique. Je vous crois, bien sûr. Il y a aussi peut-être une hypothèse à ne pas négliger : TR se trompe, tout simplement. Quand je pense au nombre de réponses erronées qui m’ont été faites… Après tout, vous êtes, dans ce cas précis, gagnante. De peu, mais gagnante tout de même.
    A moins que les prélèvements sociaux n’apparaissent pas sur le décompte et que les dividendes qui vous ont été crédités avant le prélèvement à la source de l’impôt (25%) soient les dividendes nets des prélèvements sociaux (3,5%) !

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  122. Dominique,
    De toutes façons, vous ne récupérerez que 17,7% sur vos coupons nets (148,50 €), c’est-à-dire 26 € sur les 49,50 € prélevés à la source. Ce qui fait une récupération de 13,1% sur les coupons bruts.
    Et vous devez payer au Trésor Public français avant le 15 mai prochain 30% sur vos coupons bruts, c’est-à-dire 59 € (c’est à vous d’envoyer un chèque en remplissant la déclaration 2778-DIV-SD / N° 12568-13).
    Au total vous aurez payé 108,50 €.
    Sur cette somme, vous ne récupérerez, lors du paiement, en 2023, de votre impôt sur vos revenus 2022, que 26€.
    Au total, vous aurez payé 82,50 €, soit 41,7 % d’impôts et de prélèvements sociaux.
    D’où l’intérêt de placer Total (et toutes les valeurs éligibles à haut dividende) sur son PEA. Ce que j’ai fait.

    Répondre
  123. Dominique,
    Le chèque que vous devez envoyer par vous-même, c’est parce que votre compte est à l’étranger. Si votre compte était en France, vous n’auriez rien à faire : le prélèvement de 30 % au bénéfice du fisc français serait effectué automatiquement par votre courtier.

    Répondre
  124. Pierre,
    Pouvez-vous m’indiquez l’article qui indique on doit payer le PFU a la reception de chaque dividende detenu sur un compte étranger ? (c’est à dire mensuellement).
    Je pensais que cela était régularisé lors de la déclaration d’impots de l’année d’après (donc 2023 pour les dividendes touché en 2022).

    Merci à vous

    Répondre
  125. Je lis sur Bourse Direct ceci :
    « Lorsque vous recevez le dividende d’une valeur étrangère, un prélèvement de la part du pays d’origine de la valeur est également effectué, en plus des prélèvements décrits plus haut. Ce prélèvement à la source est compensé par un crédit d’impôt qui apparaît sur votre IFU et qui vient en déduction de votre impôt sur le revenu. Attention si vous percevez des dividendes étrangers au sein d’un PEA, vous ne toucherez pas de crédit d’impôt compensant le prélèvement étranger, en effet comme les revenus perçus dans un PEA sont exonérés d’impôt vous ne pouvez pas prétendre à l’annulation d’une double imposition ».
    En conséquence, mon message du 4 avril 2022 à 20h21 s’avère erroné.
    J’en suis désolé et vous prie de bien vouloir m’en excuser.
    Je vais rectifier ce message dans le message qui suit.

    Répondre
  126. Pierre,
    Effectivement, cette article semble encore en vigueur…
    De ce que je voie sur les forum très peu de gens semble connaitre ce dispositif que un PFL doit être aquité dans les 15 jours suivant le versement d’un dividende sur un compte étranger et la majorité semble régulariser cela avec la déclararation d’impots l’année d’après.
    De plus cela doit encore se faire en papier avec réglement par chèque, impossibilité de le faire en ligne…
    Au vu de la réduction du personnel en charge de cela coté bercy, finalement heuresement pour eux que la majortié des gens ne semble pas faire cela sinon ils seraient submerger (en plus on avance le crédit d’impots étranger auquel on a le droit car rembrouser l’année d’après…).
    Vraiment une usine a gaz ces impôts FR…

    Au vu des faibles dividendes touché cette année, je vais faire comme la majorité, attendre la déclaration de l’année prochaine…

    Répondre
  127. A) Il existe trois catégories de courtiers :
    1) Les courtiers établis en France (comme Bourse Direct ou Binck Bank).
    2) Les courtiers établis à l’étranger (comme IBKR, Trade Republic, Degiro).
    3) Les courtiers établis en France, mais fonctionnant comme des courtiers établis à l’étranger (comme XTB).
    Je les appellerai par la suite courtiers du type 1, 2 et 3.
    Notez qu’il existe aussi des surcouches d’ IBKR comme Lynx (Belgique) ou Pro Real Time (France). Si vous ouvrez un compte chez PRT ou chez Lynx, vous ouvrez en réalité un compte chez IBKR et vous êtes donc dans le cas n° 2.
    B) La déclaration n° 3916 relative à l’ouverture des comptes à l’étranger ne doit être remplie que dans le cas des courtiers de type 2.
    C) Cas des courtiers de type 2 et 3 :
    La déclaration n° 2778 relative à la récupération des taxes prélevées à la source au profit de gouvernements étrangers doit être, en revanche, remplie pour les courtiers de type 2 et 3 au moment de la déclaration de revenus.
    Dans le cas des courtiers de type 2 et 3, la récupération est partielle (car limitée à 17 % maximum) sauf pour les actions américaines à condition que votre courtier de type 2 ou 3 vous ait fait signer, au moment de l’ouverture de votre compte, le formulaire W-8 BEN qui vous permet de ne payer à la source au fisc américain que 15 % (donc entièrement récupérable puisque inférieur à 17 %), ainsi que pour les actions anglaises et hollandaises (qui sont imposées à la source à hauteur de 15% seulement). Ce formulaire est disponible chez IBKR, Degiro et, je crois (mais c’est à vérifier) chez TR, mais non chez XTB.
    Il vous revient, en sus, dans les 15 premiers jours du mois qui suit la perception de ces dividendes à l’étranger de remplir la déclaration 2778-DIV-SD n° 12568-13 et d’envoyer un chèque au Trésor public français afin de lui verser les 30% de la flat-tax sur les dividendes perçus, que la valeur ait son siège à l’étranger ou en France. C’est l’article 1671 C du code général des impôts. Certains prétendent que l’on peut désormais payer en ligne mais je ne sais pas comment il faut procéder.
    D) Cas des courtiers de type 1 :
    Enfin, les courtiers de type 1 (comme Bourse Direct ou Binck Bank) vous font payer également ce prélèvement à la source sur les dividendes versés par les sociétés dont le siège social est situé à l’étranger et ce, en sus des 30 % dus au Trésor public français. Les 12,8 % d’impôt sur le revenu inclus dans les 30 % sont entièrement récupérables, seuls les prélèvements sociaux étant définitivement acquis par le fisc français (mais vous ne payez pas une deuxième fois ces prélèvements sociaux, rassurez-vous).
    E) Conclusion :
    Donc, il n’est pas plus avantageux d’être chez un courtier français que chez un courtier étranger. Le seul intérêt d’être chez un courtier français est que tout se fait automatiquement sans que vous ayez à intervenir le moins du monde. Vous ne devez que recopier dans les bonnes cases de la déclaration 2042 les chiffres qui vous sont communiqués dans son IFU par votre courtier.
    Un dernier mot : le précompte chez Degiro est calculé en fonction de la législation du pays où la société distributrice possède son siège social. C’est donc encore plus compliqué chez Degiro que chez IBKR.
    Dans ces conditions, je me demande si le choix effectué par notre amie Dominique n’est pas le plus judicieux : Bourse Direct pour le PEA et IBKR pour le CTO.
    Un dernier mot pour le PEA, cette fois : le prélèvement à la source de 30 % n’existe pas, que la valeur soit française ou européenne. En revanche, il y a un prélèvement à la source pour les valeurs européennes autres que françaises. CE PRELEVEMENT N’EST PAS RECUPERABLE puisque le PEA n’est pas fiscalisé. En conséquence, il vaut mieux acheter ses actions hollandaises (15 % de prélèvement à la source, entièrement récupérable) sur un CTO que sur un PEA.

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    • Pierre,
      Pour faire simple, je pense qu’il vaut mieux détenir un CTO chez Bourse Direct aussi, même si les frais de courtage sont plus élevés pour les actions côtées sur XTRA …
      J’ai ouvert un CTO chez IBKR et c’est le « bazar » pour transférer mes actions TESLA et VOLKSWAGEN…

      Répondre
  128. Totof,
    Le plus rageant dans cette histoire, c’est qu’il s’agit d’une décision que François Hollande a prise le lendemain de son grand discours télévisé sur le « choc de simplification ».
    On raconte que François Hollande était, lorsqu’il était à l’ENA, doté d’un sens de l’humour particulièrement développé.
    Nous pouvons le croire aisément.

    Répondre
  129. Totof,
    Avec cette législation sur la fiscalité des dividendes, il y a effectivement une perte de trésorerie de 18 mois environ. Heureusement que les taux d’intérêt sont actuellement négatifs !

    Répondre
  130. Dominique,
    C’est pareil que pour votre compte chez TR. Chez IBKR Irlande, vous payez, je crois me souvenir, 15% d’impôts à la source au fisc irlandais (pour ce prélèvement, IBKR s’en charge) et 30 % au fisc français (pour ce prélèvement, c’est vous qui devez remplir la déclaration 2778-DIV-SD /12568-13 et l’envoyer avec votre chèque à votre centre des impôts dans les 15 premiers jours du mois qui suit la perception des dividendes).
    Il vaut mieux être en Irlande qu’en Allemagne, car si IBKR avait été en Allemagne, vous auriez payé au moins 25% (et probablement 28,5%) et non 15%. dans le cas de l’Irlande, vous pourrez récupérer au moment du paiement de votre impôt sur le revenu, à l’automne 2023, les 15% versés au fisc irlandais. Mais il vous faudra remplir la déclaration annexe n° 2047 au moment de votre déclaration de revenus en 2023.
    Un dernier point : il semble bien que l’on puisse payer chaque mois le précompte au fisc français directement en ligne. Tapez sur Google « Formulaire 2777-SD » et le Sésame s’ouvrira… C’est donc, au choix, soit la 2778-DIV-SD par courrier postal, soit la 2777-SD directement en ligne.
    Oui, vraiment, désormais, je pense, compte tenu de cette information, que IBKR Irlande pour les CTO et BD pour les PEA, c’est vraiment ce qu’il y a de mieux.

    Répondre
  131. Dominique,
    Il ne faut jamais transférer des actions, surtout chez un courtier étranger. Vous auriez dû les vendre avant chez votre courtier français et transférer les liquidités, puis les racheter chez IBKR aussitôt.

    Répondre
  132. Dominique,
    Je crois bien que la télédéclaration 2777-SD dont je vous parlais dans mon précédent message s’adresse aux sociétés distributrices de dividendes et non aux personnes physiques redevables de la flat-tax de 30%.
    En fait, mes sources se contredisent sur le sujet ! Et je n’en sais finalement rien.
    Donc, j’en reste à la déclaration papier 2778-DIV-SD n° 12568-13.

    Répondre
  133. « Pour quelle raison, est-il préférable de les vendre et de transférer les liquidités ?
    Pour une question de délai ? »
    Pour les quatre raisons suivantes :
    1) Le délai
    2) Le coût
    3) Les erreurs concernant le PRU, toujours possibles
    4) Les erreurs de virement (comme c’est le cas manifestement pour vous).
    La seule raison pour ne pas vendre vos titres avant le transfert, ce serait de bénéficier de la législation fiscale sur les plus-values (remise de 40 % sur l’impôt dû en cas de conservation des titres pendant plus de 8 ans) ou de ne pas accumuler les moins-values. Mais, si j’ai bien compris, vous n’êtes pas dans ce cas-là puisque vous vous définissez vous-même comme un day-trader.

    Répondre
  134. Oui Pierre,
    – Effectivement, il peut être judicieux de vendre en dégageant des moins-values, qui purgeront un trop plein de plus-values, ce que je fais en fin d’année : vente et rachat à bas prix.
    – Pour les délais de transfert, c’est très long …
    Je vais revoir la stratégie …
    Merci encore !

    Répondre
  135. Dominique,
    Il n’est peut-être pas très judicieux, en année électorale, de ne pas vouloir payer un impôt sur les plus-values en annulant les plus-values par des moins-values, et ce, pour deux raisons :
    1) Vous risquez un changement de législation fiscale en cas d’alternance et qui, dans le cas présent, se traduirait par un accroissement du taux d’imposition.
    2) Si vous pensez année après année, procéder de la même façon (annuler vos plus-values par des moins-values), alors vous ne parviendrez jamais vraiment à faire croître votre capital. Pourquoi, dès lors, prendre des risques en Bourse ?
    Quand on est en moins-values, il est souvent préférable d’attendre et de moyenner en baisse quand la hausse reprend ses droits. Quitte à abandonner ensuite 30 % de ses gains au fisc. Surtout si, pendant la baisse, des dividendes élevés viennent amoindrir, en termes patrimoniaux, les effets de la chute.

    Répondre
  136. Oui, effectivement.
    Cette année, je n’ai pas encore prévu de vendre pour dégager les moins-values et cela n’est intéressant que si l’on arrive à racheter à la baisse à moindres frais, et encore, c’est discutable …
    Dès que je dégagerai quelques plus-values sur les actions françaises et européennes détenues chez TR, je les liquiderai et je les rachèterai via mon PEA chez Bourse Direct (si éligibles).
    Je pense que je vais liquider progressivement mon CTO chez TR car il y a trop d’erreurs et la fiscalité est très problématique.
    Merci pour vos conseils Pierre !

    Répondre
  137. Bonjour,
    Mise à jour au sujet de Trade Republic:
    – depuis janvier dernier, j’attends toujours le remboursement de la TTF indûment facturée et, malgré maintes relances, je n’ai toujours pas été remboursée !
    – concernant l’IFU, je viens de le recevoir par courriel mais les calculs sont faux !!
    Bravo !! Trade Republic annonce qu’ils vont renvoyer un état corrigé mais dans combien de temps ???

    En conclusion, j’ai décidé de solder mes positions et de virer mon argent ailleurs :
    – en partie sur mon PEA détenu chez BourseDirect
    – et peut-être sur mon compte titres BourseDirect également.
    Certes, les frais de courtage sont plus élevés mais si Trade Republic facture indûment la TTF sur des achats ventes intraday, ça me revient encore plus cher!
    Et j’en ai assez de devoir payer au fisc allemand et français car cela ronge mes bénéfices, dividendes et plus-values !
    Donc, fuyez Trade Republic qui n’est vraiment pas sérieux !

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  138. Je souscris entièrement aux propos de Dominique ainsi qu’aux résolutions dont elle vient de nous entretenir !
    Je lui confirme que Bourse Direct est le meilleur choix pour les actions Euronext et IBKR pour les actions des autres pays.
    Je maintiens également que, si vous souhaitez utiliser un PEA pour éviter de payer des impôts sur les revenus de valeurs mobilières de la zone euro, ce PEA doit être réservé aux seules actions françaises, car les valeurs de la zone euro vous prélèveront à la source un impôt non récupérable. En revanche, l’impôt payé à la source sur les valeurs étrangères (européennes ou non) sera, en tout ou partie, récupérable sur un compte titres ordinaire.
    Enfin, il ne faut pas perdre de vue que BD perçoit une rémunération (très modeste) sur la détention des valeurs étrangères sous la forme de droits de garde annuels et qu’elle ne conserve pas les devises en provenance de la vente de valeurs hors zone euro, les transformant aussitôt en euros (avec une commission de 0,08 %).

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  139. Dominique,
    Je reviens sur vos propos d’hier : « Et j’en ai assez de devoir payer au fisc allemand et français car cela ronge mes bénéfices, dividendes et plus-values ! »
    Quatre observations à ce propos :
    1) Vous ne payez aucun impôt sur les plus-values à la source.Donc, vous ne paierez d’impôt sur les plus-values qu’au fisc français à l’issue de votre déclaration de revenus (déclaration 2074 CMV). Vous ne paierez rien au fisc allemand même si vous achetez des valeurs allemandes chez un courtier allemand.
    2) Pour les revenus, c’est différent : vous payez un prélèvement à la source de 25% + la tax-flat l’année suivante.
    Le prélèvement à la source est-il récupérable ? Rien n’est moins sûr. Je pensais que c’était possible en remplissant la déclaration 2047, la récupération étant limitée à 17,7 % du montant des dividendes bruts, c’est-à-dire, dans le cas d’un prélèvement à la source de 25 %, de 11,725 % du montant brut du dividende (vous paieriez dans ce cas, in fine, 43,275 % d’impôt sur le revenu de vos valeurs mobilières). Mais je ne suis même pas sûr que cela soit possible. Si ce n’était pas possible, l’imposition finale serait pour vous de 55 % sur les dividendes perçus.
    Je suis en train d’enquêter à ce sujet et je reviens vers vous et la communauté dès que j’aurai les informations que j’ai demandées.
    3) En achetant vos titres chez Bourse Direct, vous n’aurez pas ces inconvénients. Pour les titres français, vous paierez 30 % de flat-tax à la source, puis plus rien l’année suivante au moment de votre déclaration d’impôt (mais il vous faudra tout de même déclarer vos dividendes afin que le fisc puisse calculer votre revenu fiscal de référence).
    Pour les titres achetés à l’étranger chez Bourse Direct, vous paierez à la source deux impôts : la flat-tax de 30 % au fisc français ; et l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières qui existe dans le pays où la société qui vous a versé son dividende a son siège social. Pour l’Allemagne : 28,5 %, pour les Pays-Bas : 15 %, pour les États-Unis : 15 % si vous remplissez le formulaire W-8 BEN, 30 % sinon, etc.
    Cette double imposition est récupérable dans la limite de 17,7 % du montant net des dividendes versés, ce qui implique, pour que vous soyez entièrement remboursée, de ne pas dépasser un prélèvement à la source de 15 % (comme aux Pays-Bas ou aux États-Unis). D’où l’intérêt de privilégier les valeurs françaises (prioritairement sur le PEA afin d’échapper à la flat-tax) et les valeurs néerlandaises (de préférence sur un CTO car la récupération ne peut avoir lieu sur un compte défiscalisé comme le PEA) ou les valeurs américaines.
    4) Notez bien que le fait d’acheter des valeurs allemandes chez Bourse Direct ne changera rien au fait que, in fine, vous paierez 43,275 % d’impôt sur les dividendes versés par ces valeurs car la récupération effectuée dans votre IFU par Bourse Direct ne pourra pas s’affranchir de la règle des 17,7 % que j’ai rappelée plus haut.
    Je reviens vers vous dès que j’aurai fini d’enquêter et je dresserai un tableau complet de tous les avantages et inconvénients et avantages des différents courtiers existant en Europe vis-à-vis des ces problèmes de double imposition.

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  140. Erratum :
    J’ai dit :
    « Rien n’est moins sûr. Je pensais que c’était possible en remplissant la déclaration 2047, la récupération étant limitée à 17,7 % du montant des dividendes BRUTS »
    J’ai voulu dire :
    « Rien n’est moins sûr. Je pensais que c’était possible en remplissant la déclaration 2047, la récupération étant limitée à 17,7 % du montant des dividendes NETS ».
    Je tiens à faire la correction, sinon personne ne va plus rien y comprendre !

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  141. Merci beaucoup Pierre !
    En effet, j’ai payé 15% de fiscalité sur les dividendes de mes actions Stellantis (détenues dans mon PEA donc non récupérable) car elles sont côtées au pays bas … pas de TTF certes, mais on ne peut pas gagner sur tous les plans!
    J’aurais dû les vendre avant le détachement du coupon ou les détenir sur un CTO.
    Pourquoi les vendre avant le détachement : parce qu’elles ont beaucoup baissé le jour du détachement, bien plus que la valeur du dividende et l’an dernier aussi … j’aurais dû prendre mes bénéfices car depuis, leur cours reste à ce jour inférieur à mon PRU.
    Bonne soirée et merci pour vos précieux conseils !

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  142. Dominique,
    On peut aussi échapper à la TTF en restant sur des valeurs françaises.
    Deux moyens pour cela :
    – le MONEP (risqué)
    – acheter des valeurs non soumises à la TTF tout en étant éligible au PEA valeurs françaises dont la capitalisation est inférieure à 1 milliard d’euros).

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  143. Sur l’imposition des dividendes

    L’imposition des dividendes est une question complexe.
    Sur la foi des informations que j’ai recueillies, je vous livre l’état de mes connaissances en la matière. N’étant pas spécialiste de droit fiscal ou avocat fiscaliste, je ne saurais être tenu responsable des erreurs que je pourrais commettre en la matière. Je vous confie seulement l’état de mes réflexions sur ce sujet délicat. A vous de les vérifier par vous-même pour ce qui vous concerne.
    Je suis d’ailleurs tout ouï aux objections et critiques que vous pourriez m’opposer sur cette question, tant elles seraient susceptibles de me faire progresser dans ma connaissance du sujet.
    Enfin, si certains des propos qui suivent entraient en contradiction avec ceux que j’ai pu tenir dans mes messages précédents, sachez que les plus récents l’emporteraient toujours sur les plus anciens.
    Par la suite, Degiro, Trade Republic, IBKR et XTB sont réunis sous l’appellation de « courtiers étrangers ».
    Notez également que Lynx et ProRealTime sont des surcouches d’IBKR. La comptabilité de leurs clients est donc tenue par IBKR et leur cas se ramène par conséquent à celui-ci.

    En ce qui concerne la fiscalité des dividendes pour une personne physique résidant en France et, donc, payant son impôt sur le revenu en France, il existe deux prélèvements à la source, récupérables, au moment du paiement de l’impôt sur le revenu, totalement, partiellement ou pas du tout selon les cas de figure :
    1) 1er prélèvement : le prélèvement « à la source » du PFU (prélèvement forfaitaire unique, encore appelée « flat-tax ») est rendu obligatoire par l’article L 1671 C du CGI, que votre compte soit en France ou à l’étranger, et ce, quel que soit le pays où est situé le siège social de l’entreprise dont vous percevez des dividendes :
    « Le prélèvement visé à l’article 117 quater est versé au Trésor dans les quinze premiers jours du mois qui suit celui du paiement des revenus (…) ».
    Une exception est toutefois prévue à ce premier prélèvement : les contribuables ayant un revenu fiscal de référence inférieur à 50 000 € (pour une personne seule) ou de 75 000 € (pour un couple) en sont dispensés. Ils doivent se signaler à leur courtier au mois de novembre de l’année précédant la perception des dividendes lorsque ce courtier est établi en France.
    Pour tous les autres contribuables :
    – Si votre compte est situé en France, vous n’avez pas à vous préoccuper de ce premier prélèvement à la source : votre courtier s’en charge pour vous, quel que soit le pays d’origine des dividendes.
    – Si votre compte est situé à l’étranger, vous devez remplir la déclaration 2778-SD et l’envoyer accompagné du chèque correspondant – établi au nom du Trésor public – à votre perception dans les délais requis par l’article L. 1671 C du CGI.
    Ce prélèvement à la source est obligatoire même pour ceux qui opteraient, en définitive, lors de la déclaration de revenus l’année suivante, pour une taxation au barème.
    Dans tous les cas de figure, c’est-à-dire que vous optiez pour l’imposition au barème ou non :
    – Les prélèvements sociaux (17,2 % sur les 30 %) demeurent acquis au Trésor public. C’est pourquoi il est très important de ne pas omettre de reporter en case 2CG (PFU) ou 2BH (imposition au barème) de la déclaration 2042 le montant brut des dividendes ayant déjà subi les prélèvements sociaux. Dans le cas contraire, en effet, le fisc vous ponctionnerait à nouveau le montant de ces prélèvements sociaux.
    – La partie impôt (12,8 % sur les 30 %) vous est remboursée par le Trésor public.
    Lors du paiement de l’impôt sur le revenu, vous êtes alors soit imposé au barème (vous avez, dans ce cas, pris soin de cocher la case 2OP dans votre déclaration 2042), soit au taux forfaitaire de 12,8 %.
    Il est important de garder à l’esprit que le taux de 30 % de ce premier prélèvement s’applique sur le montant brut des dividendes perçus, et non sur le montant net, c’est-à-dire sur le montant des dividendes perçus après le 2ème prélèvement qui suit.
    2) 2ème prélèvement : les sociétés cotées qui distribuent des dividendes prélèvent d’autorité, à la source, un impôt supplémentaire, que les courtiers étrangers qualifient, pour simplifier, d’« européen » (mais nous verrons que cet appellation est impropre : ce prélèvement n’est pas voté par le parlement de Strasbourg, mais est tout simplement fixé par les différents codes fiscaux des pays concernés, y compris extra-européens).
    Il est très important de bien comprendre que ce deuxième prélèvement s’ajoute au premier prélèvement de 30 % rappelé ci-dessus.
    Deux cas principaux et trois situations différentes doivent être distingués.
    a) Le cas des sociétés ayant leur siège social en France
    a-1) 1er cas de figure : votre courtier est situé à l’étranger.
    Les sociétés françaises distribuant des dividendes prélèvent à la source, au bénéfice du Trésor public français, un impôt sur le fondement de l’article 119 bis du CGI, qui dispose :
    « Les revenus de capitaux mobiliers (…) donnent lieu à l’application d’une retenue à la source dont le taux est fixé par le 1 de l’article 187, lorsqu’ils bénéficient à des personnes qui ont leur siège en France ou à l’étranger ou qui n’ont pas leur domicile fiscal en France (…) ».
    Pour les personnes physiques résidant en France, le taux est de 12,8 %. Cela, nous le savons bien ! Mais il ne s’agit pas de cela ici. Car les courtiers étrangers ne communiquent le nom de leurs clients ni aux sociétés qui distribuent des dividendes (bien que les clients soient propriétaires de leurs titres), ni au fisc de leur pays de résidence fiscale.
    En conséquence, ces sociétés françaises considèrent que les dividendes qu’elles distribuent sont attribués aux courtiers en tant que personnes morales. Elles appliquent donc à ces dividendes un impôt à la source qui est un impôt sur les sociétés tel qu’il est défini à l’article 119 bis précité, à charge pour ces courtiers étrangers d’abonder les comptes de leurs clients du montant des dividendes nets qu’ils ont ainsi perçus. Il est très important, pour la suite, de retenir qu’il s’agit d’un impôt sur les sociétés payé par votre courtier étranger sur les dividendes d’actions françaises.
    Le barème de ce prélèvement à la source évolue dans le temps. Par exemple, le taux était de 26,5 % en 2021 et il est de 25 % depuis le 1er janvier 2022 (et, là, Dominique, j’ai enfin la réponse à l’interrogation dont vous étiez faite l’écho dans cette rubrique !).
    Ce prélèvement à la source n’est tout simplement pas récupérable.
    La déclaration 2047 ne prévoit pas, en effet, la France comme pays au titre duquel la récupération est possible. C’est parfaitement logique, car la déclaration 2047 ne concerne que la récupération des prélèvements à la source ayant bénéficié aux fiscs étrangers.
    Quant à la case 2CK de la déclaration 2042, limité d’ailleurs à 12,8 %, elle ne concerne que la récupération de la partie « impôt » du 1er prélèvement (le PFU de 30 %). Elle ne concerne en aucun cas cet impôt sur les sociétés payé à la source par votre courtier étranger et que je viens de décrire.
    Donc, les personnes physiques ayant leur résidence fiscale en France et qui ont perçu des dividendes de sociétés ayant leur siège social en France sur un compte situé à l’étranger doivent se résigner à payer deux fois l’impôt sur le revenu des capitaux mobiliers, soit 56,5 % (= 30 % de PFU + 26,5 % d’impôt « article 119 bis ») de prélèvement total sur les dividendes perçus en 2021 et 55 % (= 30 % de PFU + 25 % d’impôt « article 119 bis ») de prélèvement total sur les dividendes perçus en 2022.
    Il est donc impératif, pour un contribuable résidant en France, de ne jamais acheter de valeurs françaises sur un compte situé à l’étranger.
    En particulier, il ne faut pas céder aux sirènes des courtiers low cost comme Degiro ou Trade Republic concernant les valeurs françaises, car ce que vous gagnerez sur les commissions, vous le perdrez au centuple sur les impôts.
    a-2) 2ème cas de figure : votre courtier est situé en France.
    En revanche, acheter des valeurs françaises sur un compte situé en France vous évite la double imposition, voire même d’être imposé :
    – S’il s’agit d’un compte titres ordinaire : l’article L. 1671 C du CGI ne s’appliquera pas puisque votre courtier n’est pas situé à l’étranger. Vous ne paierez à la source que le 1er prélèvement (le PFU de 30 %) et vous n’aurez, pour ce, aucune démarche à effectuer (votre courtier s’en chargera pour vous).
    – S’il s’agit d’un PEA : vous êtes dispensé de toute imposition.
    b) Le cas des sociétés ayant leur siège social à l’étranger
    Les développements qui suivent sont valables dans tous les cas de figure, que le client ait son compte en France ou à l’étranger.
    Pour les sociétés ayant leur siège social à l’étranger, c’est sur le fondement du code général des impôts de leur pays de résidence que le taux de prélèvement s’applique.
    Pour les sociétés ayant leur siège en Allemagne, il était de 26,375 % en 2021 et il est de 25 % depuis le 1er janvier 2022.
    Pour les Pays-Bas, il est de 15 %.
    Pour la Belgique ou l’Italie, il est de 30 %.
    Pour la Suisse, il est de 35 %.
    Pour les États-Unis, il est de 15 % si vous avez rempli, au moment de l’ouverture de votre compte, le formulaire W-8 BEN, et de 30 % sinon.
    Etc.
    – Lorsque votre courtier est situé à l’étranger, ce prélèvement à la source est totalement ou partiellement récupérable par le biais de la déclaration 2047 que vous devez remplir l’année suivante lors de la déclaration de revenus et dont vous reporterez les résultats en case 8VL de la déclaration 2042.
    – Lorsque votre courtier est situé en France, cette récupération est automatique par le simple report, dans la déclaration 2042, des informations figurant sur votre IFU en case 2AB.
    Que votre courtier soit situé en France ou à l’étranger, les règles seront les mêmes et la récupération sera partielle ou totale selon la législation fiscale des pays bénéficiaires de ce prélèvement à la source.
    La règle à retenir est que vous pouvez récupérer au maximum 17,7 % des dividendes nets perçus l’année précédente. Il en résulte, pratiquement, que :
    – Le prélèvement à la source opéré sur les dividendes distribués par des sociétés ayant leur siège social aux Pays-Bas ou aux États-Unis est entièrement récupérable. En effet : 0,177 x (1 – 0,15) = 0,15 = 15 %.
    Dans ce cas, votre taux d’imposition final sera de 30 % s’il s’agit d’un compte titres ordinaire.
    Pour la Chine ou pour Hong Kong, on verra ci-après qu’il en serait de même.
    Dans le cas où vos actions néerlandaises seraient logées sur un PEA, votre taux d’imposition final serait de 15%, car vous ne paieriez pas le PFU au fisc français et le prélèvement de 15 % au profit du fisc néerlandais ne serait pas récupérable, le PEA n’étant pas fiscalisé.
    – Le prélèvement à la source opéré sur les dividendes distribués par des sociétés ayant leur siège social dans les autres pays que la Chine (Hong Kong inclus), les Pays-Bas ou les États-Unis n’est que partiellement récupérable.
    La formule mathématique générale est la suivante : pour un dividende d’un euro, vous serez prélevé de (0,3 + a) et vous ne récupérerez que 0,177 (1 – a). Vous recevrez en définitive un montant net égal à D = 1 – 0,3 – a + 0,177 (1 – a) = 0,877 – 1,177 a.
    La perte due à la double imposition non récupérable sera alors égale à P = 1,177 a – 0,177.
    Une autre manière de dire les choses est d’écrire que D = 0,7 – P (avec P = 1,177 a – 0,177). On retrouve alors bien, en prenant soin de faire P = 1,177 a – 0,177 dans la formule précédente, D = 0,877 – 1,177 a.
    En prenant a = 15 %, on retrouve bien P = 0 et D = 0,7. Dans ce cas, on a entièrement récupéré le prélèvement étranger (a).
    Lorsque a est supérieur à 15 %, P est strictement positif et D est inférieur à 0,7.
    Par exemple, dans le cas d’une société allemande distribuant ses dividendes chez un courtier néerlandais (Degiro), le prélèvement à la source depuis le 1er janvier 2022 est de 25 %, même si le propriétaire des titres est une personne physique résidant en France. Le bénéficiaire de ce prélèvement est le fisc allemand (même si le courtier est néerlandais).
    En conséquence, la perte fiscale pour cette personne physique résidant en France sera de 1,177 x 0.25 – 0,177 = 0,11725 = 11,725 %.
    Et le contribuable français aura donc payé, au total, 41,725 % d’impôt sur les dividendes qu’il aura perçus. Le montant net du dividende sera alors égal à 58,275 % du montant brut distribué.
    Prenons maintenant le cas d’une valeur belge ou italienne : la perte fiscale au titre de la double imposition est de 1,177 x 0,30 – 0,177 = 0,1761 = 17,6 %, soit un impôt total égal à 47,6 %. Le montant net du dividende sera alors égal à 52,4 % du montant brut distribué.
    Enfin, pour une valeur suisse, la perte fiscale est de 1,177 x 0,35 – 0,177 = 0,23495 = 23,5 %, ce qui correspond à un impôt total de 53,5 %. Le montant net du dividende sera alors égal à 46,5 % du montant brut distribué.
    Notez bien que la récupération ne saurait être supérieure à l’impôt effectivement payé. Ainsi, le prélèvement à la source opéré au bénéfice du fisc chinois (dividendes de sociétés ayant leur siège social situé en Chine) est de 10 %. Vous récupérerez dès lors 10 % et non pas 0,177 x 0,9 = 15,93 %. Dans un sens, la restitution peut être incomplète (P > 0), mais dans l’autre, elle ne peut jamais surpasser ce qui a été effectivement prélevé (P ne peut jamais être strictement négatif).
    Pour les entreprises ayant leur siège social à Hong Kong, il n’y aurait pas, d’après mes informations, de prélèvement à la source.
    Il est donc fortement conseillé de limiter la détention d’actifs étrangers aux seules valeurs américaines, chinoises (y compris de Hong Kong) ou néerlandaises, du moins si l’on souhaite investir en Bourse pour avoir du rendement, et ce, quelle que soit la résidence fiscale de son courtier (française ou étrangère) et quelle que soit la place de cotation de ces valeurs.

    En conclusion :
    Si vous êtes, comme moi, adeptes du swing trading (vous portez les titres le temps du cycle haussier) et d’une gestion qui recherche du rendement :
    – N’achetez de valeurs françaises que chez un courtier français.
    – N’achetez pas d’autres valeurs étrangères que les valeurs américaines, chinoises ou néerlandaises, que votre courtier soit situé en France ou à l’étranger, et ce, quelle que soit la place de marché sur laquelle elles sont cotées.
    – Pour les valeurs néerlandaises, il est inutile d’ouvrir un compte à l’étranger, car la Bourse d’Amsterdam faisant partie d’Euronext, les frais que vous prendra votre courtier français seront les mêmes que pour les valeurs françaises, la TTF en moins.
    – Pour les valeurs américaines, exigez au moment de l’ouverture de votre compte de remplir et de signer le formulaire W-8 BEN. Si ce n’est pas possible, renoncez à ouvrir un compte ou renoncez aux valeurs américaines.
    – Enfin, remplissez votre PEA en priorité de valeurs françaises, car les 15 % prélevés à la source sur les actions néerlandaises ne seront pas récupérables, le PEA étant défiscalisé. Achetez les titres néerlandais de préférence sur votre compte titres ordinaire, du moins si votre PEA est plein. En revanche, si votre PEA n’est pas plein et si vous ne souhaitez pas le compléter par des valeurs françaises, alors vous pouvez y placer des valeurs néerlandaises : vous paierez un impôt de 15 % sur les dividendes au lieu de 30 % sur un compte titres ordinaire. Mais ce qui serait irrationnel, ce serait d’acheter des valeurs néerlandaises sur un PEA et des valeurs françaises sur un compte titres ordinaire, faute de place disponible, pour ces dernières, sur le PEA.
    Pour toutes ces raisons, je pense, les années à venir, me concentrer sur un seul courtier, situé en France.
    Ce courtier devra avoir fait ses preuves en matière de comptabilité et d’IFU, ce qui élimine d’ores et déjà un certain nombre d’entre eux, bien connus sur ce site (cf. les vidéos et messages de notre ami Bertrand à ce sujet).
    Pour ma part, je n’ai pas constaté, jusqu’à présent, d’erreur de la part de Bourse Direct. A chacun d’entre vous de faire part de son expérience à ce sujet.

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  144. ERRATUM

    Dans mon message d’hier, je dis au paragraphe a-2) intitulé « 2ème cas de figure : votre courtier est situé en France » :

    « En revanche, acheter des valeurs françaises sur un compte situé en France vous évite la double imposition, voire même d’être imposé :
    – S’il s’agit d’un compte titres ordinaire : l’article L. 1671 C du CGI ne s’appliquera pas puisque votre courtier n’est pas situé à l’étranger. »

    J’ai voulu dire (et je corrige) :

    – S’il s’agit d’un compte titres ordinaire : l’article L. 119 bis du CGI ne s’appliquera pas puisque votre courtier n’est pas situé à l’étranger. »

    En effet, l’article L. 1671 C du CGI s’applique dans tous les cas, que votre courtier soit situé à l’étranger ou en France.

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  145. Décidément Trade Republic est en dessous de tout !
    Je devais recevoir des DS FAURECIA sur mon compte-titres ce matin, mais rien !
    Je les contacte vers 10 heures et ils me répondent vers 17 heures :

    « 7 Jun 2022, 17:01 CEST

    Bonjour,

    Merci pour votre message.

    J’ai transmis votre demande à notre équipe en charge. En raison d’un nombre d’inscriptions élevé, des délais de traitement sont à prévoir.

    Vous pouvez trouver des réponses aux questions les plus fréquemment posées dans le centre d’aide de Trade Republic.

    Merci pour votre compréhension et je vous souhaite une bonne journée. »

    Cordialement

    Nina »

    Sachant que les délais son très courts pour faire valoir ces droits (avant le 14 juin) et que je souhaitais vers mes 180 DS dès aujourd’hui : je fais comment ???
    Je vais perdre la valeur de ces DS côtés 2,63€ dans la matinée ou alors je ne pourrai même pas les exercer !
    Bravo Trade Republic pour votre incompétence !

    Pour mémoire, je n’ai toujours pas reçu le remboursement de 75€ de TTF indûment prélevée … en janvier dernier !

    Fuyez ce courtier !!!

    Répondre
  146. Bonjour Pierre,
    Pourriez-vous éclairer ma lanterne s’il vous plaît ?
    Je détiens (encore) 30 actions BioNTech chez Trade Republic et je viens de toucher des dividendes dont voici le décompte :
    – dividende par action = 2,1322$
    – assiette fiscale = 63,97$
    – frais externes = – 0,60$
    – sous total = 63,37$
    Taux de change = 1,06€/USD
    – sous total 59,98€
    Taxe française = 30,00€
    Surtaxe de solidarité = 1,64€
    Total net versé sur mon compte = 28,34€
    Pouvez-vous me dire si ces calculs sont exacts et quel montant je vais récupérer en 2023 sous forme de crédit d’impôt, s’il en est ?
    Vous remerciant pour votre réponse.
    Bien cordialement,
    Dominique

    Répondre
  147. Bonjour Dominique,
    Les frais externes sont dus sur les places boursières américaines lors de la perception des dividendes. Sauf que, dans votre cas, TR en rajoute une couche, probablement à son profit.Chez IBKR, ces frais sont beaucoup plus faibles.
    Passons maintenant au principal. Il vous reste, tous frais déduits, et compte tenu du taux de change retenu, 60 € de dividendes bruts.
    La flat-tax, qui est prélevée à la source, est de 30 % : 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu + 17,2 % au titre des prélèvements sociaux. Elle devrait donc s’élever à 18 € : 7,68 € au titre de l’impôt sur le revenu + 10,32 € au titre des prélèvements sociaux.
    TR vous est donc redevable de 12 €, prélevés en trop.
    La surtaxe de solidarité de 1,64 € est, sauf erreur de ma part, une création fiscale de TR. C’est ahurissant. A rapprocher des pratiques de Saxobanque, qui pratiquait, et pratique peut-être encore, un prélèvement créé de toutes pièces sur les dividendes d’actions américaines et appelé « impôt foncier ».
    Enfin, TR aurait dû vous imputer l’impôt, prélevé à la source par le fisc américain, et égal à 15 % de la valeur brute des dividendes reçus, soit 9 €. Tant mieux pour vous, mais vous ne pourrez pas, bien évidemment, récupérer ces 9 € l’année prochaine puisque vous ne les avez pas payés.
    En revanche, vous avez payé en trop 12 € au fisc français. TR doit vous les rendre maintenant, car, l’année prochaine, vous ne pourrez pas les récupérer sous forme de crédit d’impôt.
    Bref, chez TR, on économise – pas tant que cela, d’ailleurs – sur les commissions, mais on paie au centuple en imposition indue et commissions cachées de taux de change.
    Le calcul est vite fait.

    Répondre
  148. Bonjour à tous,
    Thread des plus intéressants, comme certains l’ont fait remarquer certaines informations sur TR ne sont pas claires mais ici j’ai pu trouver plus de réponses que n’importe où ailleurs !
    Pierre j’aurai souhaité vous évoquer ma situation :
    J’ai 27 ans et souhaite commencer à constituer une épargne en bourse, fructifiante sur le très long terme; horizon 20 à 30ans (par exemple complément de retraite qui n’existera peut-être plus d’ici là…?)
    L’objectif est de pouvoir y positionner de manière régulière une somme d’argent constante, sans que je n’ai besoin de recourir à celle-ci afin de la laisse fructifier. Et sans effort de gestion omniprésent de ma part (me pencher sur le 1/2 fois par an).
    J’avais originellement en tête la chose suivante :
    – Compte TR investissement programmé
    – Pour démarrer, versements bi-mensuels de 100€ découpé sur 2-3 ETF (HealthCare/InfoTech/Global SRI)

    Votre série d’analyse m’a fait partiellement changer d’avis sur mon choix de TR, notamment sur la partie fiscalité en fin de parcours. Je me renseigne à présent sur les autre traders mentionnés afin d’en faire un bon comparatif.
    Ma question : que me recommanderiez-vous comme stratégie si vous étiez à ma place ?

    Un grand merci d’avance pour votre réponse, et merci encore à tous les autres auteurs pour cette conversation
    Léo

    Répondre
  149. Bonsoir Léo,
    Très bonne idée de consacrer, jeune, une somme chaque mois à l’investissement.

    1) Le DCA
    Ce que vous souhaitez faire s’appelle du « Dollar Cost Averaging » (DCA) : investir de manière périodique une somme fixe (dans votre projet, 100 € tous les quinze jours, soit 26 fois par an ou 24 fois, selon votre interprétation de l’expression « tous les 15 jours », soit 200 € par mois mis par moitié en deux fois à intervalles constants).
    C’est une très bonne méthode en effet, à condition qu’elle s’applique à des ETF généralistes. Il vaut mieux, sur le long terme, éviter les ETF sectoriels.

    2) La VA est meilleure que le DCA
    Cependant, mieux que le DCA, il y a la VA (Value Averaging). Il s’agit, pour vous, d’apporter périodiquement les liquidités nécessaires pour que la valeur de votre portefeuille soit égale, à chaque versement, à 200 n €.
    Supposons en effet que la période soit le mois et que vous décidiez d’apporter, le 1er de chaque mois n, la somme de 200 €.
    La VA consisterait alors pour vous à faire en sorte que la valeur de votre portefeuille soit impérativement, après apport des nouvelles liquidités, égale à :
    200 € le 1er mois (le premier mois, la DCA et la VA sont similaires) ;
    400 € le 2ème mois ;
    600 € le 3ème mois ;

    200 n € le n ième mois.
    Et ainsi de suite.
    En conséquence, votre apport, le 1er de chaque mois, devra être égal :
    – le 1er mois, à 200 € (comme pour le DCA) ;
    – le 2ème mois, à 400 € – P1 (P1 = valeur du portefeuille à la clôture du premier mois) ;
    – le 3ème mois, à 600 € – P2 (P2 = valeur du portefeuille à la clôture du deuxième mois) ;
    – (…)
    – le n ième mois, à n × 200 € – P(n-1).
    Attention ! Il faut raisonner en valeur algébrique, car n x 200 peut être inférieur à P(n-1). Dans ce dernier cas, en effet, vous devrez vendre une partie de votre portefeuille s’il a trop monté dans le mois précédent. Vous vendrez très précisément pour un montant de P(n-1) – n x 200.

    3) Reporting
    Il est prouvé, statistiquement, que la méthode du VA a de meilleurs résultats que celle du DCA. Quand le DCA consiste à simplement lisser l’investissement périodique (on achète moins lorsque les marchés montent et davantage lorsque les marchés baissent), la VA consiste, elle, à moyenner en baisse et à écrêter à la hausse pour prendre ses bénéfices et reconstituer ses liquidités tout en lissant l’investissement (on achète beaucoup plus que dans le DCA lorsque les marchés baissent et on achète beaucoup moins que dans le DCA – voire, on vend – lorsque les marchés montent).
    Naturellement, la VA suppose que vous puissiez apporter plus que 200 € lorsque les marchés baissent. Si, dans votre courbe d’accumulation, vous avez eu la chance de voir le marché monter dans un premier temps, vous avez pu accumuler des liquidités en sus de l’apport de 200 € que vous avez programmé chaque mois et, lorsque les marchés se mettront à baisser, vous pourrez puiser dans votre réserve de liquidités pour compléter les 200 €. Mais si c’est l’inverse qui se produit, il vous faudra apporter davantage que 200 € les premiers mois, du moins tant que les marchés n’auront pas fini de baisser.

    4) Choix du ou des supports :
    Quant au choix du support, je vous suggère d’acheter des ETF :
    – généralistes (de manière à éviter tout biais sectoriel) ;
    – à capitalisation (de manière à éviter toute surimposition chez votre courtier étranger) ;
    – à réplication physique (de manière à éviter le risque de défaut de contrepartie sur les contrats swaps) ;
    – à TER très bas (de manière à éviter la déperdition en frais de la réplication de l’indice concerné) ;
    – commercialisés en Europe (vous ne pouvez pas échapper aux contraintes réglementaires européennes).
    Ce qui nous donne la sélection suivante :
    – ISHARES CORE S&P 500 UCITS ETF (code ISIN : IE00B5BMR087 ; TER de 0,07 %) : indexé sur le S&P 500 et fortement recommandé par Warren Buffet en personne ;
    – LYXOR CORE EURO STOXX 50 (DR) UCITS ETF C EUR (code ISIN : LU0908501215 ; TER de 0,07 %) ;
    – LYXOR CORE STOXX EUROPE 600 (DR) – UCITS ETF ACC (code ISIN : LU0908500753 ; TER de 0,07 %) ;
    – LYXOR EURO STOXX 300 (DR) (code ISIN : LU0908501058 ; TER de 0,07 %).
    Pour investir sur les valeurs du CAC 40 :
    – LYXOR CAC 40 (DR) UCITS ETF ACC (code ISIN : FR0013380607 ; TER de 0,25 %) ;
    – AMUNDI ETF CAC 40 (code ISIN : LU1681046931 ; TER de 0,25 %).
    On remarquera que les frais sur les ETF indexés sur le CAC 40 sont trois fois et demi plus élevés que ceux des ETF indexés sur les indices européens.
    On notera aussi que Warren Buffet considère que le premier ETF cité – ISHARES CORE S&P 500 UCITS ETF (code ISIN : IE00B5BMR087) – est le meilleur investissement possible pour un petit épargnant sur une longue durée.
    Personnellement, je vous conseille les deux premiers ETF de la liste ci-dessus, tout simplement.

    5) Choix du courtier :
    DEGIRO me semble parfait pour cette stratégie. Je suis à peu près sûr que l’ETF indexé sur le S&P 500 est à frais zéro si vous investissez une seule fois par mois sur cet actif. Pour les autres ETF, les frais seront soit de 1 € par transaction, soit nuls.
    J’insiste bien sur le fait que vous devez éviter, chez DEGIRO, courtier étranger, les ETF à distribution et ne retenir que ceux qui sont à capitalisation, et ce, pour les raisons de déperdition fiscale importante que j’ai maintes fois évoquées au cours de mes messages précédents sur ce file.
    Cependant, en pratique, chez DEGIRO, 200 € par mois n’est pas suffisant. Tant que votre portefeuille sera petit (disons, inférieur à 5000 €), il vaut mieux passer par TR. DEGIRO n’aime pas, en effet, les petits ordres et vous ne pouvez pas fractionner les titres. Demandez donc à TR s’il est possible de fractionner les ETF dans un plan d’investissement. Si c’est possible, il vous faudra commencer par un DCA chez TR (car le plan d’investissement n’est pas programmable pour la VA, sauf à le modifier chaque mois), puis, au bout d’environ deux ans et demi, transférer votre compte chez DEGIRO pour y pratiquer la VA.

    Bonne chance pour vos investissements.

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  150. Je reviens vers vous, Léo, pour modifier la fin de mon commentaire précédent.
    Il me paraît impossible de pratiquer la VA chez Degiro, même deux ans et demi après avoir commencé chez TR, du moins pour les sommes que vous souhaitez mettre chaque mois et qui sont insuffisantes.
    La seule solution pour vous est de mettre en place un plan d’investissement chez TR, d’y pratiquer le DCA si vous ne voulez pas modifier chaque mois le montant à verser et de vous assurer que l’ETF que vous choisirez est fractionnable.
    Si vous souhaitez aller chez Degiro, il vous faudra mettre au moins 1000 € chaque mois et pratiquer le DCA exclusivement.

    Répondre
  151. Bonjour, merci pour votre temps et vos conseils. Je me suis penché ce weekend sur Degiro et en est arrivé à la même conclusion. Lorsque j’aurai dans quelques années la capacité d’investir de plus gros montants je prendrai certainement une direction de ce type.
    Dernière question de ma part si je peux me permettre : en attendant, supposons que je parte sur la base ci-dessus, investissement programmé régulier chez TR sur X années. Chaque année, de l’achat uniquemenent en ETF capitalisant donc pas de plus-value/dividendes à déclarer. Pas d’impôt sur les montants en jeu. L’année X je décide qu’il est temps de récupérer mes fonds et faire une revente de titres.

    Subirai-je donc bien la double imposition, donc la part non récupérable (11%) liée à la fiscalité Allemande ? Ma compréhension : oui

    Autre option : quid d’une bascule du CTO chez un autre courtier européen/français l’année X-1 par exemple ? (ou même ou bout de 2.5 années comme vous le suggériez..). Dans un pays ou la fiscalité des plus-value restera dans la limite des 17.7% récupérables.
    En effet je n’ai pas trouvé d’information claire sur une imposition lorsque l’on décide de quitter TR avec son portefeuille.

    De prime abord, si je dois in fine subir une perte de 11%, je me demande s’il ne pourait pas être plus avantageux de fonctionner d’emblée avec BD ou Degiro par exemple, quitte à sélectionner des ETF légèrement moins audacieux mais dont le cours m’est atteignable pour les montants que je peux pour le moment investir.
    Voir à faire une DCA sur du S&P ou STOXX mais sur des échéances plus espacées (tous les trimestres par exemple).

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  152. Bonjour Léo,
    Pour répondre à vos questions, trois points sont à examiner :
    1) La double imposition non récupérable entre la France et l’Allemagne, dont Dominique et moi-même avons entretenu la communauté depuis longtemps, ne concerne que les dividendes.
    Ici, les ETF dont il est question sont à capitalisation. Vous ne risquez donc aucune double imposition car il n’y a pas de prélèvement à la source en ce qui concerne les plus-values réalisées. Vous déclarerez normalement les plus-values réalisées à l’année n lors de votre déclaration d’impôts en année n + 1 et vous serez alors imposé par le Trésor public en fonction de la législation fiscale française du moment. L’Allemagne ne vous prélèvera normalement rien.
    Sinon, vous pouvez bien sûr transférer vos titres chez un intermédiaire français comme Bourse Direct avant de les vendre. Mais je n’en vois pas l’utilité compte tenu des frais de transfert.
    2) J’appelle votre attention sur le fait que, en ce qui concerne la double imposition, non récupérable et portant sur les dividendes, tous les courtiers étrangers sont logés à la même enseigne. Donc, en ce qui concerne les titres (actions et ETF) distribuant des dividendes, Degiro n’est pas mieux que TR.
    3) La question des échéances :
    La période n’est pas importante : ce peut être la semaine, le mois, le trimestre, le semestre et, même, l’année. Ce qui est important, c’est le respect de la périodicité. Ce qui signifie que si vous décidez, par exemple, d’investir tous les 1er de chaque trimestre, vous devez vous y tenir (si le 1er est férié, prenez le jour qui se rapproche le plus de lui).
    Une étude statistique a montré que la régularité battait la capacité d’investir au plus bas.
    4) En conclusion :
    – Actions françaises à dividendes élevés : PEA chez un courtier français.
    – Actions françaises à dividendes faibles, ETF à distribution et valeurs néerlandaises : CTO (ou, le cas échéant, PEA) chez un courtier français.
    – Actions américaines à dividendes faibles ou inexistants : CTO chez Interactive Brokers.
    – Actions américaines à dividendes très élevés : CTO chez Bourse Direct ou un autre courtier français (étudiez les commissions de change : à cet égard, Bourse Direct est de loin le moins cher des courtiers, y compris étrangers).
    – ETF à capitalisation : n’importe quel courtier, français ou étranger (avec une préférence pour TR ou Degiro, aux commissions moins onéreuses).

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  153. Petit complément à mon message du 5/12/2022 16h57
    Un versement trimestriel chez TR permet de faire plus facilement de la VA à travers un plan d’investissement. Il suffit de changer, la veille de la fin de chaque trimestre, le montant du plan d’investissement. Ce qui fait quatre changements par an seulement. Mais la condition de la « fractionnabilité » de l’ETF demeure, tout comme dans le cas du DCA.

    Répondre
  154. Exactement. C’est un frais caché parfois plus important que les frais de transactions que l’on payerait ailleurs. Donc courtier à ne réserver que pour des opérations de longue durée sur lequel ce type de frais à peu d’impact.

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  155. Bonjour Pierre,
    J’ignore si vous lisez encore ce fil.
    Vous mentionniez dans un de vos messages que, selon vous, la diversification geographique n’avait que peu d’intérêt (exemple avec les vendeurs d’armes).
    J’ai tendance à partager votre point de vue, les marchés étant de plus en plus intégrés.
    Ceci étant, j’ai eu l’occasion d’observer des objections à cette idée, deux exemples récents concrets:
    -Le secteur des EHPAD a été massivement vendu en france au début 2022 à la suite des révélations « fossoyeurs ». A l’inverse, à cette époque, les cours des comparables américains ou anglo saxons n’ont pas été impacté par ce livre.
    -De même, récemment en Norvège une taxe exceptionnelle a été mise en place sur les groupes de pisciculture (saumons) et de production d’énergie. Les cours des entreprises norvégiennes de ces secteurs ont été divisés par deux (cf Mowi ou Salmar) ce qui n’était pas le cas dans un autre pays…

    Répondre
  156. Bonjour Martin,
    Oui, bien sûr, vous avez sûrement raison dans les cas d’espèce que vous citez.
    Mais ce que j’ai voulu dire, c’est que, hormis les cas de distorsion réglementaire ou social de la concurrence, les grandes entreprises d’un même secteur réagissent de la même façon, à condition naturellement qu’elles n’aient pas des caractéristiques comptables qui les mettent à part (par exemple un endettement énorme et des pertes récurrentes, comme Casino en France dans le secteur de la distribution).
    C’est pourquoi d’ailleurs, personnellement, je passe par priorité, dorénavant, par des ETF sectoriels. Ainsi ai-je acheté en début d’année des ETF investis sur le secteur bancaire européen et mondial et j’ai déjà gagné, sans m’en faire, environ 15 %.
    Je pense que c’est le plus efficace. Et tout cela sans avoir besoin d’aller acheter des titres en Allemagne, en Italie, en Espagne ou aux États-Unis.
    Économies de coûts de transaction et maximisation de la performance (la pondération des titres évoluant automatiquement en fonction de leur performance, si bien que je suis en permanence investi par priorité sur les titres les plus performants) sans y passer beaucoup de temps (seule la sélection des ETF prend du temps), c’est vraiment l’idéal.

    Répondre
  157. J’applique également cette méthode, à l’exclusion de quelques convictions personnelles fortes pour quelques entreprises, où j’investi directement en action mais cela reste secondaire. Le seul inconvénient que je vois aux ETF c’est que les gens ne prennent pas forcément le temps de comprendre la composition des indices traqués et leurs règles d’ajustements, et peuvent se retrouver surexposé à certains risques sans le vouloir (au delà du risque de tracking).
    Avez vous un site internet/un compte twitter ?

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  158. Non, je n’ai pas de site internet, ni de compte twitter.
    Le risque que vous évoquez concernant les ETF est moins important que le risque spécifique relatif aux titres vifs.

    Répondre
  159. Le 9 mars à 14h51, je triomphais en écrivant : « (…) je passe par priorité, dorénavant, par des ETF sectoriels. Ainsi ai-je acheté en début d’année des ETF investis sur le secteur bancaire européen et mondial et j’ai déjà gagné, sans m’en faire, environ 15 % ».
    Aujourd’hui, 15 mars, je peux dire que j’ai perdu de l’argent. Pas beaucoup, mais je suis tout de même en négatif (environ – 4 %). Donc, en trois jours, j’ai perdu près de 20 % sur ma ligne d’ETF.
    Ceci pour vous dire que la Bourse est vraiment une école d’humilité.

    Répondre
  160. Bonjour,
    Je viens de lire cette file et je voudrais féliciter et remercier Pierre pour ses interventions et surtout pour ses explications concernant le coût réel des transactions chez les courtiers et en particulier ceux que l’on considère comme low-cost et qui ne le sont pas vraiment.
    Une note particulière pour l’explication concernant la fiscalité des dividendes. Je n’avais pu trouver autant de précisions sur internet et je ne suis pas sûr que certains services des impôts n’en maîtrisent aussi bien toutes les subtilités.
    Si j’ai bien compris pour résumer et éviter tout travail concernant les déclarations fiscales il convient d’investir sur Trade Republic ou Degiro ou autre courtier étranger sur des produits côtés en euros sur une place boursière européenne et ne distribuant pas de dividendes.
    Pour les actions il existe surtout des small caps. On peut également garder des actions quelques mois ?
    Mais le plus simple comme Pierre l’indique il vaut mieux se tourner vers les ETF. Dans ce cas il préconise Trade Republic ou Degiro qui semble être pour lui préférable.
    Cependant depuis son intervention les tarifs de Degiro ont bien évolué et seront encore modifiés à compter du 15/05/2023.
    Les « ETF gratuits » seront replacés par la « Sélection principale d’ETF » dans laquelle il n’y a pas de frais de transaction mais il il y a des « frais de gestion » de 1,00 euro.
    Il faut savoir que cette sélection est évolutive ce qui ne garanti pas des frais identiques à la revente des ETF achetés. De plus elle est très contraignante lorsqu’on souhaite faire d’autres opérations dans le même mois (1 000 € minimum et toujours dans le même sens : achat ou vente)
    Il faut dire que la grille tarifaire de Degiro n’est pas d’une clarté exemplaire avec des renvois à chaque page : on finit par s’y perdre sauf à être un client spécialiste de ce courtier.
    Par exemple actuellement si vous achetez un ETF sur Euronext Amsterdam il vous faudra débourser 2,50 € par an. Si cette taxe disparaît le 5 mai elle serait cependant de 5 € par mois pour un ETF côté sur la bourse italienne ! A voir.
    En ce qui concerne les autres ETF le tarif sera de 2 € de transaction plus 1 € de frais de gestion soit au total 3 € ! C’est également le cas pour les actions. A ce tarif il est préférable d’aller voir chez Bourse Direct qui s’occupera de toutes les formalités fiscales et fournira un IFU dont les données seront pré-remplies sur la déclaration.

    Répondre
  161. Bonjour Bernard,
    Je prends aujourd’hui connaissance de votre message et je vous remercie de votre commentaire flatteur à mon endroit.
    Oui, vous avez tout parfaitement compris :
    – Si vous allez chez un courtier étranger, il faut absolument vous contenter des ETF à capitalisation. Et ce, pour les raisons fiscales complexes que j’ai évoquées au fil de mes messages.
    – Chez Trade Republic, il faut se contenter des produits cotés en euros à cause des frais cachés sur les commissions de change.
    – Les augmentations de tarif successives de Degiro justifient dorénavant de lui préférer un courtier français comme Bourse Direct, toujours pour les raisons fiscales évoquées (et aussi en termes de commissions, du moins pour les transactions de moins de 2000 €).
    J’ajoute que, depuis le 15 mai 2023, date de mise à jour des tarifs de Degiro, seul le courtier allemand SCALABLE CAPITAL demeure, parmi les courtiers étrangers, envisageable, et, là encore, uniquement pour les ETF à capitalisation. En ayant conscience que Scalable Capital aura tous les inconvénients des courtiers étrangers, déjà relevés précédemment.
    J’en profite (de manière complètement désintéressée, car je ne pratique pas le parrainage, ni d’ailleurs la sponsorisation) pour signaler à la communauté l’existence d’une offre du crédit agricole : la bourse française (ETF d’Amundi et de Lyxor inclus) pour 0,09 % + frais de marché (soit environ une commission totale par transaction de 0,1 % TTC) avec 1 € minimum par transaction. Les ETF de BlackRock (Ishares), d’Invesco et de DWS (Xtrackers) négociés à Amsterdam ou sur le Xetra sont, dans cette offre, très peu chers en termes de commissions : environ 2 € pour une transaction de 1250 €. Cette offre du crédit agricole s’appelle « Compte titres intégral ». Et avec elle, vous aurez un IFU et une déclaration préremplie, les prélèvements à la source automatiquement effectués auprès du fisc français, aucune déclaration 3916 à remplir, aucune déclaration 2047 à remplir pour récupérer la double imposition, etc. Vous pourrez donc, en toute tranquillité, goûter à la joie de la perception des dividendes, sur actions et sur ETF à distribution ! Et, naturellement, aucun droit de garde, etc. Seul bémol : un abonnement annuel de tenue de compte de 40 € TTC. Mais la tranquillité d’esprit et la simplification justifient, de mon point de vue, ce prix. Avantage du crédit agricole : les ETF sont bien séparés des actions dans la visualisation du portefeuille. Ce n’est pas le cas chez Bourse Direct, dont l’interface est, reconnaissons-le, difficilement lisible.

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  162. Bonjour à tous,
    Je voudrais revenir sur un thème que j’avais abordé dans ce file et qui était celui de l’investissement programmé à intervalles réguliers. J’avais expliqué que l’essentiel était la régularité de l’investissement afin de lisser les périodes hausse et de baisse. Voici un lien que je vous encourage très vivement à consulter. Je ne suis pas l’auteur de cette vidéo, mais les résultats qui y sont exposés sont si saisissants que je ne résiste pas à l’envie de vous en faire part :

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  163. Face a écrit :
     » Votre tarification crédit agricole est fausse. Merci de la revoir.  »

    C’est curieux, j’en bénéficie moi-même ! Et je viens d’acheter, aujourd’hui même, une ligne d’action sur la bourse d’Amsterdam pour 1201,20 € en payant 1,22 € TTC de commission ! Ce qui prouve que les tarifs que j’ai annoncés sont aussi valables pour Euronext-Amsterdam et pas seulement pour Euronext-Paris.
    Ma tarification crédit agricole est donc parfaitement exacte. Il vous suffit de pousser la porte d’une agence de cette banque et de vous renseigner.
    Vous êtes bien sûr libre de payer plus cher ailleurs. Moi, je me contente d’informer gracieusement la communauté.

    Répondre
  164. Merci Pierre pour cette analyse presque du niveau d’un expert. Le commentaire date maintenant. J’écris cette réponse au cas où cela pourra servir quand même. J’ai vérifié auprès Trade Republic le point suivant extrait de votre analyse, qui en effet serait très embêtant si cela se confirmait: « Enfin, et c’est là peut-être le plus important, il y a un point noir dans le fonctionnement du plan d’investissement : c’est le fait que vous ne pouvez pas conserver les titres que vous avez acquis à l’aide d’un plan d’investissement dès lors qu’il est achevé ou interrompu. »

    Leur réponse est la suivante : « Je vous remercie pour votre message à Trade Republic.
    Vous pouvez supprimer votre plan d’épargne à tout moment. Les actions achetées restent dans votre compte titres.
    Lors de la vente d’un ETF ou d’actions, des frais de tiers uniques de 1 EUR par transaction sont facturés, quelle que soit la taille de l’ordre. »

    C’est aussi expliqué sur leur site : https://support.traderepublic.com/fr-be/761-How-can-I-delete-a-savings-plan

    Quelqu’un a-t-il pu expérimenter la suppression/suspension du plan d’investissement sur TR pour confirmer que les titres achetés sont bien conservés (et non automatiquement vendus), comme l’affirme TR ?

    Merci

    Répondre
  165. Bonjour JP,
    Mon commentaire concernant la clôture des plans d’investissement chez Trade Republic s’est fondé sur la réponse que m’avait apportée un employé de Trade Republic à l’une de mes interrogations. Comme je l’ai par la suite dit dans un message rectificatif sur ce même file, cette réponse a été clairement infirmée par l’une de ses collègues, que j’ai interrogée par la suite.
    Donc, nous sommes bien d’accord : les plans d’investissement chez TR peuvent être interrompus à tout moment ; les actions qui ont été acquises lors de leur exécution demeurent sur le compte du client concerné.
    En ce qui concerne la tarification du crédit agricole, il peut exister des divergences entre les caisses régionales, cette banque étant décentralisée au point que chaque direction régionale demeure maître de ses tarifs.
    Donc, il peut y voir des différences importantes entre la caisse du Centre Loire – où j’ai ouvert mon compte – et d’autres caisses régionales. Cette précision pour répondre à la remarque de Face (il se peut que nous ayons tous les deux raison, tout dépend dans quelle région il se trouve).

    Répondre
  166. Bonjour,

    Je viens de m’inscrire à TR.

    J’ai passé mes 3 premiers ordres à cours limité et j’ai moi aussi eu des énormes spread.
    Respectivement: 0.5%, 3% (!), 1% supérieur au cours officiel.

    Le problème c que le bid/ask ne semble pas être affiché donc on est à la merci de TR.

    Je pense qu’il me manque une donnée car cela me semble vraiment énorme.

    La transaction à 1e serait alors une belle supercherie.

    Cordialement !

    Répondre
  167. Je pense que c’est possible. Mais quitte à ouvrir un compte en Allemagne, pourquoi ne pas préférer Scalable Capital ? Il n’y a aucun frais de transaction pour une transaction de plus de 250 € si vous opérez sur le Gettex à Munich. Cela est valable pour les actions comme pour les ETF. Trade Republic n’est préférable que si vous souhaitez rester liquide. En effet, depuis le 1er octobre, les liquidités y sont rémunérées à 4 % dans la limite d’un capital de 50 000 € (contre 2,3 % seulement chez Scalable Capital dans la limite d’un capital de 100 000 €).

    Répondre
  168. Bonjour,
    Je viens de prendre connaissance de ce thread et, avant tout, je tiens à remercier chacun des intervenant(e)s pour le temps passer à partager ces informations, avec un grand merci particulier à Pierre pour ses interventions claires et détaillées sur des sujets pointus, je suis impressionnée et vous félicite chaleureusement pour vos explications.
    J’ai découvert ce forum car je comptais ouvrir un compte TR. Après lecture, il semble que TR n’est intéressant que pour du DCA (ou des versements à partir de 200€ soit 0.5% de frais) sur des ETF capitalisant, dans tous les cas, il faut éviter le versement de dividendes si j’ai bien tout compris.
    Mais depuis quelques temps, certaines données ont changées :
    – TR est devenue une banque et propose une carte bancaire avec un cashback de 1% et rémunère le compte courant : y-a t’il vraiment un intérêt malgré les inconvénients cités sur ce forum ?
    – TR propose maintenant la possibilités d’investir dans des obligations : savez-vous si les coupons sont taxés de la même manière que les dividendes ? (l’Allemagne prélève-t-elle un impôt qu’on ne pourra récupérer que partiellement ?)
    Faut-il donc attendre l’ouverture des PEA sur TR (a priori dans l’année) pour que TR soit vraiment avantageux ?

    Merci pour vos éclairages,

    Christelle

    Répondre
  169. Bonjour,
    Je viens de prendre connaissance de ce thread et, avant tout, je tiens à remercier chacun des intervenant(e)s pour le temps passer à partager ces informations, avec un grand merci particulier à Pierre pour ses interventions claires et détaillées sur des sujets pointus, je suis impressionnée et vous félicite chaleureusement pour vos explications.
    J’ai découvert ce forum car je comptais ouvrir un compte TR. Après lecture, il semble que TR n’est intéressant que pour du DCA (ou des versements à partir de 200€ soit 0.5% de frais) sur des ETF capitalisant, dans tous les cas, il faut éviter le versement de dividendes si j’ai bien tout compris.
    Mais depuis quelques temps, certaines données ont changées :
    – TR est devenue une banque et propose une carte bancaire avec un cashback de 1% et rémunère le compte courant : y-a t’il vraiment un intérêt malgré les inconvénients cités sur ce forum ?
    – TR propose maintenant la possibilités d’investir dans des obligations : savez-vous si les coupons sont taxés de la même manière que les dividendes ? (l’Allemagne prélève-t-elle un impôt qu’on ne pourra récupérer que partiellement ?)
    Faut-il donc attendre l’ouverture des PEA sur TR (a priori dans l’année) pour que TR soit vraiment avantageux ?

    Merci pour vos éclairages,

    Christelle

    (désolée pour le doublon, je n’avais pas vu la connexion possible par e-mail)

    Répondre
    • Bonjour Christelle,
      Je trouve votre message aujourd’hui même et je vous prie de bien vouloir m’excuser pour y répondre seulement maintenant. Je vous remercie aussi de votre commentaire me concernant.
      En ce qui concerne la carte bancaire de TR, j’attends toujours une réponse à la question que je leur ai posée il y a plus d’un mois : quel son coût annuel ?
      L’absence de réponse à une question aussi légitime laisse mal augurer de la suite.
      En ce qui concerne les obligations et la fiscalité des intérêts qui leur sont liés, la réponse est la même que pour les dividendes d’actions (cf. mon message du 23 mai 2022 (18h19)).
      L’intérêt d’un courtier étranger, c’est d’économiser sur les commissions et les frais. L’inconvénient, c’est le traitement fiscal, à la fois complexe (du fait de la législation fiscale française) et coûteux (du fait des risques de double imposition et de la difficulté, voire de l’impossibilité, de la récupérer). Donc, chez un courtier étranger, il faut privilégier les produits à capitalisation, que ce soit pour les actions ou pour les obligations : les dividendes et les intérêts ne doivent pas être distribués, mais réinvestis par le gérant des ETF ou des OPCVM concernés. De plus, à travers un ETF obligataire, vous bénéficiez d’une diversification par devise et par pays très avantageuse du pont de vue du rapport rentabilité / risque.
      Pour le PEA, il faut vraiment que vous soyez très satisfaite de votre courtier étranger pour franchir le pas. Commencez donc par le tester avec un compte titres ordinaire.
      Enfin, j’aimerais appeler votre attention sur un courtier allemand, Scalable Capital, qui vous permet d’opérer sur le Gettex (la Bourse de Munich) sans frais au-dessus de 250 € par transaction (abonnement de 5 € par mois), tant sur les ETF que sur les actions et les OPCVM. Et le tout en euros, quelle que soit la devise d’origine du produit (et, donc, sans commission de change). Avec, à la clé, 2,6 % de rémunération annuelle de vos liquidités jusqu’à 100 000 €. Renseignez-vous et tenez-nous au courant !
      J’espère avoir répondu à toutes vos questions. Je reste à votre disposition pour toute question complémentaire.
      Pierre
      PS : je suis désolé pour le doublon, mais le site avait publié ma réponse sous le pseudo « Anonyme » (que je n’avais pourtant jamais saisi).

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    • Petit complément à mon message du 10 mars 2024 à 23h52
      Autre inconvénient de trader les obligations chez TR : l’impossibilité de passer un ordre à cours limité. Cela ouvre la porte à toutes les manipulations de la part de votre courtier quant au cours d’exécution de votre ordre. Quelle preuve avez-vous que le cours d’exécution soit le cours réel du marché au moment de son exécution ? Sans ordre limite, le courtier peut jouer sur le spread et vous facturer ainsi des frais de transaction cachés.

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  170. Bonjour Pierre,
    Merci pour votre réponse, très claire, comme d’habitude. Je vais aller me renseigner sur Scalable Capital, et effectivement l’inconvénient de la fiscalité chez les courtiers étrangers me refroidit assez d’autant que mon courtier actuel, Fortuneo vient de changer ses tarifs et propose le premier ordre mensuel gratuit (jusque 500€), ce qui est parfait pour mon DCA.
    Christelle

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